Copyright © 2004, 2005 L'équipe de documentation de KDE
Permission est accordée de copier, distribuer et/ou modifier ce document selon les termes de la Licence de Documentation Libre GNU (GNU Free Documentation License), version 1.1 ou toute version ultérieure publiée par la Free Software Foundation sans section invariante, sans texte de première de couverture, ni texte de quatrième de couverture. Une copie de la licence est fournie dans la section intitulée " GNU Free Documentation License ".
Un guide utilisateur pour KDE
Veuillez signaler tout problème à (kde-doc-english AT kde.org)
.
Table des matières
Liste des tableaux
Liste des exemples
Table des matières
Ce guide utilisateur a pour mission de fournir une vue d'ensemble à KDE. Nous considérons ici que vous avez une installation fonctionnelle standard de l'environnement graphique KDE ainsi que les paquetages qui l'accompagnent. Ce guide est le point de référence pour vos questions simples concernant KDE, vos questions de configuration ou pour trouver comment réaliser une tâche usuelle.
Le premier endroit à regarder pour toutes vos questions sur votre utilisation de KDE.
Un guide de démarrage rapide concernant les tâches habituelles - Dans la plupart des cas, vous n'aurez pas besoin de connaître de manière approfondie la façon de configurer les options d'une application afin de commencer à travailler. Vous trouverez des assistants pas-à-pas qui seront adaptés à la plupart des situations communes, accompagnés de liens vers d'autres sources d'information aux cas où vous auriez des problèmes.
Il y a aussi des trucs et astuces qui vous montreront les caractéristiques les plus utiles et les plus impressionantes de KDE, et des façons de vous faire gagner du temps et de l'énergie.
Le guide utilisateur n'a pas pour mission d'être un substitut aux manuels d'utilisation des applications. Il est conseillé de vous tourner vers les manuels pour des points spécifiques de la configuration de vos programmes ou des problèmes de fonctionnement non couvert dans ce guide. Si la réponse est hors de portée de ce guide, il vous sera indiqué précisement où chercher pour une aide supplémentaire.
Vous pouvez aussi avoir des paquetages annexes et quelques unes de ces applications seront brièvement mentionnées ici, mais normalement nous ne couvrons ici que les applications qui font partie d'une version donnée de KDE. Il n'y a là aucun jugement sur les valeurs de ces applications annexes, et en fait la plupart d'entre-elles sont excellentes.
Le guide utilisateur n'est pas spécifique à une distribution et couvre une installation KDE par défaut. Votre installation locale peut être personnalisée par le fournisseur de votre distribution et même par vous-même, c'est pourquoi les conseils donnés ici sont génériques. Vous serez certainement amenés à adapter les chemins afin de localiser les fichiers concernés.
Nous utiliserons les conventions de formatage suivantes afin d'être clairs sur les références faites :
Typographie | Style | Exemple |
---|---|---|
Texte apparaissant sur l'interface graphique (boutons, etc.) | Fond gris clair | Paramètres |
Noms des touches | Police en gras | Ctrl |
Entrées du menu | « Nom de Menu » / « Élément du Menu » | -> |
Combinaison de touches (appuyées simultanément) | « Touche de Modification »+« Touche d'action » | Ctrl+Q |
Le texte que vous devriez saisir | Police grasse à largeur fixe | ls -al kde/ |
Texte que vous devriez remplacer de manière appropriée | Police verte italique | utilisateur |
Vous aurez peut-être besoin de connaître ces différents chemins système :
KDE s'installe dans sa propre arborescence, que vous pouvez retrouver en exécutant la commande kde-config
. Ce dossier est référencé par les variables d'environnement $--prefix
KDEDIRS
ou parfois $KDEDIR
.
La variable d'environnement $KDEHOME
pointe vers le dossier où KDE doit trouver les paramètres spécifiques aux utilisateurs. Si elle n'est pas définie, la valeur par défaut ~/.kde
est utilisée.
Voici une vue d'ensemble sur ce que l'on trouve dans le guide de l'utilisateur :
Partie II, « Le Bureau » contient une introduction sur l'utilisation standard de KDE, comme dans la section intitulée « Comment travailler avec les fenêtres », et les outils que vous utiliserez dans toute les applications KDE, comme la section intitulée « Ouvrir et enregistrer des fichiers ». Si vous n'êtes pas familiers avec KDE ou même avec les ordinateurs en général, cette section vous sera probablement utile.
Partie III, « Composants de KDE » décrit certains composants importants de KDE et la manière dont ils fonctionnent conjointement : les capacités multimédia et réseau de KDE sont vastes, et ne seront pas couvertes complètement ici, mais un aperçu de chacune d'elles est présent dans le guide de l'utilisateur. À la fin de cette partie, vous trouverez un guide pour personaliser KDE davantage que dans le Chapitre 16, Les secrets de KDE.
Partie IV, « KDE et Internet » décrit la suite d'applications internet de KDE. KDE comprend un puissant navigateur internet, Konqueror, un client mail complet, KMail, un lecteur de news, KNode, et bien d'autres applications qui vous rendront l'expérience internet plus facile et plus productive. Cette partie du guide de l'utilisateur contient des informations sur la façon de configurer ces applications.
Partie VI, « KDE pour les administrateurs » est un guide de référence pour certaines propriétés de KDE qui seront utiles aux administrateurs pour la configuration de systèmes multiutilisateurs. Cette partie contient aussi des informations qui pourront être utiles aux utilisateurs de KDE sur des systèmes monoutilisateur : où sont stockés mes fichiers de configuration, quelles sont les variables d'environnement qui concernent KDE, et ainsi de suite. La structure KIOSK est le système de KDE qui va permettre aux administrateurs de limiter les droits utilisateurs sous KDE. C'est potentiellement très utile dans bien des situations, et particulièrement pour exécuter des fonctions kiosks unique, par exemple un navigateur internet uniquement, d'où le nom.
Table des matières
Le « bureau » est juste le nom de la disposition de l'écran lorsque vous lancez KDE. Cela ressemble à quelque chose comme ça (sur votre système, il se peut que ce soit légèrement différent, mais les caractéristiques principales devraient être les mêmes) :
Voyons les parties les plus importantes :
La plupart de l'écran est occupé par l'arrière-plan. En ce moment, se trouve sur l'arrière-plan une image. Cette image est communément appelée « papier-peint, ». Vous pouvez cette image changer pour que KDE reflète votre personnalité.
Dans le coin supérieur gauche se trouvent deux icônes : Corbeille et Dossier Personnel. En cliquant dessus vous ouvrirez respectivement votre dossier Corbeille
et votre dossier personnel. Vous pouvez ajouter d'autres icônes sur le bureau afin d'accéder en un clic à vos programmes favoris ou vos supports amovibles.
En bas se trouve le tableau de bord de KDE , aussi connu sous le nom « Kicker ». Le tableau de bord dispose de plusieurs moyens pour interagir avec KDE. Il héberge le menu à partir duquel vous pouvez ouvrir n'importe quelle applicationKDE installée sur votre ordinateur, il montre tous les programmes qui fonctionnent actuellement, ainsi que l'heure et bien d'autres choses. Prenez le temps de regarder la section Chapitre 3, Le tableau de bord et le bureau pour plus d'informations sur le tableau de bord KDE.
Quelques éléments de base sur startkde et KDM.
Il y a deux façons de se connecter à KDE : graphiquement et via la ligne de commande. Nous allons voir brièvement chacune d'elles.
Si, lorsque vous démarrez votre ordinateur, vous voyez une fenêtre qui ressemble un peu à celle présentée ci-dessous, alors vous êtes prêts à vous connecter de manière graphique. Vous n'avez qu'à saisir votre nom d'utilisateur dans la boîte de texte Nom d'utilisateur et votre mot de passe dans la boîte de texte Mot de Passe. Votre mot de passe ne sera pas affiché au fur et à mesure de sa saisie, et vous trouverez probablement des astérisques à la place. Quand vous aurez saisi ces informations, cliquez sur le bouton et KDE démarrera. L'écran d'accueil de KDE apparaîtra pour vous informer de la progression du démarrage de KDE, et quand tout sera fini, KDE sera prêt à être utilisé.
Si vous préferez utiliser la ligne de commande, vous pouvez vous connecter à KDE avec la commande startx. Ajoutez la ligne exec startkde
dans le fichier .xinitrc
qui se trouve dans votre dossier utilisateur (le créer si nécessaire), enregistrez le fichier et exécutez la commande startx. KDE doit normalement démarrer de la même façon que si vous aviez utilisé la méthode graphique.
Une fois que vous avez fini d'utiliser KDE, vous voudrez sûrement vous déconnecter. La façon la plus simple est de cliquer sur le menu en bas à gauche de votre écran puis de choisir l'élément . Une boîte de dialogue ayant pour libellé Terminer la session pour username
apparaîtra. Pour confirmer que vous voulez vous déconnecter, cliquez sur le bouton . Si vous changez d'avis et décidiez de rester sous KDE, il vous suffit de cliquer sur le bouton .
Informations connexes
Le manuel de kdm contient des informations sur la façon de paramétrer et utiliser le gestionnaire graphique des connexions de KDE. Vous le trouverez dans le Centre d'aide de KDE ou en saisissant help:/kdm
dans la barre d'URL de Konqueror.
La plupart des applications fournissent un manuel utilisateurs complet, que vous pouvez afficher de différentes façons :
en pressant F1 dans l'application,
depuis la barre de menu : ->,
en utilisant le module d'aide KIOslave dans Konqueror. Ainsi, dans la barre d'URL, saisissez simplement help:/
, nom de l'application
en ligne à http://docs.kde.org.
La plupart des applications fournissent également une aide contextuelle sous deux formes : les infobulles et l'aide « Qu'est ce que c'est ? ».
Les infobulles sont des petites fenêtres ou bulles d'informations s'affichant lorsque vous déplacez la souris, sans cliquer, au-dessus d'un élément de l'écran.
KDE utilise les infobulles dans de nombreux endroits pour fournir une aide brève sur un élément de l'écran. Par exemple, la plupart des boutons d'une barre d'outils affichent leur nom dans une infobulle si vous laissez ou passez la souris au-dessus d'eux.
Les infobulles ont une autre fonction, qui n'est pas faite spécialement pour aider. Dans le gestionnaire de fichiers Konqueror et sur votre Bureau, les infobulles peuvent donner des informations sur les fichiers. Celles-ci se réfèrent habituellement aux « méta-informations ».
Vous trouverez plus d'informations sur les infobulles de méta-informations dans le gestionnaire de fichiers Konqueror.
L'aide « Qu'est ce que c'est ? » est généralement plus détaillée que les infobulles. Vous pouvez accéder à l'aide « Qu'est ce que c'est? » de deux façons :
en pressant le boutton dans la barre de titre de la fenêtre,
en pressant la combinaison de touches Maj-F1.
Le curseur va se changer en une flèche avec un point d'interrogation à côté. Cliquez sur l'élément pour lequel vous voulez avoir des explications, et une petite fenêtre affichant de l'aide va s'ouvrir.
On trouve un grand nombre de listes de diffusion sur KDE, qui peuvent vous fournir de l'aide et des conseils sur l'utilisation et la configuration de votre bureau.
Les listes qui pourraient vous être utiles sont :
Cette liste de diffusion est consacrée spécialement aux questions et discussions sur l'utilisation de KDE, indépendamment du système d'exploitation. Les questions spécifiques à un système sont hors sujet sur cette liste. Par exemple, la question « Comment est-ce que je change la taille des marges dans un document KWord » est appropriée, alors que « Comment est-ce que j'installe mon imprimante avec KDE sous UnixOS X.Y » ne l'est pas. Les discussions et les questions posées ici devraient s'appliquer à tous les utilisateurs de KDE utilisant le logiciel en question, pas uniquement ceux utilisant le même système d'exploitation.
Vous pouvez vous inscrire à cette liste sur https://mail.kde.org/mailman/listinfo/kde.
Vous pouvez trouver les archives de la liste sur http://lists.kde.org/?l=kde.
Cette liste de diffusion est consacrée spécialement aux questions et discussions sur l'utilisation de KDE sur Linux. Les questions peuvent porter sur n'importe quels problèmes rencontrés par un utilisateur qui utilise KDE sur un système Linux. De ce fait, les questions comme « Comment est-ce que je configure une imprimante réseau pour imprimer avec KDE sur une distribution X.Y » sont appropriées ici. Si vous préférez une liste limitée aux questions et discussions indépendantes du système d'exploitation merci d'utiliser la liste de diffusion générale de KDE.
Vous pouvez vous inscrire à cette liste sur https://mail.kde.org/mailman/listinfo/kde-linux.
Vous pouvez trouver les archives de la liste sur http://lists.kde.org/?l=kde-linux.
Il y a un canal #kde sur Freenode (irc.freenode.net) pour obtenir de l'aide ou discuter plus généralement de KDE. Comme d'habitude, vous pouvez accéder à ce canal en utilisant l'un des clients IRC de KDE, par exemple Konversation, KSirc ou Kopete. Pour davantage d'informations, consultez la section la section intitulée « IRC ».
Il y a d'autres ressources qui peuvent vous être utiles, en voici quelques unes :
La ressource principale pour l'améloration de l'apparence de KDE, incluant des thèmes, des décorations de fenêtres, des fonds d'écran, des thèmes de curseurs pour votre environnement de bureau KDE. Notez également que le site contient une section howto (NdT : comment faire) pour vous aider à installer la plupart d'entre eux.
Chaque application fonctionnant dans KDE possède sa propre fenêtre, et certaines applications peuvent utiliser plusieurs fenêtres. Vous pouvez manipuler ces fenêtres de plusieurs manières de façon à utiliser pleinement votre environnement de bureau. Voici une fenêtre normale :
Si vous voulez utiliser une fenêtre, elle doit être active. Une fenêtre devient active automatiquement lorsque vous l'ouvrez, de manière à ce que l'application que vous avez ouverte soit prête à être utilisée. Une seule fenêtre peut être active à la fois. La fenêtre active est celle dans laquelle vous pouvez saisir du texte, elle se distingue des autres par une barre de titre de couleur différente (avec le thème par défaut de KDE la fenêtre active a une barre de titre bleue clair
et les fenêtres inactives ont une barre de titre grise
).
Lorsque vous souhaitez travailler dans une autre fenêtre vous devez la rendre active. Il y a deux façons de faire cela :
cliquez avec le bouton
de la souris sur la fenêtre que vous voulez rendre active. Celle ci deviendra active et passera devant les autres fenêtres qui la superposent.maintenez enfoncée la touche Alt et pressez la touche Tab (sans relâcher la touche Alt). Une fenêtre va apparaître listant les fenêtres disponibles, avec l'une d'elle surlignée. Vous pouvez sélectionner la fenêtre suivante dans la liste en pressant à nouveau Tab, toujours en maintenant Alt enfoncé, et ainsi de suite. Lorsque vous relâchez la touche Alt, la fenêtre surlignée devient active.
La première façon d'organiser les fenêtres sur votre bureau et de les déplacer. Vous pouvez les placer de sorte qu'elles se superposent, ou bien que vous puissiez voir la fenêtre entière. Il y a trois façons de déplacer une fenêtre :
cliquez avec le bouton
de la souris sur la barre de titre de la fenêtre, et laissez le bouton enfoncé. Déplacez le curseur de la souris et la fenêtre bougera avec lui. Relâchez le bouton, et la fenêtre restera là où vous l'avez laissé.ouvrez le menu fenêtre en cliquant sur le bouton le plus à gauche dans la barre de titre de la fenêtre (comme montré ci-dessous), et choisissez . Le curseur de la souris va se positionner au centre de la fenêtre, et en bougeant votre souris vous déplacerez la fenêtre. Une fois que vous avez placé la fenêtre à la position voulue, cliquez avec le bouton de la souris pour la laisser en place.
maintenez enfoncée la touche Alt et le bouton de la souris alors que le curseur est au-dessus de la fenêtre que vous voulez déplacer. Le pointeur va se transformer en un compas et en bougeant la souris vous déplacez la fenêtre. Relâchez simplement le bouton de la souris pour laisser la fenêtre. Cette méthode est particulièrement utile si la barre de titre de la fenêtre a été déplacée en dehors de l'écran, et que vous ne pouvez pas utiliser les autres méthodes.
Vous pouvez rendre les fenêtres plus grosses ou plus petites, plus larges ou plus hautes, de différentes façons. Utilisez simplement la manière qui vous convient le mieux :
déplacez le curseur de la souris sur un bord de la fenêtre (ils sont bleu clair sur la capture d'écran ci dessus). Le pointeur va se transformer en une flèche à deux directions. Cliquez et faites glisser, la bordure de la fenêtre va suivre votre curseur, agrandissant ou réduisant la taille de la fenêtre. Si vous cliquez sur un bord supérieur ou inférieur vous changerez la hauteur de la fenêtre tandis que sur un bord droit ou gauche vous changerez la largeur. Pour changer les deux en même temps, déplacez le curseur dans un coin de la fenêtre. Lorsque le curseur se transforme en une double flèche diagonale, cliquez et et faites glisser.
utilisez le bouton le plus à gauche de la barre de titre de la fenêtre pour afficher le menu fenêtre. Choisissez , et le pointeur de la souris va devenir une double flèche. Déplacez alors la souris pour changer la taille de la fenêtre et cliquez le bouton de la souris lorsque la taille vous convient.
si vous ne pouvez pas voir les bordures de la fenêtre ou le bouton du menu fenêtre, vous pouvez utiliser Alt et le bouton de la souris : maintenez Alt enfoncée et faites glisser avec le bouton de la souris, cela va redimensionner la fenêtre. Relâchez simplement le bouton de la souris lorsque vous avez terminé.
Si vous souhaitez rendre une fenêtre aussi grande que possible, de manière à ce qu'elle prenne toute la taille de l'écran, utilisez le bouton , qui est le second à droite de la barre de titre. Cliquez avec le bouton de la souris sur ce bouton rendra la fenêtre aussi grande que possible dans toutes les directions, tandis que cliquer avec le bouton de la souris ou le bouton de la souris va respectivement augmenter sa taille verticalement ou horizontalement.
Lorsque vous avez besoin de garder un programme ouvert mais que vous ne voulez pas qu'il prenne de place sur votre écran, vous pouvez le réduire ou l'enrouler. Pour réduire une fenêtre, cliquez sur bouton , qui est le troisième en partant de la droite dans la barre de titre de la fenêtre. La fenêtre ne sera plus affichée, mais le programme s'exécute toujours et il apparaît dans la barre des tâches du tableau de bord. Pour afficher à nouveau la fenêtre, cliquez dessus dans la barre des tâches. Vous pouvez également utiliser Alt+Tab, voyez la section intitulée « Passer d'une fenêtre à l'autre ».
Enrouler une fenêtre est similaire à réduire, mais cette fois seule la barre de titre de la fenêtre est affichée. Pour enrouler une fenêtre, faites un double clic sur la barre de titre. Pour restaurer la fenêtre, faites de nouveau un double clic.
Parfois vous pouvez vous retrouver avec un grand nombre de fenêtres ouvertes. En choisissant de placer les fenêtres en cascade, KDE les alignera automatiquement en partant du haut à gauche de l'écran. Pour utiliser cette option, cliquez avec le bouton de la souris sur le bureau, et choisissez .
En choisissant de séparer vos fenêtres ouvertes, KDE tentera d'utiliser le maximum de place disponible sur le bureau de façon à afficher le plus de fenêtres possibles. Par exemple, supposez que vous avez quatre fenêtres ouvertes et que vous vouliez les séparer. Elle seront placées chacune à un coin du bureau, indépendamment de l'endroit où elles se trouvaient précédemment. Pour utiliser cette option, encore une fois cliquez avec le bouton de la souris sur le bureau et choisissez .
Lorsque vous avez terminé d'utiliser une application, vous souhaitez l'arrêter et fermer sa fenêtre. Une fois de plus, vous avez plusieurs façons de faire :
cliquez sur le bouton le plus à droite de la barre de titre de la fenêtre. Si vous êtres en train d'éditer un document avec cette application, elle vous demandera si vous souhaitez vos modifications, les ou votre demande de fermeture.
utilisez l'option -> à partir du menu. Il vous sera également proposé le même choix d', ou .
cliquez avec le bouton Kicker, le tableau de bord de KDE, et choisissez ensuite . On vous demandera alors si vous souhaitez enregistrer les documents qui ont été modifiés.
de la souris sur les fenêtres respectives danspressez Alt+F4. Ici également, la boîte de dialogue de confirmation s'ouvrira si vous étiez en train d'éditer un document.
kstart
La manière la plus simple d'accéder aux fonctions de gestion avancée des fenêtres dans KDE est d'utiliser un petit utilitaire appelé kstart, disponible depuis KDE 2.1. kstart vous permet de contrôler la façon dont une application interagit avec le gestionnaire de fenêtres. La commande est utilisée habituellement pour définir des comportements spéciaux pour les applications les plus utilisées, mais elle peut être également utile pour intégrer des applications non-KDE à votre bureau.
Utiliser kstart est facile : saisissez simplement kstart
et quelques options avant une commande. Pour commencer, regardons comment nous pouvons utiliser kstart pour modifier le comportement de la fenêtre de KCalc. Nous utilisons la commande suivante :
%
kstart
--ontop
--alldesktops
kcalc
Avec un peu de chance, l'effet de cette commande devrait être évident - la fenêtre de kcalc doit rester au-dessus des autres et être visible sur tous les bureaux. Ce qui est moins évident c'est que cette commande marche avec tous les environnements compatible NET, pas seulement KDE
On peut de la manière habituelle passer des arguments aux programmes invoqués de manière normale par kstart, par exemple :
%
kstart
--skiptaskbar
--desktop
1 xmessage 'Bonjour le monde'
Cette commande affiche Bonjour le monde
avec l'application xmessage et s'assure que la fenêtre apparaîtra sur le premier bureau et ne sera pas visible dans la barre des tâches. Le fait que ce programme soit écrit en utilisant Xt plutôt que d'être une application KDE native ne pose aucun problème à kstart, ceci montre comment kstart, peut être utilisé pour intégrer des applications étrangères dans votre bureau KDE.
Alors que vous pouvez utiliser kstart pour assigner des réglages particuliers pour les fenêtres, KDE vous permet également de les modifier -- ainsi que d'autres réglages -- depuis la fenêtre du programme elle-même. Sélectionnez simplement le bouton le plus à gauche dans la barre de titre de la fenêtre (ou appuyez sur Alt+F3 une fois que la fenêtre a le focus) et allez dans ->. Comme vous pouvez le voir, depuis ici vous pouvez configurer diverses choses allant de sa géométrie au démarrage, jusqu'au choix d'afficher sa bordure ou non.
Maintenant que vous savez comment changer le comportement d'une fenêtre, intéressons nous à un autre aspect du bureau : la boîte à miniature. La boîte à miniature est un espace où une application peut afficher une petite fenêtre. Elle est utilisée pour afficher des informations sur l'état ou pour offrir un accès rapide aux commandes. Habituellement une fenêtre qui apparaît dans la boîte à miniature disparaît de la barre des tâches lorsque elle est minimisée, la miniature fournissant un remplacement. Normalement l'icône de la miniature fait partie de l'application, mais, comme précédemment, KDE fournit un outil pour changer cela : ksystraycmd.
Pour commencer, nous prendrons l'application standrad KCalc et la mettrons dans la boîte à miniature. Ceci peut être réalisé avec une simple commande :
%
ksystraycmd
--title
'kcalc' kcalc
L'icône qui apparaît dans la boîte est celle spécifiée par la fenêtre et sera mise à jour si l'icône change. Le titre de la fenêtre est affiché dans une infobulle si vous placez la souris au-dessus de l'icône. ksystraycmd suit le comportement standard de KDE, la fenêtre cible peut être affichée et cachée en cliquant sur l'icône de la boîte à miniature, et un menu contextuel est disponible.
Pour illustrer les autres fonctionalités de ksystraycmd, nous allons utiliser un exemple un peu plus compliqué : une fenêtre Konsole permettant de suivre le fichier .xsession-errors
(c'est le fichier journal qui enregistre ce qui se passe sur votre bureau). Pour commencer, regardons simplement comment afficher cela :
%
konsole
--icon
log--caption
'X Log' \--nomenubar
--notabbar
--noframe
\-e
tail -f ~/.xsession-errors
Les paramètres --caption
et --icon
sont fournis en standard par les applications KDE. Vous pouvez avoir la liste complète de ces options globales en lançant un application avec les paramètres --help-kde
et --help-qt
. Ici nous donnons à notre fenêtre de Konsole le titre 'X Log' et l'icône « log ». Comme mentionné ci dessus, vous pouvez utiliser ces options avec toutes les applications KDE, ksystraycmd les prend en compte pour créer l'icône de la boîte à miniature. Le paramètre -e
est spécifique à Konsole et lui dit de lancer la commande tail. Malgré sa complexité, on peut facilement mettre cette fenêtre dans la boîte à miniature avec ksystraycmd :
%
ksystraycmd
--hidden
--title
'X Log' \ konsole --icon log --caption 'XLog' \ --nomenubar --notabbar --noframe \ -e tail -f .xsession-errors
En plus d'être la commande la plus complexe que nous ayons utilisée, cet exemple montre l'option --hidden
qui lance la commande avec seulement l'icône de la boîte à miniature de visible. Cet exemple réalise notre but qui était de fournir un accès rapide au fichier de journal, mais on peut faire encore plus efficace en ne lançant le processus de konsole que lorsque il est visible. La commande est
%
ksystraycmd
--startonshow
\ --icon
log--tooltip
'X Log' \ konsole --icon log --caption 'X Log' \ --nomenubar --notabbar --noframe \ -e tail -f ~/.xsession-errors
L'ajout du paramètre --startonshow
demande à ksystraycmd de ne démarrer qu'avec l'icône de la boîte à miniature de visible (comme le paramètre --hidden
), et d'attendre que l'utilisateur active l'icône pour lancer la commande voulue. Nous avons également utilisé le paramètre --quitonhide
qui demande à ksystraycmd de terminer l'application si elle n'est plus visible. L'utilisation de ces deux paramètres permettent de ne pas gaspiller de ressources avec Konsole lorsque l'on ne l'utilise pas. Créer et détruire la fenêtre cible comme nous le faisons ici empêche ksystraycmd d'utiliser l'icône et le titre standard, il est alors nécessaire de les spécifier explicitement.
Dans tous les exemples précédents nous avons compté sur kstart et ksystraycmd pour trouver quelle fenêtre ils devaient affecter, et à moins qu'on ne leur dise le contraire, ils supposent que la première fenêtre qui apparaît est celle que nous voulons. Cette méthode est généralement suffisante car nous lançons l'application en même temps, mais cela peut échouer si plusieurs fenêtres sont ouvertes en même temps, comme lorsque que vous ouvrez KDE. Pour rendre nos commandes plus robustes nous pouvons utiliser le paramètre --window
. Cela spécifie le titre de la fenêtre cible. L'exemple suivant utilise le paramètre --window
pour s'assurer qu'une fenêtre particulière de Konsole est affectée :
%
kstart
--iconify
--window
'kstart_me' konsole --caption 'kstart_me' -e tail -f ~/.xsession-errors
Ici nous avons utilisée la technique éprouvée de spécifier un titre à la fois pour kstart et pour l'application cible. C'est généralement la meilleur façon d'utiliser kstart et ksystraycmd. Le paramètre --window
est disponible avec kstart et ksystraycmd
et peut être une expression rationnelle (par exemple, « window[0-9] ») ou bien un titre précis (les expressions rationnelles sont un puissant outil de correspondance de motif de chaînes de caractères, que vous retrouverez un peu partout dans KDE).
Parfois, la taille d'un écran ne suffit pas. Si vous utilisez beaucoup d'applications en même temps, et que vous vous retrouvez submergé par les différentes fenêtres, les bureaux virtuels sont la solution. Par défaut KDE possède quatre bureaux virtuels, chacun étant comme un écran distinct : vous pouvez ouvrir des fenêtres, les déplacer, changer le fond d'écran et les icônes de chaque bureau. Si vous connaissez le principe des terminaux virtuels, vous n'aurez pas de problème avec les bureaux virtuels de KDE.
Pour changer de bureau virtuel vous pouvez utiliser Ctrl+Tab de la même façon que vous utiliseriez Alt+Tab pour passer d'une fenêtre à l'autre (voir la section intitulée « Passer d'une fenêtre à l'autre ») : maintenez enfoncé Ctrl et pressez Tab. Une petite fenêtre apparaît, montrant vos bureaux virtuels, avec l'un d'eux surligné. Lorsque vous relâchez Ctrl, KDE passe sur ce bureau virtuel. Pour choisir un autre bureau, pressez à nouveau Tab tout en maintenant Ctrl.
Konqueror avec des paramètres simples
KDE inclut un gestionnaire de fichiers souple et puissant appelé Konqueror. Il vous permet de faire tout ce que vous désirez avec les fichiers enregistrés sur votre ordinateur, sur votre réseau ou même sur Internet. Il y a trop de fonctionnalités dans Konqueror pour les décrire ici, ceci n'est qu'un tour d'horizon. Si vous voulez plus d'informations sur ce que Konqueror peut faire, reportez vous au manuel de Konqueror en sélectionnant -> dans le menu de Konqueror. Vous pouvez également utiliser le module d'entrée/sortie d'aide dans Konqueror en saisissant help:/konqueror
dans la barre d'URL.
Lorsque vous ouvrez pour la première fois Konqueror dans le mode gestion de fichiers, vous pouvez voir deux panneaux : sur la droite, la vue du dossier ; sur la gauche, la barre latérale. La vue de dossier contient les icônes de chacun des éléments contenu dans le dossier courant, cela peut-être des fichiers ou d'autres dossiers. Un grand nombre de type de fichiers peut-être « prévisualisé » sans avoir à ouvrir une nouvelle application. Pour prévisualiser un fichier placez le curseur de la souris sur le nom du fichier pendant quelques secondes : une petite fenêtre va apparaître, montrant le contenu du fichier et d'autres informations utiles comme la taille et le propriétaire du fichier.
Vous pouvez ouvrir n'importe quel élément en cliquant (un seul clic - KDE n'utilise pas le double clic dans la configuration par défaut) sur l'icône du fichier. Les dossiers sont ouverts dans la même fenêtre, les fichiers sont soit ouverts avec le programme approprié, soit le gestionnaire de fichiers vous demande quel est le programme à utiliser. Par exemple, si vous n'avez pas de logiciel de traitement de texte installé pour ouvrir des documents Microsoft® Word, le gestionnaire de fichiers vous demandera ce qu'il faut faire.
Vous pouvez revenir au dossier ouvert précédemment en cliquant sur le bouton Précédent ou remonter dans le dossier parent en cliquant sur le bouton Dossier parent.
La barre latérale de Konqueror
Parcourir ses dossiers en utilisant la vue de dossier peut devenir impraticable. La barre latérale offre des raccourcis et des fonctions spéciales qui vous permettent de trouver plus facilement ce que vous cherchez.
Sur la gauche de la barre latérale se trouve un certain nombre de boutons, chacun ayant une icône différente.
Comme Konqueror (le gestionnaire de fichiers) sert également de navigateur Web, il inclut une gestion des signets. Vous retrouverez ici la même structure que dans le menu .
La barre latérale fournit ensuite une liste de tous les périphériques reconnu sur votre ordinateur. Ces périphériques peuvent être des volumes physiques — tel que votre disque dur, lecteur de CD-ROM ou lecteur de disquettes — ou alors des « volumes » virtuels — tels que des partages distants ou des partitions de disques durs.
Konqueror se rappelle des sites Web que vous avez visité et peut les lister soit par date, soit par ordre alphabétique, dans une structure arborescente. Vous pouvez changer la façon de trier en faisant un clic droit sur l'élément Historique et en sélectionnant . Cliquez avec le bouton gauche sur un élément (par exemple www.kde.org) et Konqueror vous montrera les documents que vous avez visité. Un autre clic gauche sur un document (par exemple index.html) ouvrira la page Web dans la vue de dossier.
Un clic droit sur un élément de l'historique, comme ->, ouvre un menu contextuel légèrement différent : vous trouverez aussi l'élément , qui ouvrira le site dans une nouvelle fenêtre.
L'élément Dossier personnel se trouve dans la barre latérale du panneau de navigation. Votre dossier personnel est le premier de la liste. En dessous se trouvent tous les dossiers se trouvant dans votre dossier personnel. Un clic gauche sur un de ces dossiers ouvrira le dossier dans la vue de dossier. Vous pouvez également travailler avec le menu contextuel des dossiers, créer des sous dossiers, et ainsi de suite.
Essayez de déposer un fichier musical (comme des fichiers MP3, Ogg ou .wav
) sur la barre latérale. Le fichier sera joué immédiatement.
Téléscripteur affiche une liste personnalisable de sources de nouvelles. Faites un clic droit soit sur le bouton Configuration ou sur le bouton d'une des sources de nouvelles (par exemple, KDE News, qui est habituellement prédéfinis) pour ajouter un nouveau téléscripteur de nouvelles.
Ici vous pouvez parcourir les services fournis par d'autres ordinateurs sur le réseau. Le démon Lisa doit être démarré pour fonctionner correctement. Le navigateur de réseau vous permet de voir une grande variété de services fournis par un ordinateur. Vous pouvez facilement parcourir des partages SMB, des sites HTTP, ou transférer des fichiers de manière sécurisée via FISH.
Sur un système de la famille UNIX®, tout est organisé dans un système de fichiers arboresent. Cette arbre doit avoir une racine, et elle est ici. Le bouton Dossier racine est similaire au Dossier personnel. La seule différence est que tous les dossiers sont affichés, pas seulement votre dossier personnel.
Ceci est en quelle que sorte le « reste ». Parcourez les différents éléments pour les découvrir. Si un CD audio est inséré dans votre lecteur de CD ou de DVD vous pourrez le parcourir et même plus grâce au navigateur de CD audio (vous pouvez même compacter des fichiers audio et les enregistrer sur votre disque dur avec cette fonction).
Pour sélectionner une seule icône maintenez enfoncé la touche Ctrl et cliquez sur l'icône que vous voulez sélectionner. Si vous désirez sélectionner plusieurs icônes, maintenez toujours Ctrl enfoncé pendant que vous cliquez sur d'autres icônes. Une fois qu'une ou plusieurs icônes sont sélectionnées vous pouvez faire ce que vous voulez avec. Si vous voulez les déplacer ou les copier, sélectionner les et faites les glisser (avec le bouton gauche enfoncé) à l'endroit voulu. Lorsque vous relâchez le bouton de la souris, un menu va apparaître vous proposant de , , ou de les fichiers sélectionnés. Vous pouvez également votre action.
Beaucoup d'autres actions peuvent être appliquées sur les fichiers sélectionnés en faisant un clic droit sur l'un d'entre eux, et en choisissant une action dans le menu qui apparaît (le contenu exact du menu dépend du type des fichiers sélectionnés, c'est pour cela qu'il s'appelle un « menu contextuel »).
Comme mentionné plus haut, vous pouvez lier des fichiers et des dossiers à n'importe quel endroit. Cela signifie que le dossier lié apparaîtra et ce comportera de la même façon que l'original, mais à un endroit différent et sans utiliser d'espace supplémentaire sur votre disque dur. Si par exemple vous avez un grand nombre de documents, mais que seuls peu d'entre eux sont utilisés régulièrement, vous pouvez les regrouper dans un dossier en créant des liens à l'intérieur de celui-ci.
Avant qu'un fichier ne soit réellement effacé dans le gestionnaire de fichiers de KDE, il sera déplacé dans le dossier de la Corbeille
pour vous donner la possibilité de le récupérer si vous l'aviez effacé par accident. La corbeille vous montrera tous les fichiers effacés. Vous pouvez sélectionner celui que vous souhaitez récupérer et le déplacer dans son emplacement d'origine comme décrit dans la section intitulée « Icônes ». Si vous faites un clic droit sur la corbeille et sélectionnez les fichiers se trouvant dedans seront effacés définitivement.
Aide supplémentaire
Comme mentionné dans l'introduction, le manuel de Konqueror contient bien plus d'informations sur les fonctionnalités offertes par celui ci. Vous pouvez le lire dans le Centre d'aide de KDE ou en saisissant help:/konqueror
dans la barre d'URL de Konqueror.
Kicker est le tableau de bord du lanceur d'applications de KDE. Par défaut, il apparaît au bas de l'écran et s'étire sur toute sa largeur, mais il est possible de le configurer. Kicker a quelque chose d'un guichet unique pour (presque !) tout ce que à quoi vous pourriez être amené à accéder rapidement. Outre le menu icône
où vous pouvez démarrer des applications, Kicker est également capable d'exécuter des applets intégrées comme les mini-bureaux, la barre des tâches ou l'horloge, ainsi que des extensions comme les mini-tableaux de bord. Avec toutes ces options, vous serez sans doute amené à configurer Kicker de façon qu'il fonctionne au mieux pour vous. La prochaine section décrit quelques moyens courants de personnaliser le tableau de bord.
Quand vous démarrez KDE, Kicker affiche quelques icônes à côté du menu . Vous pouvez les utiliser pour démarrer les applications qu'elles représentent. Pour voir quelle application est lancée par chaque icône, maintenez le curseur de la souris sur l'icône jusqu'à l'obtention d'une infobulle (une petite étiquette qui apparaît) vous indiquant le nom de l'application.
Comme il se peut que ces icônes par défaut ne représentent pas les applications que vous utilisez fréquemment, vous pouvez supprimer celles dont vous ne voulez pas et ajouter les icônes d'autres applications que vous employez. Pour supprimer une icône, cliquez avec le bouton Enlever le bouton Nom de l'application
dans le menu qui apparaît. Pour ajouter une nouvelle icône, cliquez avec le bouton de la souris sur une zone vide du panneau et suivez les éléments de menu . Cette opération vous conduit à une copie du menu , où vous pouvez trouver toutes les applications KDE. Par exemple, pour ajouter une icône pour le lecteur musical JuK, faites défiler les menus jusqu'à ->->. L'icône apparaît sur le tableau de bord dans l'espace sur lequel vous avez cliqué avec le bouton .
Kicker peut ajouter de nombreux types d'éléments ainsi que des icônes de lancement d'application. Vous pouvez trouver ces éléments en utilisant le même menu que précédemment, mais cette fois en sélectionnant ou . Les éléments dans la fenêtre sont de petits programmes qui peuvent résider sur le tableau de bord. Un exemple d'applet est la représentation des mini-bureaux, qui montre une petite image de chacun de vos bureaux virtuels. Pour plus d'informations sur les bureaux virtuels, reportez-vous à la section intitulée « Utiliser plusieurs bureaux ». Vous pouvez basculer sur un autre bureau virtuel en cliquant sur son image dans la représentation des mini-bureaux.
Vous pouvez trouver des informations sur les autres applets disponibles pour Kicker dans le manuel de Kicker. Saisissez simplement help:/kicker
dans la barre d'URL de Konqueror.
La boîte à miniatures est l'endroit où les programmes qui sont lancés, mais non directement nécessaires, sont conservés. Certains programmes (comme les lecteurs musicaux) y sont affichés, car vous souhaitez probablement les garder ouverts. Toutefois, pour qu'ils ne prennent pas trop d'espace sur votre écran, ils placent une icône dans la boîte à miniatures.
Quand vous cliquez avec le bouton
sur ce genre d'icône, un menu apparaît, où vous pouvez voir certaines options du programme (comme lecture, pause, arrêt, ... dans un lecteur musical).Quand vous cliquez dessus avec le bouton
, la fenêtre principale du programme apparaît. Si vous faites survoler l'icône à votre souris, une infobulle apparaît, avec quelques informations (dans le lecteur musical, des informations données comme le morceau en cours). Les programmes qui normalement prennent en charge les icônes de la boîte à miniatures sont les lecteurs multimédia, les clients de discussion, les assistants personnels numériques, ...Dans la plupart de ces programmes, vous pouvez configurer si vous voulez qu'une icône soit affichée ou non. Pour voir d'autres trucs et astuces concernant la boîte à miniatures, voyez la section la section intitulée « La boîte à miniatures ».
La barre des tâches est un composant du tableau de bord qui affiche un élément pour chaque fenêtre que vous avez ouverte. Vous pouvez utiliser la barre des tâches pour changer de fenêtre, en cliquant sur l'élément de la fenêtre que vous voulez activer. La barre des tâches comporte des éléments pour les fenêtres sur chaque bureau virtuel, y compris les fenêtres qui ont été minimisées.
Très souvent, il est utile de déplacer du texte ou un objet dans un programme, d'un endroit vers un autre. Il est aussi très courant de devoir dupliquer du texte, par exemple, si vous saisissez la même chose plusieurs fois. Le système utilisé pour ce faire est connu sous le nom de presse-papiers. Il y a deux manières légèrement différentes d'utiliser ce système, connues techniquement sous les termes de « sélection » et de « presse-papiers ». Nous les examinerons séparément :
Cette méthode utilise la souris pour copier du texte d'un endroit vers un autre. La méthode est la suivante :
sélectionnez le texte que vous voulez copier,
cliquez avec le bouton
de la souris à l'endroit où vous voulez que le texte soit copié. Il peut s'agir du même programme d'où vous avez copié le texte ou d'un autre programme.Avec cette méthode, vous pouvez copier du texte ou le « couper » (c'est-à-dire le supprimer d'un endroit et le déplacer vers un autre). Vous pouvez utiliser soit la souris et les éléments de menu ou le clavier avec la seconde méthode. Je décrirai les deux, avec l'élément de menu à utiliser, suivi du raccourci clavier qui agit de la même manière, comme suit :
-> (Ctrl+X)
Déplacement (action de « couper ») de texte
Sélectionnez le texte que vous voulez couper,
dans le, sélectionnez -> (Ctrl+X) : le texte est supprimé de son emplacement actuel,
positionnez le curseur du texte à l'endroit où vous voulez insérer le texte. Il peut s'agir de la même application d'où vous avez extrait le texte ou d'une autre application. Sélectionnez -> (Ctrl+V) : le texte apparaît à l'endroit où vous avez placé le curseur.
La copie de texte d'un endroit vers un autre est très similaire :
Copie de texte
sélectionnez le texte que vous voulez copier,
dans le menu, sélectionnez -> (Ctrl+C) : le texte sera copié dans le presse-papiers,
positionnez le curseur du texte à l'endroit où vous voulez insérer le texte. Il peut s'agir de la même application d'où vous avez extrait le texte ou entièrement d'une autre application. Sélectionnez -> (Ctrl+V).
Les instructions ci-dessus décrivent le comportement par défaut du presse-papiers. L'application Klipper, que vous pouvez ajouter comme applet dans le tableau de bord (voir la section intitulée « Configuration de Kicker » pour les instructions pour le faire), fournit quelques fonctionnalités utiles liées au presse-papiers, comme un historique du presse-papiers et la capacité de changer le comportement du presse-papiers ainsi que la sélection. Jetez un coup d'œil au Manuel de Klipper pour plus d'informations.
Informations connexes
Vous pourrez trouver plus d'informations sur Kicker, le tableau de bord de KDE, dans le Centre d'aide de KDE ou en saisissant help:/kicker
dans la barre d'URL de Konqueror.
Le Manuel de Klipper contient des informations sur les fonctionnalités avancées de gestion du presse-papiers dans KDE. Vous pouvez le consulter dans le Centre d'aide de KDE ou en saisissant help:/klipper
dans la barre d'URL de Konqueror.
Informations connexes
Bien que certaines informations ont été présentées ici, vous trouverez un peu plus d'informations sur Kicker, des options, des trucs et astuces, dans le manuel de Kicker. Vous pouvez y accéder par le Centre d'aide de KDE ou simplement en saisissant help:/kicker
dans la barre d'URL de Konqueror.
KDE offre différentes façons de lancer un programme. Vous pouver :
choisir simplement l'élément correspondant dans le menu ,
Lancer le programme depuis Konsole, ou en cliquant sur le menu et en choisissant (à moins que vous ne préfériez le raccourci clavier, qui est simplement Alt+F2),
créer un raccourci sur le bureau ou utiliser le lanceur rapide de Kicker.
Le menu fonctionne pour l'essentiel comme le menu Démarrer de Windows®, cependant il organise les programmes en fonction de ce qu'ils font. Les programmes du menu sont classés par catégories comme et . À l'intérieur de ces catégories, on trouve des menus de sous-catégories, comme , et . Dans les menus de sous-catégories se trouvent des lanceurs de programmes, qui, lorsque l'on clique dessus, lancent l'application correspondante.
Certains programmes ne disposent pas d'exécutable dans le menu . Pour chercher sur votre disque dur des applications supplémentaires, cliquez sur le menu , choisissez et saisissez kappfinder
. Dans Kappfinder, cliquez sur et le disque dur recherchera les programmes. Cliquez sur la case à cocher à côté de chaque programme à ajouter au menu et cliquez sur puis sur . Le menu possède à présent de nouveaux lanceurs de programmes dans les bons menus de catégories.
Des icônes de lancement de programmes peuvent aussi être placées sur le bureau. Pour créer une nouvelle icône de lancement, cliquez avec le bouton ->. Dans la boîte de dialogue des propriétés de KDesktop, saisissez le nom du programme dans l'onglet Général. Vous pouvez choisir, si vous le désirez, une icône personnalisée en cliquant sur l'icône comportant une roue dentée. Cliquez sur l'onglet Application et décrivez le programme à l'aide d'une courte phrase dans la zone de saisie Description. Dans la zone de saisie Commande, saisissez le nom du programme en faisant attention à la différence entre les majuscules et les minuscules, ainsi que les éventuelles options de ligne de commande que vous souhaitez utiliser. Choisissez et votre nouvelle icône de lancement de programme sera créée sur le bureau. Un simple clic sur la nouvelle icône de lancement suffit alors pour démarrer le programme associé.
de la souris sur le bureau et choisissezPour lancer un programme à l'aide de Konsole, cliquez sur le menu et choisissez ->->. Lorsque Konsole apparaît à l'écran, saisissez simplement le nom du programme que vous désirez démarrer (en prenant garde que l'interpréteur de commande bash utilisé par Konsole est sensible à casse) et appuyez sur la touche Entrée. Si vous n'êtes pas sûr du nom du programme, tapez les premières lettres et appuyez sur la touche Tab du clavier. Quand vous actionnez la touche de tabulation, bash (par l'intermédiaire de Konsole) essaye de deviner le nom du programme que vous souhaitez démarrer. S'il trouve plus d'une correspondance, une liste des programmes qui correspondent s'affichera dans le terminal. Saisissez le nom du programme qui figure dans la liste et appuyez sur Entrée pour le démarrer.
Quelle que soit la méthode que vous adoptez, lancer un programme est quelque chose de simple sous KDE. Dans le menu ou dans Konsole, un programme est toujours à portée de quelques clics ou de quelques touches.
Informations complémentaires
Consultez le manuel de Kicker pour plus d'information sur les possibilités du menu . On peut ajouter les applications en raccourcis ou les organiser dans des catégories d'application dans le menu vous pouvez voir le manuel de Kicker à travers le Centre d'aide de KDE ou en utilisant KIOslave de Konqueror en saisissant help:/kicker
dans la barre d'URL.
KDE offre une méthode unifiée pour ouvrir ou enregistrer des fichiers grâce au sélecteur de fichiers. Dans pratiquement chaque programme de KDE, vous trouverez un élément de menu -> et -> (ainsi qu'éventuellement ).
Cette boîte de dialogue est composée de trois ou quatre zones. Celle du haut est celle où l'on trouve les fonctions de navigation et de configuration. La zone principale, au milieu, est celle où tous les fichiers sont affichés en tant que icônes : on l'appelle la zone d'affichage des icônes. La zone du bas est celle où l'on peut saisir un nom de fichier ou des expressions de filtrage puis actionner ou .
De plus, on peut trouver deux zones encore plus sophistiquées, le panneau de navigation rapide et le panneau d'aperçus.
Les applications KDE sont conçues de façon à être aussi utiles et faciles à utiliser que possible « de série », mais elles offrent également un vaste choix d'options qui peuvent être modifiées pour que KDE s'adapte à vos exigences. Cela comprend les réglages qui affectent l'ensemble de KDE (cf. Chapitre 5, Le Centre de configuration de KDE), mais également un jeu d'options de configuration propre à chaque application auquel on peut accéder au moyen de l'élément de menu ->. Il en va de même pour chaque application de KDE ce qui permet de trouver facilement la boîte de dialogue de configuration d'une application donnée.
Sur la gauche de la boîte de dialogue de configuration, on trouve une liste de sections. En cliquant sur une de ces sections, on affiche la page de configuration de cette section dans la partie de droite de la boîte de dialogue. Vous pouvez changer ces options en fonction de vos préférences.
Quand vous avez effectué les modifications souhaitées, vous pouvez cliquer sur pour enregistrer vos changements et fermer la boîte de dialogue de configuration. Si vous souhaitez voir l'effet de vos modifications sans pour autant fermer la boîte de dialogue de configuration, cliquez sur le bouton . C'est utile lorsque vous n'êtes pas sûr des changements que vous venez de faire et qu'il se peut que vous vouliez revenir en arrière, car la boîte de dialogue reste ouverte et il ne restera alors qu'à remettre les options originales en place.
Si vous décidez que vous ne souhaitez pas conserver les changements que vous venez de faire, cliquez simplement sur pour fermer la boîte de dialogue sans enregistrer vos changements.
La plupart des applications de KDE offrent des raccourcis claviers pour les actions principales que l'application permet. Si vous vous rendez compte que vous n'appréciez pas les raccourcis par défaut, ou qu'ils entrent en conflit avec les raccourcis d'une autre application (éventuellement une application qui ne fait pas partie de KDE), vous pouvez les changer avec l'élément de menu ->. La boîte de dialogue de l'application intitulée Configurer les raccourcis clavier apparaît alors. À titre d'exemple, ajoutons un raccourci pour l'action de Konqueror, de manière à pouvoir envoyer facilement les emplacements des pages intéressantes à des amis en n'appuyant que sur une touche (ou deux ) :
Ouvrez la boîte de dialogue Configurer les raccourcis clavier comme décrit auparavant.
Choisissez Envoyer le lien... dans la liste principale (vers le milieu, dans la section Konqueror).
Dans la zone Raccourci pour l'action choisie, choisissez Personnalisé, puisque nous associons à cette action un raccourci choisi par nos soins.
Une petite boîte de dialogue de saisie du raccourci apparaît alors. Saisissez simplement Ctrl+E (ou n'importe quelle combinaison de touches devant servir de raccourci) et la boîte de dialogue disparaît. L'icône « de touche » de la boîte de dialogue Configurer les raccourcis clavier affiche à présent le nouveau raccourci.
Si vous vous êtes trompé, ou si vous avez changé d'avis sur le raccourci à utiliser, cliquez sur l'icône de touche qui affiche le raccourci courant. La boîte de dialogue des raccourcis réapparaît et vous pouvez appuyer sur la combinaison de touches souhaitée.
Pratiquement chaque application KDE a une ou plusieurs barres d'outils en haut de la fenêtre de l'application, sous le menu. La barre d'outils contient des icônes (des boutons de barre d'outils) qui représentent des actions couramment utilisées ainsi que des réglages de configuration. La fenêtre de KMail, par exemple, possède une barre d'outils qui contient des boutons pour entre autres Nouveau message, Relever le courrier dans. Chacune de ces actions est quelque chose que l'on fait souvent, c'est pourquoi l'on a à la fois des boutons de barre d'outils et des éléments de menus (Nouveau message se trouve dans -> et Relever le courrier dans se trouve dans ->).
Tout le monde n'est cependant pas d'accord sur ce qui est couramment utilisé (personnellement, je n'utilise jamais le bouton de barre d'outils Nouveau message ni l'élément de menu correspondant, je passe par le raccourci clavier Ctrl+N). Chaque barre d'outils peut être personnalisée de manière à ce que l'écran n'est pas encombré par des choses dont vous n'avez pas besoin. Par ailleurs, on peut généralement définir quelles barres d'outils sont affichées et comment.
Le point le plus facile à personnaliser dans les barres d'outils d'une application donnée est de faire en sorte qu'elles s'affichent ou ne s'affichent pas. La plupart des applications ont un menu -> où vous pouvez choisir quelles barres d'outils seront affichées et quelles barres d'outils ne le seront pas. Konqueror comporte quatre barres d'outils : Barre principale, Barre d'outils supplémentaire, Barre d'URL et Barres de signets. Il peut être pratique de désactiver la barres de signets pour gagner de la place à l'écran. Pour cela, cliquez sur le menu , choisissez et décochez la case en face du choix en cliquant simplement sur l'élément de menu.
S'il n'y a pas de menu , vous pouvez également cliquer avec le bouton de la souris sur la barre d'outils elle-même et choisir le sous-menu dans le menu contextuel correspondant.
Le même menu contextuel , auquel on accède avec le bouton de la souris, permet de personnaliser d'autres propriétés de la barre d'outils :
son orientation, ce qui permet par exemple de la placer à gauche, à droite ou en bas de la fenêtre au lieu qu'elle soit en haut de la fenêtre,
son orientation, de manière à ce que la barre d'outils « flotte » dans une fenêtre séparée que l'on peut déplacer indépendamment,
son orientation, de manière à ce que la barre d'outils soit écrasée sous la forme d'une petite poignée horizontale que l'on peut réouvrir en double-cliquant dessus (ce n'est pas tout à fait la même chose que de faire s'évanouir complètement la barre d'outils, car il est plus simple de la faire réapparaître),
l'apparence du texte à côté, en-dessous ou à la place des boutons de la barre d'outils,
la taille des boutons (s'ils ne sont pas supplantés par du texte).
La barre d'outils est conçue pour les actions que l'on exécute souvent, on peut donc demander ce qu'il convient de faire lorsqu'elle comprend des boutons comme Couper que l'on n'utilise pas, ou au contraire si l'on veut un bouton Couper dans la barre d'outils mais que l'application n'en propose pas. C'est là que la boîte de dialogue de personnalisation entre en scène — elle offre un contrôle total sur les actions disponibles dans chaque barre d'outils.
Choisissez -> dans le menu de l'application ou dans le menu contextuel de la barre d'outils elle-même. La boîte de dialogue de configuration des barres d'outils s'affiche. Elle comporte une liste déroulante dans laquelle on peut choisir quelle barre d'outils on personnalise et deux listes — une liste des actions disponibles et une liste de actions utilisées dans la barre d'outils.
Il y a souvent beaucoup plus d'actions disponibles (Activer l'onglet 12, par exemple) que l'on n'aura jamais besoin dans la barre d'outils ou même dont on connaissait l'existence dans l'application. La boîte de dialogue de personnalisation des barres d'outils permet de s'en apercevoir. Vous pouvez faire glisser les actions depuis une liste vers l'autre, réarranger les boutons de la barre d'outils ou changer l'icône d'une action donnée. Cela permet de faire glisser les actions dont on ne veut pas hors de la barre d'outils vers la liste des actions disponibles ; de même, les actions qu'on veut vraiment peuvent être glissées dans la barre d'outils. En cliquant sur dans la boîte de dialogue, la barre d'outils est immédiatement remise à jour avec les nouvelles actions préférées.
Certains éléments spéciaux peuvent se retrouver dans la liste de la barre d'outils courante :
des séparateurs, qui existent en deux versions :
Un séparateur de ligne apparaît comme une ligne entre deux boutons d'actions.
Un séparateur apparaît comme un espace plus vaste entre deux boutons d'actions.
<Fusion>, qui est un élément spécial qui permet à des modules externes et à d'autres composant chargés dynamiquement d'insérer eux aussi leurs actions dans la barre d'outils. Ce n'est en général pas une bonne idée de le supprimer, car on ne peut plus l'obtenir à nouveau.
Liste d'actions, suivi d'un suffixe (il y a un viewmode_toolbar dans Konqueror) et qui représente lui aussi une liste d'actions qui peuvent être insérées par des modules externes.
Quand on clique sur une action de la liste des actions courantes, une description de cette action s'affiche dans la boîte de dialogue. Cette description vous prévient si c'est une mauvaise idée de supprimer l'action.
Si vous n'aimez pas le glisser-déposer, quatre boutons au centre de la boîte de dialogue vous permettent de déplacer l'action sélectionnée d'une liste à l'autre et de monter ou de descendre l'action actuellement sélectionnée dans la liste. Ici il est possible de restaurer la barre d'outil par défaut dans le but de récupérer une action important que vous auriez accidentellement effacer comme une <fusion>.
Table des matières
Le Centre de configuration de KDE
Le Centre de configuration de KDE est l'endroit où vous rendre pour changer tout paramètre affectant votre environnement KDE. Vous pouvez l'ouvrir en passant par l'entrée du menu menu , ou directement avec son nom en ligne de commande, kcontrol
.
Les paramètres sont divisés en plusieurs catégories majeures, chacune contenant plusieurs pages de paramètres. Pour afficher une page de paramètres, étendez la catégorie majeure en cliquant sur le bouton + qui se trouve à côté, puis en sélectionnant le nom de la page que vous désirez. La page de paramètres apparaît alors sur la droite, et vous pouvez en modifier le contenu comme bon vous semble. Aucun changement ne prend effet tant que vous n'avez pas cliqué sur le bouton . Si, après avoir modifié des paramètres, vous décidez de revenir à l'ancienne configuration, il vous suffit de cliquer sur le bouton .
Si vous avez besoin de plus d'aide concernant une page en particulier, rendez-lui une petite visite, puis cliquez sur l'onglet Aide. Vous pourriez également vouloir jeter un œil au manuel du Centre de configuration de KDE, accessible dans le menu ->.
Vous trouverez ici les paramètres qui changent la façon dont votre bureau KDE et les applications se présentent.
Cette section contrôle la couleur ou l'image affectée à l'arrière-plan de votre bureau (fond d'écran). Ces paramètres peuvent être appliqués à tous les bureaux virtuels, ou à celui spécifié. Une gamme de fonds d'écran est fournie avec KDE, à laquelle vous pouvez ajouter les vôtres.
C'est ici que vous pouvez modifier les couleurs des applications KDE. Par défaut, il y a un grand nombre de configurations des couleurs installées avec KDE, et vous pouvez en trouver d'autres sur le site kde-look.org. Vous pouvez également créer les vôtres. Autrement, vous pouvez modifier le contraste et préciser si vous souhaitez que les couleurs KDE soient appliquées aux applications indépendantes de KDE, ce qui rend l'allure globale plus homogène.
Vous pouvez contrôler ici les différents paramètres concernant les polices des applications KDE. Vous pouvez également modifier les paramètres d'anticrènelage (anti-aliasing), et en particulier la liste des polices auxquelles les paramètres d'anticrènelage ne doivent pas s'appliquer.
C'est dans cette section que vous pouvez gérer les thèmes d'icône et autres paramètres liés. De nouveaux thèmes peuvent être téléchargés depuis le site kde-look.org et installé ici même. Réciproquement, vous pouvez retirer des thèmes d'icône en les surlignant dans la liste puis en cliquant sur « Supprimer le thème ». Vous pouvez également régler la taille des icônes pour différentes utilisations dans KDE, ainsi que les effets à y appliquer.
C'est ici que vous pouvez modifier le type du curseur et/ou de la barre des tâches indiquant que le lancement d'une application est en cours. Vous pouvez également indiquer ici la durée de vie de ce témoin. Par exemple, la configuration par défaut prévoit un curseur rebondissant d'une durée de vie de 30 secondes ou égale au temps de chargement de l'application.
C'est ici que vous pouvez configurer les options concernant votre économiseur d'écran. Vous pouvez configurer le temps d'attente avant son déclenchement, et si son extinction nécessite un mot de passe.
C'est ici que vous pouvez installer, retirer et tester les écrans de démarrage s'affichant au démarrage de KDE. Vous pouvez en télécharger d'autres depuis le site kde-look.org.
Cette section vous permet de modifier le style des composants. KDE s'accompagne d'un panel de styles, et vous pouvez en trouver d'autres sur le site kde-look.org. Vous pouvez également activer ou désactiver des options de l'interface comme les menus transparents, l'affichage d'icônes sur les boutons et les astuces. Certains styles ont plus d'options de configuration que d'autres.
C'est ici que vous pouvez créer et gérer les thèmes composés des paramètres personnalisés. Ils sont composés de fonds d'écran, de couleurs, de styles d'éléments graphiques de KDE, d'icônes, de polices et des économiseurs d'écran que vous souhaitez afficher. Ceci vous permet d'enregistrer vos apparences préférées et d'en disposer d'un simple clic de souris.
Ici vous pouvez configurer la décorations des fenêtres. Vous pouvez aussi bien modifier le style des boutons que personnaliser leur position. Certaines décorations des fenêtres auront plus d'options de configuration que d'autres.
Informations complémentaires
Si le Centre de Configuration de KDE ne propose pas les paramètres que vous cherchez, vous pourriez être amené à modifier manuellement un fichier de configuration. Consultez le fichier la section intitulée « Fichiers de configuration à modifier à la main » pour de plus amples informations sur la procédure à suivre.
Si vous aimez modifier l'apparence de votre bureau KDE, vous pouvez trouver une pléthore de thèmes et styles sur le site kde-look.org.
C'est ici que vous pourrez trouver les paramètres de configuration de l'apparence et du comportement de votre bureau KDE.
Ici vous pouvez configurer le comportement de votre bureau. C'est là que vous irez pour configurer des options comme afficher ou non les icônes du bureau, afficher les astuces et régler la disposition des icônes. Vous pouvez aussi indiquer si vous souhaitez prévisualiser certains types de fichier sur le bureau et pour quels périphériques vous aimeriez voir une icône.
C'est ici que vous indiquerez le nombre souhaité de bureaux virtuels ou espaces de travail, ainsi que leurs noms. Par défaut, KDE propose quatre bureaux virtuels et vous pouvez en définir jusqu'à 20. Vous pouvez également activer la commande de changement de bureau, qui se fait à l'aide de la molette de votre souris.
Ici vous pouvez modifier les options relatives à Kicker et tout autre panneau KDE. Parmi ces options se trouvent la taille, la position, la longueur et le masquage. Vous pouvez également modifier l'apparence d'un panneau à l'aide de la transparence, d'une image de fond et du grossissement des icônes. C'est aussi ici que vous pouvez configurer diverses options des menus comme la liste des applications que vous souhaitez voir apparaître dans votre menu .
Le module de la barre des tâches vous permet de configurer les options de votre barre des tâches. Vous pouvez indiquer si elle doit afficher les fenêtres de tous les bureaux, grouper les tâches similaires mais également associer une action à chaque bouton de votre souris.
C'est là que vous pourrez configurer les options du comportement du gestionnaire de fenêtres de KDE, KWin. Il est extrêmement paramétrable et propose des fonctionnalités avancées comme la prévention du vol du focus ainsi que différentes politiques pour la gestion du focus comme le suivi du pointeur de souris. Vous pouvez également associer des actions aux touches du clavier et aux évènements de la souris.
Ceci est un assistant de configuration avancée dans lequel vous pouvez configurer les options du comportement de fenêtres spécifiques. Il y a ici de nombreuses options pour ajuster l'agencement de vos fenêtres comme la position de leur apparition à l'écran, ou encore si elles doivent figurer dans la barre des tâches ou dans son aperçu des bureaux.
Dans cette section vous pouvez configurer les paramètres liés à Internet et au réseau sous KDE.
Ici vous pouvez modifier les options avancées de réseau comme les temps d'attente de connexion aux serveurs (timeout). Dans la plupart des cas vous devez laisser la configuration par défaut, à moins que vous sachiez vraiment ce que vous faites.
Le partage de bureau vous permet d'inviter quelqu'un à partager votre session ou encore de vous connecter à distance à votre machine. Vous utiliserez alors un client VNC comme l'application de connexion à un bureau distant pour KDE (krdc). Ceci peut s'avérer fort utile lorsque vous avez besoin d'une assistance pour réaliser une tâche.
Ici vous pouvez créer et gérer des invitations, mais aussi établir votre politique de sécurité concernant les connexions non désirées. Vous pouvez également préciser si vous souhaitez qu'une image de fond soit affichée et le port que devra écouter le service.
Cette partie vous permet de configurer le partage de fichier via Samba (Microsoft® Windows®) et NFS (UNIX®). Pour apporter des modifications à ce module, vous devez avoir le mot de passe de l'administrateur ou root. C'est ici que vous devez indiquer si les utilisateurs sont autorisés à partager des fichiers sans connaître le mot de passe root, et lesquels. Vous pouvez également préciser quels dossiers peuvent être partagés, avec quel type de partage et qui est autorisé à voir ces partages.
Ici vous pouvez configurer les options relatives à la navigation parmi les partages en réseau dans Konqueror. Ce dernier est capable de parcourir un certain nombre de partages en réseau et de manipuler des fichiers distants comme s'ils ne l'étaient pas. Vous pouvez le configurer pour qu'il retienne vos identifiants et mots de passe préférés de façon à rendre transparente votre connexion aux partages Windows® (Samba). Vous pouvez également préciser quels types de partages en réseau vous souhaitez pouvoir parcourir, que ce soit via FTP, NFS ou SMB.
Ce module vous permet de configurer les options relatives au démon talk hérité du monde UNIX®. C'est un simple programme de discussion en réseau qui s'exécute dans un terminal, prévu pour fonctionner sur un réseau local. Parmi ses fonctionnalités on trouve la possibilité de créer une « machine à répondre » qui vous enverra par courrier électronique les messages que l'on vous laisse, ou encore le transfert des messages vers un autre poste.
Ici vous pouvez configurer KDE pour le connecter à un serveur mandataire plutôt que de le connecter directement à Internet. Cette fois encore vous laisserez généralement les options configurées par défaut, à moins que vous sachiez vraiment ce que vous faites. Si vous utilisez effectivement un serveur mandataire, votre administrateur réseau vous donnera les informations nécessaires à cette configuration.
L'accès au module de configuration de Samba nécessite d'être root
ou d'avoir les droits d'administration. Ce module est un outil de configuration avancée qui permet de contrôler la sécurité de Samba, les partages, les utilisateurs et les imprimantes à travers une interface graphique intuitive. C'est un outil puissant rendant possible toutes les configurations, depuis le simple partage de fichiers et d'imprimantes jusqu'à l'utilisation de Samba comme contrôleur de domaine de type Microsoft®.
Avec Zeroconf, il est possible de rechercher de services sans annuaire. Vous pouvez, par exemple, parcourir votre réseau local en utilisant le DNS « multicast ».
Ce module regroupe les options de configuration de Konqueror en tant que navigateur Web. Les options habituelles que vous vous attendriez à trouver dans un navigateur comme la configuration des cookies, du cache et de l'historique se trouvent bien là, tout comme les sections permettant la modification des raccourcis clavier, des modules externes et des polices.
Ici vous pouvez configurer différents profils pour votre carte Wireless, de façon à changer rapidement les paramètres dans le cas où vous vous connectez à différents réseaux. Vous pouvez sélectionner un profil pour qu'il soit chargé automatiquement au démarrage de KDE.
Dans cette section vous pouvez modifier les options avancées de KDE comme les associations entre les applications et les types de fichier.
Le sélecteur de composants vous permet de sélectionner les applications par défaut que vous souhaitez utiliser pour différents services. Vous pouvez définir ici vos client de messagerie électronique, éditeur de texte, client de messagerie instantanée, émulateur de terminal, et navigateur Web. Par exemple, si vous préférez utiliser Xterm, Vim or Mozilla, c'est ici que vous devez le spécifier.
C'est ici que vous pouvez configurer tout ce qui concerne les associations entre les types de fichiers et les applications. Vous pouvez sélectionner un type de fichier et sélectionner les applications avec lesquelles vous pourrez l'ouvrir. Vous pouvez également sélectionner les icônes représentant chaque type de fichier et si elles doivent s'afficher de manière intégrée ou séparée.
Ici vous pouvez configurer le comportement de Konqueror en tant que gestionnaire de fichiers. Parmi les nombreux paramètres on notera le choix des polices employées, leurs tailles, les aperçus à travers les divers protocoles réseau, et enfin les menus contextuels. Konqueror est un outil de gestion de fichier extrêmement puissant et tout autant paramétrable, proposant une pléthore d'options. Pour plus d'informations, veuillez consulter le manuel de Konqueror.
Ici vous trouverez les paramètres relatifs à l'utilisation de la mémoire par Konqueror. Réduire l'utilisation de la mémoire vous permet de choisir si des instances séparées de Konqueror seront lancées ou si toute nouvelle fenêtre se ralliera à la même instance, ce qui aura pour effet de diminuer l'utilisation de la mémoire. Vous pouvez également choisir qu'après le démarrage de KDE, Konqueror soit préchargé, et ainsi en réduire le temps de démarrage.
À rédiger
Ce module de gestion des services affiche une première liste statique des services démarrés à la demande et une seconde liste contenant les services que l'utilisateur peut manipuler. Les services de la première liste ne peuvent ni être modifiés, ni être changés. En revanche, vous pouvez démarrer ou arrêter les services de la seconde liste, et indiquer si vous souhaitez qu'ils soient lancés au démarrage de KDE.
Ici vous pouvez configurer la manière dont KDE gère les sessions. Vous pouvez lui demander de se souvenir de l'état de votre session précédente de manière à ce qu'il vous la restitue, ainsi que les applications restées lancées, à votre prochaine connexion. Vous pouvez également établir la liste des applications que vous ne souhaitez pas voir ainsi restaurées, voire désactiver la restauration des applications.
Ce module vous permet de configurer le vérificateur orthographique de KDE. Il vous permet de choisir le correcteur orthographique auquel KDE fera appel et d'indiquer quels types d'erreur il recherchera, mais aussi le dictionnaire employé par défaut. KDE sait exploiter à la fois ASpell et ISpell.
Ce module vous permet de configurer l'utilisation de Vim comme composant intégré. Pour cela, vous devez détenir une version récente de Gvim ou de Kvim. Vous pouvez configurer l'apparence de l'éditeur et choisir quel binaire de vim utiliser.
Dans cette section vous pouvez changer les paramètres liés aux périphériques comme les claviers et manettes de jeu.
Ici vous pouvez modifier les paramètres relatifs à la taille, l'orientation et la vitesse de rafraîchissement de l'image, puis préciser si vous souhaitez voir ces modifications appliquées au démarrage de KDE. Dans l'onglet Contrôle de l'énergie vous pouvez configurer les options de la gestion de l'énergie pour votre écran, comme le passage à un écran noir.
Cette section vous permet de configurer votre joystick et tester qu'il fonctionne correctement. Vous pouvez également le calibrer et spécifier manuellement les caractéristiques du périphérique qui sera votre joystick s'il n'a pas été correctement détecté automatiquement.
Ce module vous permet de configurer les paramètres basiques d'un clavier, incluant le délai avant répétition d'une touche et l'état du verrouillage numérique (numlock) au démarrage de KDE.
Ici vous pouvez configurer les paramètres liés à votre périphérique de pointage (souris et autres). Vous pouvez inverser l'ordre des boutons, le sens de défilement et modifier le comportement des icônes cliquables. Vous pouvez également prévisualiser et installer des thèmes de pointeurs, et en sélectionner un. L'onglet Expert vous permet d'ajuster un peu plus précisément les paramètres de votre périphérique de pointage.
Cet assistant vous permet de configurer des imprimantes via un certains nombre de systèmes d'impression. Vous pouvez ajouter des imprimantes locales et distantes, vérifier l'état des travaux d'impression en cours et regarder les propriétés d'une imprimante.
Cette section ne contient qu'un seul module, Batterie de portable. Vous pouvez configurer l'apparence et le comportement de l'application de surveillance de la batterie Klaptopdaemon. Vous pouvez sélectionner les icônes représentant les différents états d'épuisement de l'énergie et configurer la notification de certains évènements. Dans le cas où votre réserve d'énergie descend en dessous d'un seuil critique vous pouvez configurer le démon pour qu'il suspende ou éteigne votre ordinateur portable de manière à enregistrer vos données restées en mémoire.
Dans cette section, vous pouvez configurer les options relatives à votre région du monde et aux particularités locales, mais également les paramètres d'accessibilité pour les personnes handicapées.
Ici vous pouvez configurer les options pour les utilisateurs qui ont des difficultés à entendre les sons systèmes ou pour utiliser le clavier. Vous pouvez configurer la cloche système pour qu'elle envoie un signal visuel comme un flash à l'écran ou une inversion rapide des couleurs. Vous pouvez également configurer les options d'accessibilité du clavier comme rendre les touches persistantes, augmenter le temps d'attente avant la répétition d'un caractère, ou encore la ralentir.
Ce module vous permet de configurer les options spécifiques à votre situation géographique comme la langue, la devise et le format de la date. Pour que d'autres langues soient disponibles, veuillez installer le paquetage kde-i18n correspondant à votre distribution.
Ici vous pouvez configurer les actions permettant de lancer des applications et des commandes, comme les mouvements de souris et les raccourcis clavier.
C'est dans ce module que vous pouvez configurer Kxkb, une application gérant le passage d'une disposition du clavier à une autre en utilisant l'extension xkb de X Window System®. Elle vous permet d'effectuer ce changement via un petit indicateur ou un raccourci clavier. Vous pouvez activer / désactiver des dispositions de claviers dans cet assistant, mais aussi en ajouter de nouvelles. Une des plus puissantes fonctionnalités est celle qui permet de configurer le changement de disposition globalement, au niveau de chaque application ou même de chaque fenêtre.
Ici vous pouvez configurer les raccourcis clavier dont la portée se fera sur tout KDE. Il existe plusieurs groupes de raccourcis prédéfinis que vous pouvez utiliser si êtes déjà habitué à un autre environnement comme Windows® ou Mac® OS. Si vous le souhaitez, vous pouvez générer vos propres groupes et touches de modification.
Dans cette section, vous pouvez configurer les options de sécurité et de confidentialité comme l'usage du chiffrement, l'activation du gestionnaire de comptes de KDE, renseigner votre identité et gérer les caches.
Ce module vous permet de configurer le protocole SSL utilisé par la plupart des programmes de KDE, ainsi que gérer vos certificats personnels et les autorités de certification connues.
Ici vous pouvez modifier la configuration du gestionnaire de comptes de KDE.
Le but du gestionnaire de comptes de KDE est de fournir un stockage sécurisé pour vos mots de passe et données de formulaires. Vous pouvez groupé différents mots de passe dans plusieurs compte et chacun s'ouvrira avec un mot de passe maître (que vous ne devez pas oublier !). Le compte par défaut s'intitule « kdewallet ». Vous pouvez en créer un nouveau pour vos mots de passe locaux ou accepter le compte par défaut pour toutes vos données dans la section « Sélection automatique du compte ».
Des programmes KDE comme Konqueror, Kmail et Kopete sont compatibles avec le gestionnaire de comptes. Tous vous demanderons, au moins une fois, la permission d'accéder au compte. Vous pouvez définir différents niveaux d'accès, comme « toujours accepter », « accepter une fois », etc. Si vous voulez changer ce niveau, dans l'onglet « Contrôle d'accès », vous pourrez supprimer l'entrée du programme et sélectionner une autre niveau la prochaine fois que celui-ci demandera l'accès au compte.
Pour activer le sous-système de compte pour KDE, cochez la case Activez le sous-système de compte pour KDE. Décochée, elle désactive le sous-système sur votre système.
Par défaut, le gestionnaire de comptes de KDE reste ouvert jusqu'à la fermeture de la session mais vous pouvez changer cela dans la section Fermer le compte. Il est possible de le fermer après une certaine durée d'inactivité, lorsque l'économiseur d'écran démarre ou lorsque la dernière application arrête de l'utiliser.
Comme vous pouvez avoir plusieurs comptes, la Sélection automatique de compte permet de démarrer KDE avec un compte spécifique.
Par défaut, le gestionnaire de comptes de KDE apparaîtra dans votre boîte à miniatures mais vous pouvez le cacher. Décochez Afficher le gestionnaire dans la boîte à miniatures pour qu'il soit toujours invisible ou cochez Cacher l'icône de la boîte à miniatures quand le dernier compte est fermé pour le cacher seulement lorsque tous les comptes sont fermé. Ces éléments se trouvent dans la section Gestionnaire de comptes.
Ici, vous pouvez établir les règles que les programmes de KDE devront respecter quant à l'utilisation du gestionnaire.
Ici, vous pouvez changer les informations personnelles qui seront utilisées dans les logiciels de messagerie et les traitements de texte. Pour modifier le mot de passe de votre compte, cliquez sur le bouton .
Ce module permet d'effacer les traces laissées par KDE sur votre système comme les historiques de commandes lancées, ou le cache web.
Ce module vous permet de configurer les aspects de votre système comme le gestionnaire de démarrage (bootloader) et le noyau, et vous aide à effectuer des tâches système essentielles. La plupart de ces sections requerront le mot de passe root ou administrateur pour effectuer tout changement.
Si vous utilisez le bien connu LILO comme gestionnaire de démarrage, cette section vous permet de le configurer. Vous pouvez choisir l'endroit où il sera installé, régler le temps d'attente avant que LILO n'effectue un démarrage par défaut, et même ajouter ou supprimer des images de noyaux dans la liste des démarrages possibles.
Ce module de configuration vous permet de configurer les paramètres de la date et de l'heure système. Vous pouvez modifier la date et l'heure mais aussi le fuseau horaire courant.
Ici vous pouvez configurer à la fois vos polices propres et celles du systèmes. Cet assistant vous permet d'installer de nouvelles polices, de les prévisualiser et d'en supprimer. Par défaut ce sont les polices personnelles qui sont affichées. Pour modifier les polices systèmes, cliquez sur le bouton .
Ce module de configuration vous permet de configurer les touches spéciales du claviers d'un portable IBM Thinkpad. Pour utiliser ces fonctionnalités, il faut que vous installiez le module « nvram » pour votre noyau.
Si vous lancez KDE sous Linux®, il existe un module pour le Centre de configuration de KDE qui vous permettra de créer ou modifier les fichiers de configuration du noyau Linux®. Cet outil de configuration est compatible avec les noyaux antérieurs à la version 2.5.
Ce module vous permet de configurer le gestionnaire de connexion de KDE nommé kdm. kdm est un gestionnaire de connexion puissant, proposant un grand nombre d'options. Il gère le changement d'utilisateur, les connexions graphiques à distance, et son apparence peut être totalement personnalisée. Pour de plus amples informations, veuillez lire le manuel de kdm.
Cet assistant vous permet d'indiquer les endroits par défaut où seront conservés certains fichiers importants. Le dossier de bureau (Desktop) contient tous les fichiers présents sur votre bureau. Le dossier Démarrage automatique contient les fichiers ou les liens vers les fichiers que vous souhaitez voir exécutés au démarrage de KDE, et enfin Dossier des documents est le dossier par défaut qu'utilisent les applications KDE pour stocker et chercher un fichier.
Ce module de configuration vous permet de configurer des fonctionnalités spécifiques à l'ordinateur portable Sony Vaio. Si vous possédez un tel portable, vous devrez installer le pilote « sonypi » pour utiliser cette section.
Ce qui suit est une brève description de quelques applications de base de KDE. Pour plus d'informations sur l'une de ces applications, veuillez vous référer aux liens recommandés pour chaque élément.
Le gestionnaire de fichiers de KDE, navigateur internet, client FTP et bien d'autres choses encore. Konqueror est le canevas pour toutes les technologies récentes de KDE, des modules d'entrée / sortie (KIO slaves, qui fournissent des mécanismes d'accès aux fichiers) aux composant incorporés (embedding), lui permettant d'être une application d'affichage universelle, capable d'afficher divers fichiers images ainsi que des documents.
Site web : http://konqueror.org,
Consultez le manuel en saisissant help:/konqueror
dans la barre d'URL de Konqueror, ou en le choisissant dans le Centre d'aide de KDE.
L'éditeur de texte avancé et multivues de KDE. Kate est excellent pour des choses allant de l'affichage de code source HTML d'une page web jusqu'à la gestion de code avancée en C++, PHP et XML avec son moteur de coloration syntaxique puissant et l'option de pliage du code. Kate est une application particulièrement rapide, capable d'ouvrir de grands fichiers en quelques secondes, ou encore d'afficher une grande quantité de vues afin de voir simultanément plusieurs instances du même document (ou des mêmes documents) à n'importe quel moment.
Site web : http://kate.kde.org
L'émulateur de terminal X de KDE. Konsole, comme beaucoup d'applications KDE, est extrêmement configurable ; tandis que vous créez votre propre session utilisateur, vous pouvez également ouvrir des session de consoles Linux®, des sessions shell, ou des sessions standard root
et des sessions sudo.
Site web : http://konsole.kde.org
Guide de l'utilisateur Chapitre 13, Introduction à Konsole
Le tableau de bord de KDE, utilisé pour gérer vos applications en cours d'exécution, des minibureaux vous permettant de basculer entre vos bureaux, des boutons de lancement rapide agissant comme un lanceur d'applications, et bien d'autres choses encore.
Voyez le Chapitre 3, Le tableau de bord et le bureau pour modifier certains de ses réglages.
Une interface graphique pour le très puissant DCOP (Desktop COmmunications Protocol). DCOP fournit un protocole complet pour les communications interprocessus entre les applications KDE. Tandis que c'est de plus en plus utile pour les programmeurs KDE, c'est également bénéfique pour l'utilisateur ordinaire qui veut également créer un script, ou, disons, un thème SuperKaramba.
Dans le guide de l'utilisateur, voyez la section intitulée « Scriptage du bureau » et la section intitulée « KDialog »
Autre Documentation : http://developer.kde.org/documentation/library/kdeqt/dcop.html
Le centre de configuration de l'environnement de bureau KDE. Vous pouvez modifier une myriade de paramètres, allant des thèmes des fontes et économiseurs d'écran, à la sécurité internet et l'administration du système.
Le système d'aide de KDE est utilisé pour fournir un accès aux pages de manuel UNIX® (man ou info) aussi bien qu'aux documentations KDE fournies par l'équipe de documentation ou par l'auteur de l'application. Vous devriez avoir accès à tous les manuels des applications KDE depuis ici.
Pour obtenir des informations sur l'équipe de documentation de KDE, comment la rejoindre et aider KDE, voyez http://kde.org/documentation
Informations relatives
http://kde-apps.org, le plus grand répertoire d'applications KDE tierces.
Comme vous l'avez sans doute remarqué, une grande quantité d'informations est accessible depuis les manuels respectifs eux-mêmes, auxquels vous avez accès soit en utilisant le module d'entrée / sortie d'aide de Konqueror (c'est-à-dire en saisissant help:
dans la barre d'URL), soit en les choisissant dans le Centre d'aide de KDE.application
Vous pouvez également probablement trouver quelques informations sur le site web de KDE, à http://kde.org.
KDE PIM (Personal Information Manager ou gestionnaire d'informations personnelles) est un sous-projet de KDE, et a pour objectif de fournir une suite d'applications pour gérer vos informations personnelles. Il contient plusieurs composants, mais tous peuvent être rassemblés dans une seule application, Kontact, qui est le gestionnaire d'informations personnelles. Vous trouverez ci-dessous un aperçu de quelques uns de ses composants les plus connus, c'est-à-dire quelques applications qui s'intègrent dans Kontact.
Ceci sert de canevas dans lequel le reste des applications de KDE PIM peuvent s'intégrer avec d'autres. Toutes les applications de KDE PIM peuvent être affichées ici, et vous pouvez choisir facilement laquelle afficher. Il contient également une page de résumé avec laquelle vous pouvez avoir un bref aperçu des évènements et informations dans les autres composantes.
Site web : http://kontact.kde.org
Vous pouvez voir le manuel en saisissant help:/kontact
dans la barre d'URL de Konqueror, ou en le choisissant dans le Centre d'aide de KDE.
Le composant de courrier électronique. KMail gère l'IMAP, le POP3 et SMTP. La signature et le chiffrage des courriers est possible, et beaucoup de fonctions anti-spam sont disponibles. Un vérificateur orthographique peut être facilement utilisé, les courriers électroniques en HTML peuvent être visualisés correctement, et KMail dispose d'une fonction de recherche évoluée.
Site web : http://kmail.kde.org
Un agenda personnel complètement configurable, qui consitue le composant de calendrier. KOrganizer permet la gestion des évènements et tâches, notifications d'alarmes, exportation web, gestion des données avec transparence réseau, planification de groupe, importation et exportation des fichiers de calendrier, et bien d'autres choses.
Le composant carnet d'adresse. KAddressBook vous permet de gérer vos contacts de manière efficace et confortablement ; vos contacts peuvent être importés et exportés facilement avec une pléthore de formats de carnets d'adresses, et ils peuvent être intégrés efficacement avec Kopete, le logiciel de messagerie instantanée multiprotocole de KDE. D'autres caractéristiques incluent la gestion de tous les caractères internationaux et des fonctions de recherche avancées.
Un composant facile à utiliser, qui peut servir à gérer tous vos post-it numériques. Vous pouvez les afficher sur votre bureau, ils peuvent être « glissés et déposés » dans les courriers électroniques, imprimés, ou même affichés après que Kontact ait été fermé.
Le composant lecteur de forums. Il est compatible GNSKA (The Good Net-Keeping Seal of Approval, le brevet de bon citoyen d'Usenet), gère les MIME et les serveurs multiples.
Site web : http://knode.sourceforge.net/
Un programme léger et rapide pour afficher les éléments de nouvelles fournis par les flux, gérant toutes les versions communes des flux RSS et Atom. Parmi les caractéristiques intéressantes, vous trouverez la recherche dans les titres des articles, la gestion des flux dans des dossiers et le réglage des préférences de l'archivage.
Informations relatives
voyez http://kontact.kde.org et http://kdepim.kde.org pour davantage d'informations.
Il y a plusieurs applications liées au réseau dans KDE. Voici la description de quelques unes d'entre-elles.
Un client de messagerie instantanée (IM ou Instant Messaging) complet, gérant un grand nombre de protocoles comme MSN®, Yahoo®, et AIM®. Kopete peut récupérer les images des contacts, créer des alias pour des personnes particulières ou encore peut fonctionner en sessions IM multiples à n'importe quel moment. Kopete est plutôt extensible, et bénéficie d'un système de modules externes complet contenant un historique dans lequel vous pouvez chercher des discussions précédentes, des statistiques sur l'état de l'utilisateur, ainsi qu'un système de notes vous permettant de créer des notes pour chaque contact.
Site web : http://kopete.kde.org
Une interface graphique pour le protocole DICT. Il vous permet de chercher un mot ou une phrase dans un dictionnaire, puis d'afficher les définitions correspondantes.
Le groupe de développement de DICT : http://www.dict.org/bin/Dict
Un gestionnaire de téléchargement qui s'intègre à Konqueror. KGet vous permet de grouper vos téléchargements, de les mettre en pause ou de les reprendre, ainsi que plusieurs autres choses.
Site web : http://kget.sourceforge.net
Informations relatives
D'autres applications réseau pour KDE peuvent être trouvées dans KDE Extragear. Voyez la section intitulée « Réseau », dans la section intitulée « Disponible dans la section Extragear de KDE ».
Ceci inclut toutes les applications de la suite KOffice. Voyez Chapitre 23, Vue d'ensemble des composants KOffice pour un résumé des composants.
KDE dispose de plusieurs applications liées au graphisme, allant des afficheurs PDF aux applications vous permettant de faire des captures d'écran. Voici une description, ainsi que quelques liens connexes, pour certaines d'entre elles.
Une petite application facile à utiliser pour modifier des palettes de couleurs, choisir des couleurs et les nommer. Les couleurs peuvent être choisies en donnant le code hexadécimal RGB, en choisissant la couleur parmi la myriade de couleurs dans le programme, ou même en prenant une couleur précise sur n'importe quel objet sur votre écran.
Un afficheur PDF sophistiqué, basé sur xpdf, pour KDE. KPDF dispose de différentes façons de chercher à travers le document (boîte de dialogue de recherche standard, filtre par aperçus, etc.) et possède d'autres caractéristiques comme la lecture « mains libres ».
Site web : http://kpdf.kde.org
Un afficheur d'images qui gère différents formats de fichiers, comme JPEG, GIF, PNG, TIFF et bien d'autres. Kview est totalement intégré à KDE et il peut être incorporé dans Konqueror afin d'afficher des images sur votre disque dur ou sur un site FTP ou un serveur web, en utilisant la gestion ouverte des URL. Il est également possible de manipuler les images, comme le zoom, la rotation, la mise en niveaux de gris ou le miroir.
Une application pour faire des captures d'écran. Il est capable de capturer des images du bureau entier, une fenêtre unique ou une région choisie. Les images peuvent ensuite être enregistrées dans plusieurs formats, incluant JPG et PNG.
Un simple programme de dessin facile à utiliser, permettant de faire des dessins simples (dessiner des diagrammes ou de la peinture aux doigts), des manipulations d'images et l'édition d'icônes.
Un programme de numérisation d'images intuitif. Kooka vous aide à gérer la plupart des paramètres du numériseur, à trouver le format de fichier image pour l'enregistrement et à gérer vos images numérisées.
Site web : http://kooka.kde.org
Informations relatives
D'autres applications graphiques KDE élaborées peuvent être trouvées dans KDE extragear, dans la section intitulée « Disponible dans la section Extragear de KDE » pour une liste de quelques unes d'entre elles.
Voici bref aperçu de quelques applications multimédia.
Un lecteur audio pour KDE facile à utiliser. JuK se focalise sur les listes de lecture et les méta-données, vous permettant de chercher rapidement dans les listes de lecture dynamiques fournies. Parmi les caractéristiques, vous trouverez la récupération des jaquettes de CD depuis les images de Google®, l'intégration de MuzicBrainz pour l'identification des fichiers sur Internet, et les divers moteurs audio, incluant aRts, GStreamer et aKode.
Une application qui vous permet de modifier le volume de votre carte son. Elle gère plusieurs pilotes sonores. Chaque périphérique de mixage est représenté par un potentiomètre linéaire, et vous disposez d'options de base comme la coupure de ce périphérique particulier.
Un lecteur audio capable de lire des fichiers WAV, Ogg Vorbis, ainsi que des AVI encodés en DivX et d'autres formats de données. Noatun dispose d'effets audio, d'un égaliseur graphique six bandes, d'une architecture entièrement modulable, de la transparence réseau, et de plusieurs apparences.
Site web : http://noatun.kde.org
Informations relatives
D'autres applications multimédia KDE élaborées peuvent être trouvées dans KDE extragear, dans la section intitulée « Disponible dans la section Extragear de KDE », voyez la section intitulée « Multimédia » pour une liste de quelques unes d'entre elles.
Les applications qui suivent sont directement associées au projet KDE, mais n'apparaissent pas et ne sont pas incluses dans la distribution principale de KDE. Ceci est dû à nombre de raisons, mais dans la plupart des cas, il s'agit d'un problème de duplication de fonctionnalités, ou encore d'applications trop spécialisées. Peut-être que la principale raison est que les développeurs eux-mêmes ne veulent pas apparaître dans la distribution principale de KDE, en choisissant leurs propres cycles de développement. Néanmoins, les applications de la section Extragear sont reconnues par KDE, et beaucoup sont largement et de plus en plus utilisées.
Un lecteur de musique avancé et complet pouvant lire les formats de fichiers audio MP3, WAV, et OGG, et bien d'autres encore. Il n'y a pas de place ici pour mentionner toutes les fonctionnalités d'amaroK, mais pour faire court, amaroK peut automatiquement trouver les pochettes des albums, afficher les paroles des chansons et propose des visualisations plaisantes à l'écran. amaroK reste, tout comme KDE, hautement personnalisable ; il possède une puissante interface de scripts, et un navigateur de contexte dont l'apparence peut être facilement modifiée en utilisant des feuilles de style CSS. amaroK gère également plusieurs moteurs de son dont GStreamer, xine, NMM, MAS, aKode et aRts.
Site internet : http://amarok.kde.org
Consultez le manuel en saisissant help:/amarok
dans la barre d'emplacement de Konqueror, ou en le sélectionnant dans le Centre d'aide de KDE ; si vous n'avez pas déjà installé amaroK (vous n'avez donc pas le manuel), vous pouvez le consulter en ligne ici.
L'ultime application de gravure de CD/DVD pour KDE. Avec K3b vous pouvez créer des CD de données, de vidéo, et audio (il est installé avec les modules externes pour les formats WAV, MP3, FLAC, et Ogg Vorbis). Les projets peuvent êtres enregistrés et chargés, l'extraction de CD audio est gérée et vous pouvez créer des copies de CD/DVD
Résumé des fonctionnalités de K3b dans la section Extragear : http://extragear.kde.org/apps/k3b/
Site internet : http://k3b.org
Une application de gestion de photos qui peut organiser et importer vos photos numériques. On peut citer parmi ses fonctionnalités une gestion complète des balises, un système de modules externes et un très fonctionnel système de commentaires. digiKam utilise également KIPI (KDE Image Plugin Interface), contribuant donc à l'initiative de créer une infrastructure commune de module externe, qui permet le développement de modules externes d'images pouvant être partagés avec d'autres applications graphiques de KDE (dont Gwenview, ShowImg et KimDaBa).
Site internet : http://digikam.org
Un autre visualiseur avancé d'images qui peut charger et enregistrer tous les formats d'image gérés par KDE, et peut afficher le format d'image utilisé par GIMP (*.xcf). Gwenview peut effectuer quelques manipulations graphiques (rotation, effet miroir) et gère pleinement KIO slaves (vous permettant de l'utiliser via FTP). Parmi les autres fonctionnalités, on trouve les opérations de gestion de fichier, telles que copier, coller, déplacer et supprimer.
Site internet : http://gwenview.sourceforge.net/
Un visualiseur d'images riche en fonctionnalités, écrit pour KDE, qui peut afficher de nombreux formats, donc JPEG, PNG, GIF [animé] et MNG. Son interface est constituée de cadres, un indiquant le chemin des dossiers, un autre affichant les miniatures, et enfin un cadre de visualisation. Ces cadres peuvent être interchangés les uns avec les autres On peut visionner et afficher les images depuis de multiples chemins et on peut chercher l'identité des images. ShowImg propose également comme fonctionnalités un mode plein-écran, le zoom, le classement, le glisser-déposer avec Konqueror, et gère les images contenues dans des archives compactées.
Site internet : http://www.jalix.org/projects/showimg/
KimDaBa (KDE Image Database) tente de fournir une solution efficace pour l'organisation de centaines (ou même de milliers) d'images. Étant particulièrement optimisé pour l'annotation d'images, KimDaBa peut vous aider à retrouver une image en quelques secondes.
Site internet : http://ktown.kde.org/kimdaba/
Un client IRC riche en fonctionnalités qui supporte l'encodage par canal, le téléchargement et la reprise des transferts de fichier, l'autocomplètement du pseudo et le balayage, ainsi qu'une étroite intégration avec Kontact et le reste de KDE.
Site internet : http://konversation.kde.org
Une interface graphique KDE pour MLDonkey, un puissant outil de partage de fichiers P2P. Hautement configurable, avec un affichage graphique en temps réel de la bande passante et des statistiques du réseau, et bien plus encore.
Site internet : http://kmldonkey.org/
Affiche pour toutes les interfaces réseau une icône dans la barre de notification. Des outils de conseils et une fenêtre d'information fournissent plus d'information sur l'interface. Les fenêtres qui apparaissent automatiquement informent des changements de l'interface et un outil d'enregistrement du traffic est également intégré.
Une application simple mais idéale pour représenter graphiquement comment votre espace disque est utilisé. Filelight affiche cette information en représentant votre système de fichiers avec un ensemble de cercles concentriques.
Site internet : http://www.methylblue.com/filelight/
Un outil de recettes pour KDE qui peut gérer une base de données de recettes avec une interface intuitive. Parmi ses fonctionnalités, on compte la gestion complète de la création et la suppression d'ingrédients et d'unités, l'aide au régime, Krecipes peut calculer la quantité de calories, de vitamines, de glucides, etc. Les autres avantages résident dans sa flexibilité et son potentiel d'extension de ses possibilités à l'avenir.
Site internet : http://http://krecipes.sourceforge.net
Informations relatives et liens
Il est évident que ce qui est indiqué ci-dessus n'est qu'un aperçu de ce qui est disponible dans la section Extragear de KDE. Pour voir toutes les applications et utilitaires disponibles, visitez http://extragear.kde.org, où une brève description de chaque application est donnée.
Les manuels de la majorité des applications de la section Extragear peuvent être consultés depuis http://docs.kde.org.
Encore une fois, vous pouvez trouver une pléthore d'autres applications KDE tierces sur le très visité site http://kde-apps.org.
Pour utiliser un périphérique sur KDE, amovible ou non, le périphérique doit d'abord être monté. Quand il est monté, KDE récupère toutes les informations dont il a besoin pour ce dernier : comment le lire, comment y écrire des informations, et plus encore.
L'utilisation d'un périphérique est contrôlé par le système d'exploitation et il est important que votre système ait les outils pour gérer ces périphériques. KDE peut également monter automatiquement les périphériques travaillant avec HAL (couche d'abstraction matérielle). Votre distribution doit automatiquement avoir HAL configuré. Sinon, consultez la documentation fournie par votre distribution.
Il y a plusieurs façons de trouver la liste des médias amovibles : utilisez celle qui vous convient le mieux :
saisissez media:/
ou system:/media
dans la barre d'emplacement de Konqueror,
naviguez sur celui-ci en cliquant sur l'onglet Services du panneau de navigation Konqueror, en sélectionnant Support de Stockage,
sélectionnez -> depuis la barre de menus Konqueror,
cliquez l'icône de bureau Système, et depuis la fenêtre qui apparaît, cliquez sur Média de stockage.
L'emplacement Média de stockage (également connu comme protocole media:/) affichera tous les périphériques reconnus par KDE, incluant les disques durs, CD et lecteurs DVD, aussi bien que les périphériques USB et Firewire, à condition que votre distribution soit correctement configurée pour l'indiquer à KDE.
Vous pouvez également installer KDE pour afficher une icône de périphérique sur le bureau. Pour le configurer par le Centre de configuration de KDE, allez dans Bureau+Comportement et sélectionnez l'onglet Icônes de périphériques. Le type d'icône de périphérique peut être utilisé pour afficher à la fois les périphériques montés et démontés, ou pour seulement créer une icône à la détection d'un média et à l'automontage (seulement si le montage automatique est correctement configuré), en ne cochant pas les cases non monté.
Avec KDE 3.5 et plus, les périphériques peuvent être montés automatiquement, ce qui signifie que l'on doit juste insérer le disque amovible. KDE va ouvrir une invite demandant à l'utilisateur « Que voulez-vous faire ? » pour ce média. Pour configurer la liste d'options demandées pour les périphériques, ouvrez le Centre de configuration de KDE et naviguez dans Périphériques+Supports de stockage. Vous pouvez ajouter et supprimer ici les programmes de la liste des périphériques.
Le dispositif de montage automatique fonctionnera seulement si dbus, hal et udev sont installés et si le noyau est configuré proprement. Pour vérifier s'ils fonctionnent sur votre système, consultez Process Table dans KSysguard pour : hald, dbus-daemon, et udevd. KDE ne fournit aucun de ces composants. Vous devez l'installer avec votre distribution.
Informations apparentées
http://www.freedesktop.org/wiki/Software/halHAL - Hardware Abstraction Layer (couche d'abstraction matérielle)
Si votre système n'est pas monté automatiquement, c'est que KDE est configuré pour monter et démonter un périphérique lorsque l'utilisateur courant a la permission de montage. Si un périphérique est monté en partition root (c'est-à-dire /
), et que vous vous connectez à KDE en utilisateur, KDE ne pourra pas le monter ou le démonter sans avoir plus de droits. Pour vérifier les permissions de montage des périphériques regardez le fichier /etc/fstab
.
Pour monter et démonter des périphériques manuellement dans KDE, une façon est de cliquer avec le bouton de la souris sur l'icône périphérique dans media:/ ou sur le bureau et sélectionnez ou . Pour les disques amovibles, vous pouvez également démonter en toute sécurité avec . KDE exige que le périphérique soit toujours configuré dans /etc/fstab.
Introduction à aRts
Réglage des performances, partage des périphériques
Il existe plusieurs lecteurs de musique KDE avec des caractéristiques quelque peu redondantes, cependant chacun possède un style relativement différent
Noatun est le lecteur de musique par défaut de KDE. Il comprend une interface hautement configurable, incluant plusieurs styles de gestionnaire de liste de lectures, et de nombreux modules externes qui fournissent différentes interfaces graphiques, affichages, et autres caractéristiques.
Noatun fait partie du paquetage kdemultimedia
JuK est un gestionnaire de média, de liste de lecture, et un baliseur de métadonnées. C'est un outils très efficace pour gérer tous vos fichiers de musique, créer et conserver vos listes de lectures, et garder les balises de métadonnées dans vos fichiers de musique.
Il est également très utile comme lecteur de musique par défaut, ou comme gestionnaire de liste de lecture et de fichiers pour les utiliser dans d'autres applications.
JuK fait partie du paquetage kdemultimedia.
Kaboodle est un lecteur simple. En effet, il se lance, exécute un fichier et s'arrête. Kaboodle est utile, par exemple, si vous souhaitez écouter rapidement un fichier sans interrompre la liste de lecture qui tourne sur un autre lecteur.
Kaboodle fait partie du paquetage kdemultimedia.
amaroK est une application tierce très connue. Vous devriez pouvoir trouver les paquetages dans la source de votre distribution.
La plupart des lecteurs de films de KDE base tels que Kaffeine et kmplayer peuvent aussi servir de lecteurs de musique.
La façon conventionnelle d'extraire des CD audio en fichiers MP3 ou Ogg est d'utiliser un programme autonome comme iTunes®, Winamp ou l'application KDE KAudioCreator. Mais ce n'est pas marrant si l'on reste conventionnel ! Dans cet article, je vais vous montrer comment vous sentir une élite en extrayant vos CD, hum, comme le font les élites !
De quoi avons-nous besoin ? Une version stable de KDE, sans autres applications additionnelles, sera capable d'extraire vos CD audio. Mais pour les encoder, vous devrez installer les codecs adéquats. Actuellement, les formats Ogg Vorbis, MP3 et FLAC sont gérés. Pour permettre l'encodage vers ces formats, vous devez installer libogg, lame et flac respectivement. Les détails de l'installation dépendent de votre distribution : jetez un œil à sa documentation.
Une fois les codecs installés, ouvrez le Centre de configuration de KDE et allez dans -> et configurez les options dans les différents onglets. Vous pouvez laisser les valeurs par défaut si vous le souhaitez, mais il est intéressant d'y jeter un œil, histoire de voir ce qu'il est possible de configurer. Maintenant, jetez un œil à -> et faites les changements qui vous semblent nécessaires. CDDB, au cas où vous ne le sauriez pas, signifie CD DataBase (ou Compact Disc DataBase). Cette fonctionnalité permet à KDE de retrouver les informations concernant l'artiste, l'album et les pistes pour votre CD depuis l'Internet. Ces métadonnées sont également utilisées pour écrire les balises dans les fichiers MP3 ou Ogg que vous encoderez désormais.
Tout d'abord, insérez le CD que vous souhaitez extraire (évidemment !). Ensuite, lancez Konqueror et ouvrez l'onglet Services du panneau de navigation. Il se trouve sur la gauche de la fenêtre, comme le montre la capture d'écran ci-dessous. S'il n'est pas visible, vous pouvez le faire apparaître en appuyant sur la touche magique F9.
Maintenant cliquez sur le navigateur de CD audio et en quelques secondes, vous verrez beaucoup de dossiers, dans lesquels vous pouvez naviguer. Si l'affichage est long, c'est qu'il tente de récupérer des informations à propos du CD dans la base de données CDDB que vous avez précédemment configurée.
Dans la capture d'écran ci-dessous, vous voyez le contenu du dossier Ogg Vorbis. Il affiche toutes les pistes au format Ogg Vorbis ; il affiche même leurs tailles ! Mais, vous le savez tout aussi bien que moi, les CD audio ne contiennent pas de pistes Ogg. Alors que se passe-t-il exactement ?
Tous les dossiers que vous voyez dans le navigateur de CD audio sont virtuels. Ils affichent le contenu du CD à travers différents filtres pour ainsi dire. Lorsque vous ouvrez le dossier Ogg Vorbis, vous voyez en fait le contenu du CD comme si il était enregistré au format Ogg. Vous pouvez aller dans les autres dossiers, et vous trouverez les représentations MP3, flac et wav du contenu du CD. Vous pouvez même voir la taille approximative des fichiers une fois encodés dans les différents formats.
Donc comment extraire et encoder le CD ? Je pense que vous pouvez deviner la réponse. Choisissez simplement dans quel format vous souhaitez encoder, ouvrez ce dossier, et copiez / collez ces fichiers dans votre dossier cible. C'est tout ! KDE débutera l'extraction et l'encodage des fichiers à la volée ! Si vous copiez l'un des fichiers du dossier CD entier, vous aller extraire le CD entier comme un flux continu.
Informations connexes
Le site d'amaroK : http://amarok.sf.net contient les dernières nouvelles et informations à propos d'amaroK.
KDE stocke les informations sur votre configuration personnelle dans plusieurs endroits différents :
Le dossier caché .kde
(notez le point au début), situé dans votre dossier personnel, contient un grand nombre de fichiers qui stockent les réglages de KDE. Quelques dossiers que vous pouvez trouver utiles sont : .kde/share/config
, contenant les fichiers de configuration des applications individuelles ; .kde/Autostart
, contenant des liens vers les applications qui devront démarrer chaque fois que vous lancez KDE et .kde/share/apps/kabc
, où se trouve votre carnet d'adresses.
Les variables d'environnement KDEDIR
et KDEDIRS
indiquent à KDE où ses fichiers sont stockés. Vous n'aurez le plus souvent qu'à définir KDEDIR
dans le dossier dans lequel KDE est installé, mais il se peut que vous ayez d'autres programmes KDE installés ailleurs : dans ce cas, vous pouvez utiliser la variable d'environnement KDEDIRS
. Définissez KDEDIRS
dans une liste de tous les dossiers contenant des programmes KDE, séparés par des points virgules. Par exemple, si vous avez des programmes KDE à la fois dans /usr/local/kde
et dans /home/phil/kde
, vous pouvez faire appel à export KDEDIR=/usr/local/kde,/home/phil/kde
avec bash ou setenv KDEDIR=/usr/local/kde,/home/phil/kde
avec sh.
Informations connexes
Partie VI, « KDE pour les administrateurs » contient plus d'informations sur les dossiers que KDE utilise.
Pour les systèmes d'exploitation UNIX®, il y a souvent différents utilisateurs, qui peuvent avoir des privilèges différents. La méthode conventionnelle consiste à avoir un compte utilisateur ordinaire, pour lequel les fichiers sont généralement stockés dans /home/utilisateur
, et aussi un compte root
. Le compte root
ou superutilisateur a les privilèges sur l'ensemble du système, pouvant modifier n'importe quel fichier sur le système.
Bien que cela signifie qu'il est facile de réaliser des tâches administratives sans trop de soucis, cela signifie également qu'il n'y a aucune restriction de sécurité. Ainsi, une petite erreur de typographie ou une autre bêtise peut entraîner des dommages irrévocables.
Certains des systèmes d'exploitation sur lesquels tourne KDE permettent à l'administrateur
de se connecter de manière graphique. Malgré cela, vous ne devez jamais vous connecter à KDE en root
, et vous ne devriez jamais avoir besoin de le faire. Votre système est de loin beaucoup plus ouvert aux attaques, particulièrement si vous naviguez sur internet en administrateur
, et vous augmentez énormément la probabilité d'endommager le système.
Certaines distributions Linux® ont mis l'accent sur ce problème à tel point qu'ils ont totalement désactivé le compte root
, et utilisent à la place le modèle sudo. Néanmoins, le simple modèle de sécurité dans sudo est le même que pour su, et donc ils partagent essentiellement les mêmes forces et faiblesses au niveau de la sécurité.
Si vous avez besoin d'exécuter un programme avec les privilèges superutilisateur, il est alors recommandé d'utiliser KDE su. Depuis la Konsole, ou en frappant Alt+F2, saisissez kdesu
, et l'application sera exécutée avec les droits superutilisateur appropriés. application
Même si vous avez configuré votre système pour utiliser sudo, ou si vous avez une distribution qui utilise sudo, comme Kubuntu™, vous devriez tout de même utiliser KDE su. Le programme sera modifié convenablement par les développeurs pour utiliser les bons réglages. Vous ne devriez pas, cependant, utiliser sudo application pour lancer une application avec les permissions
root
, ceci peut semer la confusion au niveau des permissions de certains fichiers de configuration pour un programme. Exécuter une application graphique en root
n'est en général pas une bonne idée, mais utiliser KDE su sera toujours la solutions la plus sécurisée.
Informations relatives
Depuis la version 3.3, KDE fournit un système de gestion de session qui vous permet de basculer entre les différents comptes utilisateurs sur un ordinateur. Vous pouvez rester connecté et par exemple laisser votre sœur, votre frêre, femme, voisin ou qui vous voulez, lire ses courriers électroniques pendant un petit moment. Avant, vous deviez vous déconnecter (donc par exemple fermer les programmes ou enregistrer vos documents) et le laisser se connecter.
Maintenant, c'est presque aussi simple que de se connecter sur un autre bureau virtuel.
Changer de session : comment ça marche ?
Le menu possède maintenant un nouvel élément. En bas du menu, vous trouverez un sous-menu . Il contient la commande permettant de verrouiller la session en cours et d'en démarrer une nouvelle, ce qui signifie que votre environnement de bureau va démarrer l'économiseur d'écran et après quelques secondes, vous pourrez vous connecter avec KDM comme d'habitude. L'élément n'active pas l'économiseur d'écran.
Une fois que vous avez lancé plus d'une session, vous pouvez choisir soit d'appuyer sur Ctrl+Alt+F7 ou F8 et ainsi de suite (ce qui est souvent la configuration par défaut) ou — encore plus pratique — choisir dans la liste des sessions actives en bas du sous-menu .
Si vous avez activé votre économiseur d'écran et qu'un autre utilisateur veut se connecter, il peut simplement appuyer sur le bouton pour se connecter dans une autre session.
Si vous êtes dans kdm et voulez changer de session vers une autre session active, appuyez sur le bouton et choisissez , ce qui est à peu près la même chose que ce que nous avons vu précédemment.
kpf permet de partager simplement des fichiers en utilisant HTTP (Hyper Text Transfer Protocol), qui est le même protocole utilisé par les sites web pour fournir les données à votre navigateur. kpf est uniquement un serveur de fichiers public, ce qui signifie qu'il n'y a aucune restriction d'accès aux fichiers partagés. Tout ce que vous partagez l'est pour tout le monde.
kpf est conçu pour que vous puissiez partager des fichiers avec des amis, pas pour agir comme un serveur web à part entière comme Apache. kpf a été conçu initialement comme un moyen facile de partager des fichiers avec d'autres lorsque vous discutez sur l'IRC (Internet Relay Chat ou « chat rooms »).
kpf fonctionne comme une applet dans Kicker. Ceci signifie qu'il prend peu de place sur votre écran et son état est visible en permanence. Pour démarrer l'applet kpf, cliquez avec le bouton sur Kicker et choisissez pour ouvrir la boîte de dialogue Ajouter une applet. Choisissez Serveur de fichiers public et cliquez sur le bouton .
kpf emploie le concept de dossiers partagés. Vous choisissez un ou plusieurs dossiers à rendre public, et tous les fichiers de ce dossier (et de tous les sous-dossiers) seront partagés.
Soyez extrêmement prudent quant aux dossiers que vous partagez. Souvenez-vous que tous les fichiers du dossier et de ses sous-dossiers, y compris les fichiers « cachés » (« dotfiles » pour les techniciens) seront disponible pour tout le monde. Faites donc attention de ne pas partager de données sensibles, comme les mots de passe, les clé de chiffrage, votre carnet d'adresses, des documents privés de votre entreprise, etc.
Une fois que kpf fonctionne, vous verrez une applet carrée encastrée et une icône représentant un ballon à air chaud. Le ballon est visible lorsque qu'aucun dossier n'est partagé.
Pour partager un dossier, cliquez avec le bouton . En choisissant cet élément, un « assistant » apparaîtra et vous posera quelques questions simples. Répondez aux questions afin de configurer le partage.
sur l'icône du ballon et un menu surgissant apparaîtra, contenant un seul élément,Il y a un autre moyen, sans passer directement par une applet, lorsque vous souhaitez partager un dossier. kpf est intégré à Konqueror.
Avec Konqueror, ouvrez un dossier, cliquez avec le bouton de la souris sur l'arrière plan et appelez la boîte de dialogue « propriétés ». À l'installation, kpf a ajouté un onglet Partage à cette boîte de dialogue. Vous aurez la possibilité de démarrer kpf si ce n'est déjà fait. Choisissez pour demander à kpf d'ajouter un nouveau partage.
Pour davantage d'informations sur par exemple la façon de partager plusieurs dossiers avec des personnes différentes, voyez le manuel de kpf.
Cette section est empruntée et modifiée à partir du fichier README d'Alexander Neundorf sur LISa
KDE comporte deux serveurs puissants appelés Lan Information Server (LISa) et Restricted Lan Information Server (resLISa) dont la mission est d'identifier les CIFS (Common Internet Filesharing Systems) et autres serveurs sur votre réseau local en offrant une fonction similaire au « Voisinage réseau » de Microsoft® Windows®.
Lisa ne repose que sur la pile TCP/IP, de sorte qu'une configuration Samba n'est pas nécessaire pour le faire fonctionner, mais le paquetage samba est une dépendance. Pour trouver des hôtes sur votre réseau local, vous définissez une plage d'adresses IP dans votre fichier de configuration que Lisa vérfiera. Quand vous démarrez le démon Lisa, il envoie un ICMP, message de requête d'écho à toutes les adresses IP indiquées dans le fichier de configuration et attend une réponse.
Le démon Lisa nécessite des privilèges root pour ouvrir le socket, mais une fois que cette dernière a été établie, les privilèges root sont immédiatement abandonnés.
Vous pouvez également exécuter Lisa à l'aide de nmblookup "*"
.
Si vous n'avez pas le programme nmblookup, vous pouvez vous le procurer à l'adresse : http://www.samba.org ou via les paquetages fournis par votre distribution.
"*"
envoie un message de diffusion au réseau attaché et tout hôte qui exécute les services smb envoie une réponse exposant qu'il accepte des connexions.Si votre réseau d'entreprise a des directives très strictes régissant quels ports peuvent et ne peuvent pas être ouverts, vous devrez utiliser ResLisa pour communiquer avec d'autres hôtes sur votre réseau. Du fait que ResLisa ne peut pas faire de « ping » sur des réseaux entiers ou des plages d'adresses, vous devrez ajouter chaque hôte par son nom dans votre fichier de configuration. Actuellement, vous êtes en mesure d'ajouter jusqu'à 64 hôtes et ces adresses peuvent faire l'objet d'un « ping ».
ResLisa ne fournit que les informations sur un domaine UNIX®, c'est-à-dire non sur le réseau. Comme le nom du socket est /tmp/resLISa-
, plusieurs utilisateurs peuvent faire tourner ResLisa sans risque sur la même machine.VotreNomDeConnexion
Au démarrage, Lisa analyse d'abord le fichier de configuration dans le dossier personnel des utilisateurs sous $
. Si ce fichier n'existe pas, Lisa cherche une configuration à l'échelle du système située dans HOME
/.lisarc/etc/lisarc
. Maintenant, pour un extrait d'un exemple de fichier de fichier de configuration :
PingAddresses = 192.168.100.0/255.255.255.0;192.168.100.10-192.168.199.19;192.168.200.1;
PingNames = mon_hote1;mon_hote2 #Hôtes par nom (requis pour resLISa)
AllowedAddresses = 192.168.0.0/255.255.0.0
BroadcastNetwork = 192.168.100.0/255.255.255.0
SearchUsingNmblookup = 1 #essayer également nmblookup
FirstWait = 30 #30 centièmes de seconde
SecondWait = -1 #N'essayer qu'une fois
#SecondWait = 60 #Essayer deux fois et attendret 0,6 seconde
UpdatePeriod = 300 #Mettre à jour toutes les 300 sec's
DeliverUnnamedHosts = 0 #Ne pas publier les hôtes sans nom
MaxPingsAtOnce = 256 #Envoyer jusqu'à 256 requêtes ICMP à la fois
Il est également possible de configurer Lisa graphiquement dans l'élément ->-> dans le menu . Cependant, pour utiliser cette option, il faut démarrer Lisa avec le commutateur en ligne de commande -K
.
Informations connexes
Pour obtenir une liste complète des commutateurs en ligne de commande et d'autres exemple, reportez-vous au manuel entier de Lisa en saisissant help:/lisa
dans Konqueror.
On suppose que tout est préconfiguré. Pour configurer une imprimante, consultez le manuel d'utilisation s'il y a des problèmes.
Imprimer depuis des applications KDE
Imprimer depuis des applications non-kde
Les polices sont vraiment faciles à configurer dans KDE. Ouvrez le Centre de configuration de KDE (dans ->) et sélectionnez Installateur de polices dans Administration du système dans l'arborescence.
Il y a deux types de police : les polices personnelles et les polices globales. Les polices personnelles ne sont accessibles que par votre utilisateur, alors que les polices globales le sont par tous. Lorsque vous ouvrez l'application installateur de police, vous passez automatiquement en mode « personnel » (vous pouvez le voir dans la barre Emplacement). Quand vous cliquez sur le bouton puis saisissez le mot de passe root
, vous accédez au mode global dans lequel vous pouvez modifier les polices de tout utilisateur de la machine.
À part ce détail, il n'y a aucune différence entre les deux types de police.
Il y a une liste des polices au centre. Cliquez sur l'une d'elles pour en obtenir un aperçu. Dans la barre d'outils en haut, vous trouverez des boutons permettant d'accéder au dossier parent, de rafraîchir l'affichage et de changer de vue.
Si vous le souhaitez, vous pouvez organiser vos polices dans de multiples dossiers afin de les retrouver facilement par la suite.
Pour installer une police, cliquez sur le bouton . Une fenêtre d'ouverture de fichier apparaîtra pour que vous puissiez indiquer la police à ajouter.
Autrement, vous pouvez glisser des polices dans la liste depuis Konqueror. Pour retirer une police, cliquez avec le bouton dessus et choisissez .
Configuration (anticrenelage)
kfontinst et kfontview devraient probablement être prochainement documentés.
Changer l'apparence de votre bureau KDE se fait très facilement et de manière flexible soit en modifiant individuellement les différents éléments, soit en utilisant un thème prédéfini.
Le fond d'écran, mieux connu sous le nom de papier peint, vous permet d'afficher certaines images sur votre bureau. Les paramètres se trouvent dans le Centre de configuration de KDE ou en cliquant avec le bouton de la souris sur le bureau puis en sélectionnant Configurer le bureau....
Dans KDE, vous avez la possibilité d'afficher aucune image, un seule image ou un diaporama d'images. Si vous choisissez Pas d'image pour le fond d'écran, les options Couleurs seront utilisées. Vous pouvez également choisir un fond pour tous les bureaux virtuels ou un différent pour chaque bureau. Ceci s'effectue en sélectionnant Tous les bureaux ou le nom du bureau en question dans la liste déroulante.
D'autres fonds d'écran peuvent être téléchargés en utilisant le bouton sur le côté droit ou alors vous pouvez visiter la section Wallpapers du site internet kde-look.org.
Le paramètre Couleurs du Centre de configuration de KDE vous permet de modifier les couleurs employées pour les différents éléments d'un fenêtre, comme les barres de titre, les fonds, le texte et les boutons. Vous pouvez changer la coloration de chaque élément en sélectionnant celui-ci dans la liste déroulante puis en choisissant la couleur désirée. Vous pourrez alors enregistrer vos changement en cliquant sur . Ceci conservera vos paramètres dans un fichier "Modèle de couleurs". Les modèle de couleurs sont des fichiers texte, ayant l'extension .kcsrc
, qui contiennent des entrées pour chaque élément graphique et sa couleur, au format RVB. Il également possible d'ajouter des modèles que vous aurez téléchargé en cliquant sur puis en pointant vers le fichier .kcsrc
. Avec les modèles de couleurs, vous pouvez enregistrer les changements que vous avez effectués dans un fichier ou changer vers un modèle prédéfini sans avoir à modifier chaque élément séparément.
D'autre modèles de couleurs peuvent être téléchargés à partir de la section Color Schemes de kde-look.org.
Un thème d'icônes contient les images représentant des actions, fichiers, périphériques et programmes. Pour gérer ces thèmes, utilisez le module Icônes du Centre de configuration de KDE. Sélectionnez simplement celui que vous souhaitez et cliquez sur afin d'en changer. Pour ajouter de nouveaux thèmes, il vous suffit de cliquer sur et parcourez l'arborescence pour trouver l'archive contenant les icônes. Il est inutile d'extraire le contenu de celle-ci dans un dossier. En fait, le module Icônes n'accepte que des thèmes d'icônes archivés. Pour retirer un thème, sélectionnez celui-ci dans la liste et cliquez sur . Sachez que vous ne pouvez pas supprimer le thème que vous utilisez actuellement. Vous devez choisir un autre thème avant de pouvoir le faire. Il vous est également impossible de supprimer les thèmes installés par l'administrateur (root
) ou par le gestionnaire de paquets de votre distribution.
D'autre thèmes d'icônes peuvent être téléchargés à partir de la sous-section Icon Themes de kde-look.org.
L'écran de démarrage par défaut de KDE
L'écran de démarrage est l'image animée ou l'écran affichés pendant le chargement de KDE après que vous vous soyez identifié. Chaque utilisateur peut en avoir un différent. Pour changer l'écran de démarrage pour l'utilisateur actuel, allez dans le module Écran de démarrage du Centre de configuration de KDE. Sélectionnez celui que vous souhaitez utiliser et cliquez sur . Vous pouvez également avoir un aperçu de l'écran en cliquant sur . Installer un nouveau thème d'écran de démarrage est très facile. Cliquez simplement sur et naviguez vers l'archive que vous souhaitez installer. Il est inutile d'extraire le contenu de cette archive. Pour enlever un écran, sélectionnez le et cliquez sur . Sachez que vous ne pouvez pas supprimer les écrans de démarrage installer par l'administrateur (root
) ou par le gestionnaire de paquets de votre distribution.
Des écrans de démarrage peuvent être trouvés sur kde-look.org, dans la section Splash Screens. Soyez attentif au fait que certain d'entre eux nécessites une version spécifique du moteur KSplash.
Vous pouvez changer l'apparence des bordures de fenêtres, barres de titre et boutons dans KDE en utilisant "Décoration des fenêtres". Certaines décorations ont même la possibilité d'appliquer des effets comme la transparence. Ceux-ci doivent être capables de faire tous cela sans pour autant sacrifier la rapidité et les performances. C'est pour cela que les décorations sont livrées sous forme de code source à compiler ou en paquets binaires. En fait, ce sont des modules externes ou des petits programmes qui renseignent KWin, le gestionnaire de fenêtres de KDE, sur la manière d'afficher les cadres des fenêtres.
Afin d'ajouter une nouvelle décoration, vous devez la compiler à partir du code source. Si un paquet binaire est disponible pour votre distribution ou système, vous l'installerez avec un gestionnaire de paquets. Référez vous au manuel de votre distribution pour avoir plus d'informations sur cette possibilité. Une fois la décoration installée, elle sera accessible à partir du module Décoration des fenêtres dans le Centre de configuration de KDE. Dans l'onglet Décoration des fenêtres, vous verrez un menu déroulant contenant la liste des décorations installées. Sélectionnez celle que vous voulez utiliser et cliquez sur . Chaque décoration a ses propres capacités et paramètres. Amusez vous avec les différentes options disponibles. L'onglet Boutons vous permet de changer les boutons dans la barre de titre. Activez la case à cocher Personnaliser le positionnement des boutons dans le bandeau afin de repositionner, supprimer ou ajouter des boutons. Pour en ajouter un, glissez un élément de la liste vers l'aperçu du bandeau situé au-dessus. Pour supprimer, glissez le bouton de l'aperçu vers la liste. Glissez les au sein du bandeau pour les repositionner.
Bien que toutes les décorations de fenêtres aient besoin d'être compilées à partir du code source, certaines peuvent charger des thèmes basés sur des images sans nécessiter cette compilation. KDE inclut une décoration de ce genre appelée IceWM. Vous en trouverez une autre dénommée deKorator sur kde-look.org. Veuillez consulter la documentation de votre distribution pour savoir comment installer celles-ci. L'avantage d'utiliser une décoration à base d'images vient du fait qu'il est relativement facile de créer des thèmes en utilisant des images et en éditant un fichier de configuration. La contrepartie est une petite diminution des performances, que vous ne devriez pas remarquer sur les systèmes les plus rapides.
Pour ajouter un thème pour IceWM, sélectionnez le comme décorateur de fenêtres et cliquez sur le lien Ouvrir le dossier des thème IceWM pour KDE dans la description du décorateur. Ceci ouvrira une fenêtre Konqueror à l'adresse $
. Extrayez l'archive contenant votre thème dans ce dossier. Il sera alors ajouté à la liste des thèmes de IceWM. Sélectionnez celui que vous souhaitez utiliser et cliquez sur .KDEHOME
/share/apps/kwin/icewm-themes
Pour ajouter un thème pour deKorator, après avoir installé deKorator, sélectionnez le comme décorateur de fenêtres et allez sur l'onglet Thèmes. Cliquez sur et cherchez l'archive le contenant. Assurez vous que le thème soit compatible avec la version de deKorator installée sur votre système. Une fois le thème ajouté, sélectionnez celui que vous souhaitez utiliser et cliquez sur . Cliquez sur pour que les changements soient pris en compte.
D'autres décorations de fenêtres sont disponible sur kde-look.org dans les sous-sections Native KDE 3.x et Native KDE 3.2 +. Les thèmes pour IceWM et deKorator ont leurs propres sous-sections dans la catégorie "Window Decorations".
Les éléments graphiques constituent la base de l'interface graphique, ex : les boutons, barres de défilement, onglets et menus. Un style d'éléments graphiques est un module externe ou un petit programme qui renseignent KDE sur la manière d'afficher ces éléments. Puisque qu'ils sont à la base de l'interface, on y accède fréquemment et ils doivent être capable de répondre rapidement. C'est pour cette raison qu'ils sont livrés sous forme de code source à compiler ou de paquets binaires à installer, tout comme les décorations de fenêtres. Veuillez vous rapporter à la documentation de votre distribution pour savoir comment compiler à partir des sources ou installer des binaires.
Une fois qu'un style a été installé, il sera ajouté à la liste de styles disponible du module Style du Centre de configuration de KDE. L'onglet Style vous permet de sélectionner un style à partir de la liste et, si celui-ci le permet, de le paramétrer si le style possède une fonction . Chacun a ses propres options. Un aperçu du style sélectionné est visible dans la partie basse du module. L'onglet Effets contrôle différent effets visuels pour les éléments graphiques, comme les listes déroulantes et les bulles d'aides. L'onglet Barre d'outils donne quelques options sur l'apparence générale des barre d'outils.
D'avantage de styles d'éléments graphiques peuvent être trouvés dans les différentes sous-sections Themes/Styles de kde-look.org. Sachez que les styles sont fournit sous forme de code source ou de paquets binaires. Ce ne sont pas des fichiers de thème KDE.
KDE vous permet d'enregistrer les différents changements effectués sur l'apparence de votre bureau dans un seul fichier, en utilisant le Gestionnaire de thèmes dans le Centre de configuration de KDE. Une fois votre bureau configuré comme vous le souhaitez, cliquez sur . Saisissez les détails que vous voulez donner à votre thème, comme un nom, l'auteur, la version, etc. et cliquez sur lorsque vous êtes satisfait. Ceci ajoutera votre thème à la liste et enregistrera vos paramètres dans un thème KDE. Un fichier .kth
renseigne KDE sur les décorations de fenêtres, style, modèle de couleurs à utiliser. Pour ajouter un thème à partir d'une source extérieure, cliquez sur et cherchez le fichier contenant celui-ci. Pour retirer un thème, cliquez sur . Si vous modifiez votre thème, vous devrez soit choisir un nouveau nom, soit supprimer la version précédente pour pouvoir utiliser le même.
Ci-dessous, une énumération des paramètres enregistrés et indiqués dans un thème KDE :
Fond d'écran
Écran de veille
Thème d'icônes
Notifications du système
Modèle de couleurs
Thème de curseur
Décoration des fenêtres
Arrière-plan de Konqueror (Gestionnaire de fichiers)
Image de fond du tableau de bord
Style
Polices
Un chose importante à considérer lors de l'utilisation ou de l'installation d'un thème KDE est qu'il indique uniquement quels paramètres à utiliser pour les catégories citées. Ne sont inclues dans le paquet que les notifications du système, le ou les fonds d'écrans du ou des bureaux, l'image de fond du tableau de bord, l'arrière-plan de Konqueror et le modèle de couleurs. Les autres composants doivent être installés séparément si ils ne sont pas déjà inclus dans KDE.
Des thèmes pour KDE peuvent être téléchargés à partir de la sous-section de Themes/Styles, Theme-Manager sur kde-look.org.
Fond d'écran ou papier peint constitué d'une image ou d'une couleur pour le bureau
(.kcsrc
) Fichier de configuration qui indique quelles couleurs utiliser pour les éléments graphiques
Images représentant des programmes, fichiers, appareils, etc.
Image animée ou écran s'affichant pendant le chargement de KDE après l'identification
Module externe ou petit programme qui renseigne le gestionnaire de fenêtres sur la manière d'afficher les cadres des fenêtres
Module externe ou petit programme qui renseigne KDE sur la manière d'afficher les éléments graphiques
(.kth
) Fichier contenant des instructions quand aux paramètres à utiliser pour les différentes composantes de l'interface graphique
Éléments basiques qui constituent une interface graphique : boutons, barres de défilement, menus, onglets, etc.
Une brève introduction sur la façon de gérer un shell
Procédures d'urgence : tuer des applications incontrôlables, etc.
SSH, sessions, variables d'environnement, d'autres choses amusantes
Quelques trucs et astuces
Konsole est un émulateur de terminal pour le système graphique X. Il est principalement basé sur le standard DEC's VT100 et bien de ses successeurs. Konsole – aussi référencé comme un shell – est un outil essentiel sous Linux® et les environnements tournés UNIX® pour un travail rapide et productif.
Procédures d'urgence :
Sous Linux® et sous les systèmes basés sur UNIX®, chaque processus tourne indépendamment avec son propre espace mémoire afin de ne pas modifier la zone mémoire d'un autre processus, à moins bien entendu qu'il ne dispose des droits root
. Si un processus sous KDE plante à cause d'un bogue, alors il ne faut pas s'inquiéter quant au fait de planter en cascade un autre processus actif.
Afin de contrôler tous les processus du système, utilisez les commandes top ou ps sous Konsole. En utilisant ces outils, il vous sera ainsi plus facile de trouver et tuer des programmes récalcitrants.
Voici un exemple d'utilisation des signaux sous Konsole : Konqueror a planté en laissant derrière lui un processus actif de nspluginviewer qui occupe 12% de votre mémoire et 10% de votre cpu. Dans top utilisez le raccourci k pour tuer la tâche. Il vous sera demandé l'identificateur du processus (PID) de la tâche puis le signal à émettre afin de la terminer. Pour plus d'informations sur les différents signaux possibles pour un processus actif, voyez le manuel qui se rapporte aux signaux (saisissez man signal sous Konsole ou allez à #signal
sous Konqueror).
SSH, sessions, variables d'environnement, et d'autres choses amusantes.
Si vous utilisez Konsole pour une administration distante, considérez la propriété « Session » de Konsole. Pour l'utiliser, cliquez sur ->. Choisissez l'onglet et saisissez le nom de votre session. À partir de maintenant, ce sera votre session par défaut lorsque vous démarrerez Konsole.
Quand Konsole est appelé, les commandes spécifiques à bash et les variables spécifiques à KDE sont lues et exécutées depuis les fichiers ~/.bashrc
ou ~/.bash_profile
. Le fichier de configuration de l'environnement de l'utilisateur est par définition ~/.bash_profile
, et les commandes printenv ou env peuvent être utilisées pour afficher toutes les variables actuellement configurées. Pour affecter une variable dans le shell, utilisez VARNAME=valeur
. Pour obtenir la liste complète des variables qui peuvent être affectées sous KDE voyez le wiki .
Quelques trucs et astuces
Pour renommer une session de Konsole, utilisez la combinaison de touche Ctrl+Alt+S puis saisissez le nouveau nom désiré.
Si vous avez besoin de lancer un programme KDE quelconque avec les droits root
, vous pouvez utiliser la commande KDE su avec l'option -c
depuis la ligne de commande en procédant de la sorte : kdesu
, Utiliser l'option-c -n
PROGRAMME
-n
empêchera KDE de se souvenir de votre mot de passe.
Informations connexes
Le guide de Konsole vous apportera beaucoup plus d'informations sur les caractéristiques disponibles sous Konsole. Vous pouvez le lire dans le Centre d'aide de KDE ou en saisissant help:/konsole
dans la barre d'URL de Konqueror.
Le projet KDE edutainment propose une suite de programmes éducatifs destinés aux enfants, familles et professeurs. Vous pourrez trouver des applications qui vont vous aider à améliorer vos compétences linguistiques ainsi que votre vocabulaire comme KVocTrain et KWordQuiz ou des programmes scientifiques comme les très performants KStars (un planétarium) et Kig (géométrie interactive) qui vont vous faire atteindre des sommets de connaissances. Amusez-vous en apprenant la dactylographie avec KTouch. Les professeurs trouveront en KEduca un moyen de préparer facilement leurs leçons. Vous pouvez trouver une liste complète des logiciels éducatifs de KDE sur le site internet de KDE-Edu. Ce qui suit est un aperçu de certains d'entre eux.
Affichez le manuel de chaque application en saisissant help:/<nom_application>
dans la barre d'URL de Konqueror ou en le choisissant dans le Centre d'aide de KDE.
Une application simple d'utilisation, qui implémente le jeu classique du pendu. Vous pouvez choisir les mots à partir de sujets particuliers, et même les choisir par niveau de difficulté. Le programme est fourni dans 24 langues, et est par conséquent idéal pour apprendre l'orthographe de noms simples dans d'autres langues.
Une application spécialement conçue pour apprendre l'alphabet dans une autre langue, puis pour apprendre à lire des syllabes simples. C'est idéal pour les enfants ou toute personne souhaitant apprendre et se familiariser avec l'alphabet d'une langue étrangère. Plusieurs alphabets sont actuellement fournis.
Un jeu de réflexion, dans lequel vous devez retrouver le mot donné par le programme. Les lettres de ce mot sont dans le désordre, et à partir des mots donnés, vous devez trouver quel mot les lettres composent lorsqu'elles sont remises dans l'ordre. Ce jeu est similaire au célèbre jeu télévisé « Des chiffres et des lettres ».
Un moyen simple d'apprendre la conjugaison des verbes espagnols. Le programme propose un verbe et un temps, puis l'utilisateur saisit les différentes conjugaisons. Le programme vérifie la proposition de l'utilisateur puis corrige. L'utilisateur peut modifier la liste des verbes pouvant être étudiés, et le programme peut lui-même fabriquer des verbes à la forme régulière, et les conjugaisons des groupes de verbes les plus importants. Les conjugaisons des verbes irréguliers peuvent être saisies par l'utilisateur.
Site web : http://edu.kde.org/kverbos
Une autre application d'apprentissage du vocabulaire évolué, utilisant l'approche des cartes flash. Des fichiers de vocabulaire peuvent être téléchargés et ouverts dans l'application.
Un outils de référence et d'enseignement du japonais. Des mots en anglais et en japonais peuvent être cherchés et filtrés en utilisant les protocoles de dictionnaire Edict et Kanjidic. D'autres caractéristiques de Kiten sont des fonctions de recherche complètes, un historique des recherches, et une section d'apprentissage qui contient différents modes d'apprentissage.
Site web : http://edu.kde.org/kiten
Un programme d'aide à la révision du latin. Il comporte des sections de test concernant le vocabulaire, la grammaire et la conjugaison. De plus, il y a en ensemble de notes de révision qui peuvent être utilisées pour réviser seul(e).
Site web : http://edu.kde.org/klatin
Plusieurs applications pour vous aider en mathématiques et en géométrie.
Une application avec plusieurs types d'exercices pour pratiquer le calcul fractionnaire. Vous devez par exemple trouver la somme de deux fractions, convertir des fractions en nombre décimaux, comparer des fractions (plus petit que, plus grand que), et d'autres choses encore.
Site web : http://edu.kde.org/kbruch
Une excellente application de géométrie interactive. Idéal pour les enseignants qui souhaitent faire un graphique sur l'ordinateur, ou les étudiants qui veulent approfondir leurs connaissances et étudier de plus près les graphiques et les courbes. Actuellement, beaucoup de choses sont possibles, et vous pouvez très facilement construire des objets comme des paraboles, des hyperboles ou des ellipses.
Site web : http://edu.kde.org/kig
Principalement une application pour vous aider à améliorer vos compétences en calcul de pourcentages. Différents types d'exercices sont proposés, et plusieurs niveaux de difficulté sont disponibles en fonction du niveau de chacun.
Un traceur de fonctions mathématiques. Il contient un analyseur puissant. Vous pouvez tracer différentes fonctions simultanément, et combiner les termes de ces fonctions pour en créer de nouvelles. KmPlot gère les fonctions paramétriques et en coordonnées polaires. Plusieurs modes de quadrillage sont possibles et les tracés peuvent être imprimés avec précision à la bonne échelle.
Site web : http://edu.kde.org/kmplot
KStars est un planétarium de bureau pour KDE. Il dessine une simulation précise du ciel nocturne, de n'importe quel endroit de la Terre, à n'importe quelle date et n'importe quelle heure. L'affichage inclut 130 000 étoiles, 13 000 objets du ciel profond, les huit planètes, le Soleil et la Lune, et des milliers de comètes et astéroïdes.
Site web : http://edu.kde.org/kstars
Un tableau périodique des éléments avec une liste complète de tous les éléments, et des informations supplémentaires sur chacun d'entre eux sont accessibles. Vous pouvez avoir un aperçu des caractéristiques de base d'un élément, mais aussi des données chimiques, son modèle atomique, ses niveaux d'énergie et une photo de cet élément.
Site web : http://edu.kde.org/kalzium
Une application de type flash card (fiches de révision), qui permet de faire des tests interactifs basés sur des feuilles. Il permet également d'ajouter des serveurs depuis lesquels vous pouvez récupérer des questionnaires. Plusieurs langues sont gérées.
Site web : http://edu.kde.org/keduca
Une application pour apprendre la dactylographie. KTouch affiche le clavier à l'écran, et les couleurs des touches changent lorsque vous devez appuyer dessus. Du texte apparaît à l'écran et l'utilisateur doit le saisir. Quelques cours par défaut sont contenus dans le programme, avec différents niveaux de difficulté.
Site web : http://edu.kde.org/ktouch
Une application de type flash card (fiches de révision), qui permet de faire des tests interactifs basés sur des feuilles. Il permet également d'ajouter des serveurs depuis lesquels vous pouvez récupérer des questionnaires. Plusieurs langues sont gérées.
Un environnement de programmation éducatif utilisant le langage de programmation Logo. Plusieurs langues sont gérées.
Site web : http://edu.kde.org/kturtle
KGeography est un outil d'apprentissage de la géographie pour KDE. Vous pouvez naviguer dans les cartes en cliquant sur une section de la carte pour voir son nom. Vous pouvez également répondre à plusieurs types de questions lorsque le programme vous montre une carte ou une capitale par exemple, et vous devez deviner son nom.
blinKen est un jeu de « Jacques a dit » pour KDE. Le joueur doit se souvenir d'une séquence de lumières dans l'ordre correct, puis on lui présente la même séquence mais avec une étape supplémentaire.
Site web : http://edu.kde.org/blinken
Le site internet de KDE Edu http://edu.kde.org vous offrira des nouvelles et des informations à propos de toutes les applications KDE edutainment.
KDEAP (le projet d'accessibilité de KDE) a pour objectif de s'assurer que KDE, en tant qu'environnement de bureau, est accessible pour tous les utilisateurs, y compris ceux qui souffrent d'un handicap. En plus de l'aide d'accessibilité dans le Centre de configuration, KDE a plusieurs autres outils d'accessibilité, qui sont disponibles dans le paquetage d'accessibilité de KDE. Ce paquetage peut ne pas être installé sur votre ordinateur ; s'il ne l'est pas, vous pouvez le télécharger depuis ici :
Pour plus d'informations sur le projet, visitez la page de base d'accessibilité de KDE.
KMouseTool est un programme pour KDE qui réalise un clic de souris à votre place, de manière à ce que vous n'ayez pas à le faire. KMouseTool fonctionne avec n'importe quelle souris ou périphérique de pointage.
Informations en rapport
Site web de MouseTool : http://mousetool.com
KMagnifier (ou kmag, pour utiliser son nom UNIX®) est un petit utilitaire pour Linux pour grossir une partie de l'écran. Il grossit la zone de l'écran autour du pointeur de la souris ou, en option, une zone définie par l'utilisateur. De plus, il peut enregistrer une capture d'écran grossie sur le disque.
Informations en rapport
Site web : http://kmag.sourceforge.net
KMouth est un programme de KDE qui permet aux personnes qui ne peuvent pas parler de faire parler leur ordinateur, par exemple les personnes muettes ou aphones. Il a un champ d'entrée de texte et dit les phrases que vous donnez. Il a aussi une gestion de listes de phrases définies par l'utilisateur.
Informations en rapport
KTTS est une application KDE pour la conversion de texte en parole audible. Actuellement, depuis KDE 3.4, vous pouvez utiliser KTTS pour entendre n'importe quel texte depuis Klipper, le presse-papiers de KDE, n'importe quel texte d'un fichier texte brut (en utilisant Kate ou autre), n'importe quelle portion de texte d'une page HTML dans Konqueror, et bien d'autres choses encore.
Pour obtenir KTTS, vous devez démarrer kttsmgr, le gestionnaire de synthèse vocale de KDE.
Informations en rapport
Dans KDE, les fichiers de configuration sont faciles à modifier avec un simple éditeur de texte comme Kate puisque les fichiers de configuration sont des fichiers texte.
Un exemple de fichier texte :
[General] AutoSave=1 LastFile=/var/tmp/test.txt
Les fichiers de configuration propres à l'utilisateur sont stockés dans .kde/share/config
(remplacez .kde
par votre paramètre $KDEHOME
) et les fichiers globaux dans le sous-dossier share/config
du chemin d'installation de KDE (vous pouvez trouver ce chemin d'accès en exécutant la commande kde-config --prefix). Leurs noms de fichiers se terminent généralement par « rc » (sans point initial), par exemple kopeterc
.
Modifier des fichiers de configuration à la main peut mettre en péril la stabilité de votre installation KDE. Les applications ne vérifient d'ordinaire ce qu'elles lisent dans les fichiers de configuration. Cela signifie qu'elles peuvent être perturbées par ce qu'elles obtiennent comme configuration, voire planter ».
Donc, la première règle est de faire une sauvegarde de votre fichier avant de le modifier. Il vaut mieux stocker la sauvegarde en dehors de tout sous-dossier .kde
(ou le dossier $KDEHOME
correspondant). Les sauvegardes sont de toute façon une bonne idée en cas de dysfonctionnement majeur de KDE qui endommagerait des fichiers de configuration importants (par exemple vos paramètres KMail qui sont dans le fichier kmailrc
). Un tel dysfonctionnement majeur a peu de chances de se produire, mais cela peut toujours arriver.
Donc pourquoi voudriez-vous toucher aux fichiers de configuration en fait ? Bien, en premier lieu, vous devrez le faire quand vous voulez mettre en application le mode KIOSK. Peut-être un développeur vous a-t-il demandé d'ajouter un élément pour l'aider à résoudre un problème avec l'application. Peut-être voulez-vous vous tirer d'un problème sans avoir à supprimer tout le dossier .kde
. Ou alors voulez-vous approfondir les arcanes de KDE.
De toute façon, quelle que soit votre motivation, vous voulez modifier à la main un fichier de configuration.
Lorsque vous projetez de modifier un tel fichier, assurez-vous que l'application qui l'utilise ne tourne pas. Si c'est un des fichiers de configuration fondamentaux, pensez à le modifier quand KDE ne tourne pas du tout.
Prêt ? Donc, faites une sauvegarde du fichier (vous l'ai-je déjà dit ?), démarrez votre éditeur favori (supposons que ce soit Kate), chargez le fichier (veillez à le charger au format UTF-8, Kate l'affiche en tant que « utf8 »).
Maintenant, vous avez un fichier comme :
[Group] Key1=Value1 Key2=Value2 Key3=Value3
Vous pouvez maintenant le modifier (avec prudence !) puis l'enregistrer (à nouveau, soyez sûr qu'il est au format UTF-8).
À présent, vous pouvez tester l'application et, si cette dernière ne fonctionne plus correctement, la fermer et restaurer la sauvegarde du fichier de configuration.
Informations connexes
Partie VI, « KDE pour les administrateurs » offre plus d'informations sur la structure de KDE pour vous aider à chercher le fichier que vous devez modifier.
KDE fournit un système de communication interprocessus puissant nommé DCOP (Deskop COmmunication Protocol ou protocole de communication pour l'environnement de bureau). En utilisant DCOP, vous pouvez contrôler un large ensemble de fonctions dans KDE depuis la ligne de commande ou en écrivant un script dans votre langage de scripts favori. Vous pouvez également obtenir des informations sur les applications KDE. Par exemple, plusieurs lecteurs multimédia de KDE fournissent des méthodes pour les interroger à propos du morceau en cours de lecture.
De manière plus générale, chaque application KDE fournit une ou plusieurs interfaces DCOP, qui à leur tour fournissent des méthodes (ou, si vous préférez, des fonctions) qu'une autre application peut appeler. Ainsi, la première étape dans l'utilisation de DCOP est de trouver la méthode appropriée pour la tâche en question. La façon la plus simple pour cela est d'utiliser l'interface graphique kdcop pour les méthodes DCOP disponibles.
Lancez kdcop depuis une Konsole ou le mini-CLI (la fenêtre qui apparaît avec Alt+F2). La fenêtre de kdcop affiche les applications en cours d'exécution qui fournissent des interfaces DCOP, en utilisant une vue arborescente. En général, trouver la méthode correcte nécessite un peu de recherche dans cette arborescence, mais voici une petite astuce : les interfaces marquées « (défaut) » contiennent habituellement les fonctions les plus souvent utilisées.
Afin de tester que la fonction fait bien ce qu'on attend d'elle, double-cliquez sur l'élément setColor. Pour régler la couleur v
, cliquez sur le bouton de sélection de couleurs, et choisissez une couleur. Choisissez si la couleur doit être une couleur A avec la case à cocher. Cliquez sur OK et la couleur de fond est appliquée.
Pour accéder aux méthodes DCOP à partir de votre langage de script favori, vous pouvez soit utiliser les bindings DCOP s'ils sont disponibles dans le module kdebindings, soit appeler l'application cdop en ligne de commande. Pour des utilisations simples, l'appel en ligne de commande de dcom est suffisant. Pour appeler une méthode DCOP depuis la ligne de commande, nous avons besoin de spécifier l'application et l'interface auxquelles appartient la méthode, la méthode elle-même, et les arguments, dans une forme adéquate pour la console.
Nous spécifions l'application, l'interface et la méthode dans cet ordre, suivi des arguments dans le même ordre que celui montré dans kdcop. kdcop dispose de beaucoup d'autres options : jetez un coup d'œil à la sortie de dcop
. --help
C'en est en fini de la théorie, il est temps maintenant de passer à la pratique :
Exemple 16.1. Voici un script permettant de changer la couleur de fond avec DCOP
Avec l'application en ligne de commande dcop et un peu de Perl, nous allons faire un script simple qui modifie lentement la couleur de fond du bureau de manière cyclique, en passant par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.
Tout d'abord, nous cherchons la méthode appropriée avec kdcop. Pour cet exemple, nous court-circuitons la recherche, et y allons directement : la méthode qui nous intéresse est ->->. Les types des arguments et de la valeur retournée sont montrés avec le style du langage C++. Pour setColor
, les arguments sont une couleur, c
, qui spécifie la nouvelle couleur d'arrière-plan, et une valeur booléenne (vrai ou faux), isColorA
, qui spécifie s'il s'agit de la première ou de la seconde couleur (ceci est utile pour configurer des gradients).
Pour utiliser notre méthode setColor
depuis la ligne de commande, nous utilisons ce qui suit :
%
dcop kdesktop KBackgroundIface setColor '#ffffff' false
Pour spécifier la couleur, nous utilisons une valeur RGB hexadécimale, comme en HTML. Notez qu'elle est entourée par des guillemets simples pour protéger le # depuis la console.
Pour trouver la valeur RGB hexadécimale de la couleur, ouvrez n'importe quelle boîte de dialogue de sélection de couleur dans une application KDE (par exemple, dans Centre de configuration de KDE, ->), choisissez la couleur et utilisez la valeur donnée dans la zone de texte HTML.
C'est tout ce dont nous avons besoin pour DCOP, maintenant il s'agit d'écrire le script correspondant. C'est une implémentation (extrêmement ! ) difficile :
$min=49; # Minimum value of R, G, or B colour $max=174; # Maximum value of R, G, or B colour $step=5; # Amount to step colour by on each step $sleeptime=15; # Interval in seconds between each step @start = ($max, $min, $min); @colour = @start; while (1) { foreach (0..5) { my $which = $_ % 3; # Which colour (R, G or B) to change my $updown = $_ % 2; # Whether to increase or decrease the colour value do { if ($updown == 0) { $colour[$which]+=$step; } if ($updown == 1) { $colour[$which]-=$step; } my $dcopcall=sprintf "dcop kdesktop KBackgroundIface setColor '#%x%x%x' true\n", @colour; system($dcopcall); sleep $sleeptime; } while (($colour[$which] >= $min) and ($colour[$which] <= $max)); } }
Exécutez simplement le scripts sans arguments, et l'arrière plan changera de manière cyclique sur tout le spectre des couleurs, jusqu'à ce que le script soit arrêté, et voilà !
Bien évidemment, Perl n'est pas le seul langage que vous pouvez utiliser pour écrire des scripts avec DCOP—si vous préférez le scripts shell, c'est également possible :
Exemple 16.2. Régler l'arrière plan depuis internet
Le script suivant récupère l'image principale de la BD « User Friendly » et la met comme papier peint du bureau, en utilisant les outils disponibles classiques et un peu de DCOP :
#!/bin/sh COMICURL=`wget -qO - http://www.userfriendly.org/static/index.html | \ grep Latest | sed -e "s,.*SRC=\",," -e "s,\" >.*,,"` TMPFILE=`mktemp /tmp/$0.XXXXXX` || exit 1 wget -q -O $TMPFILE $COMICURL dcop kdesktop KBackgroundIface setWallpaper $TMPFILE 1
La première ligne après #!/bin/sh utilise wget et des expressions rationnelles magiques pour extraire l'emplacement de l'image depuis le source de la page principale HTML. La deuxième et la troisième ligne téléchargent l'image, et enfin dcop met l'image téléchargée en fond d'écran.
De nombreux claviers modernes contiennent des touches supplémentaires qui ne sont par défaut affectées à aucune action.
Les claviers « multimédia » offrent souvent de générer un signal et on peut simplement les choisir en tant qu'association de touches à l'intérieur d'une application exactement comme on choisirait n'importe quelle autre touche. Certaines touches, cependant, ne sont pas détectées et appuyer dessus dans Configurer les raccourcis clavier... n'a aucun effet.
Certains ordinateurs portables IBM, par exemple, ont des touches supplémentaires autour des touches fléchées gauche et droite, qui ressemblent à page gauche et page droite.
Utilisez xev pour chercher le code des touches. Dans ce cas, il s'agit de 233 et234.
Choisissez les symboles des touches. Comme il y en a toute une série qui ne sont pas utilisées par défaut, beaucoup sont libres. Vous pouvez en trouver la liste dans /usr/X11R6/include/X11/keysymdef.h
(ou son équivalent sur votre système).
Créez un fichier dans votre dossier personnel appelé .Xmodmap
et ajoutez-le à ceci :
keycode 233 = Ecran_Virtuel_Suivant keycode 234 = Ecran_Virtuel_Precedent
Exécutez la commande xmodmap
~/.Xmodmap
À ce stade, vous devriez pouvoir exécuter xev à nouveau et constater que les touches génèrent maintenant les symboles de touches que vous avez affectés. Vous pouvez à présent simplement les affecter à n'importe quelle action, normalement.
Informations connexes
La page de manuel xev. Vous pouvez la consulter en saisissant man:/xev
dans une fenêtre Konqueror ou en saisissant man xev
dans un terminal.
La plupart des actions, soit dans le bureau, soit dans les applications, sont aisément disponibles pour une association de touche. Si l'action pour laquelle vous voulez un raccourci est quelque chose que vous avez écrit vous-même ou n'est pas disponible autrement, vous pouvez toujours affecter un raccourci.
Pour relier les deux sections précédentes, peut-être voulez-vous affecter une touche inutilisée autrement sur votre clavier, à un script ou à une commande dcop. Notre exemple ici consistera à affecter les deux touches que nous avons ajoutées dans la section intitulée « Ajout d'associations de touches supplémentaires à KDE » pour aller sur le bureau virtuel précédent ou suivant, deux fonctions pour lesquelles vous aurez besoin de DCOP (comme étudié dans la section intitulée « Scriptage du bureau ».
Vous y arriverez facilement à l'aide de la méthode suivante :
Ouvrez le Centre de configuration de KDE et, dans la section Régionalisation et accessibilité, sélectionnez Actions d'entrées,
choisissez ,
nommez la nouvelle action, par exemple Écran virtuel suivant
,
sélectionnez Raccourcis clavier -> Commande / URL (simple) pour le Type de l'action :,
dans l'onglet Raccouci clavier, cliquez sur bouton dont vous souhaitez qu'il déclenche la commande. Pour cet exemple, cliquez sur celui sur lequel il y a l'image Page suivante. Ecran_virtuel_suivant apparaît alors dans l'image de la touche,
dans l'onglet Paramètres de la commande / de l'URL, saisissez la commande à exécuter dans le champ : dcop kwin default nextDesktop
.
Répétez l'opération avec la touche Ecran_virtuel_precedent et dcop kwin default previousDesktop
.
Maintenant, appuyer sur Ecran_virtuel_precedent ou Ecran_virtuel_suivant vous fera basculer sur le bureau virtuel précédent et suivant, respectivement.
Évidemment, vous pouvez affecter n'importe quelle touche libre à n'importe quelle action.
Informations connexes
Reportez-vous à la documentation de KHotKeys en la cherchant dans le Centre d'aide de KDE ou en saisissant help:/khotkeys
dans une fenêtre Konqueror.
la section intitulée « Ajout d'associations de touches supplémentaires à KDE »
KDebugDialog n'est pas dans le menu par défaut. Vous devez le lancer depuis le shell ou le mini-CLI avec la commande kdebugdialog
. KDebugDialog fait apparaître une fenêtre avec une longue liste de zones de débogage. Chaque zone comporte une case que vous pouvez (dé)cocher afin de (dés)activer la sortie de débogage pour cette partie de KDE.
Comme la liste des zones de débogage est triée numériquement et non alphabétiquement, « kio » (127) vient avant « artskde » (400). Les nombres vont jusqu'à 200000 ou environ, mais il n'y a réellement que 400 zones. Vous n'avez donc pas à faire défiler la liste entière pour trouver la zone dont vous avez besoin. Il y a une zone de modification au début de la boîte de dialogue, où vous pouvez saisir une partie du nom de la zone que vous voulez. La liste des éléments qui est affichée est filtrée de façon à n'inclure que les zones de débogage qui contiennent le texte que vous avez saisi. Par exemple, la saisie de k
ne filtre rien du tout, mais la saisie de kont
vous affichera juste les zones de débogage de Kontact. Comme moyen encore plus rapide de (dés)activer la sortie de débogage, il y a également les boutons et , qui amèneront KDE à produire une énorme quantité de sortie de débogage ou très peu.
En mode complet, ce que vous obtenez quand vous démarrez kdebugdialog en kdebugdialog
, la même liste de zones de débogage qu'en mode plein est disponible, mais vous ne pouvez en sélectionner qu'une à la fois dans une liste déoulante. Vous pouvez ensuite définir la sortie pour divers types de messages : Informations, Avertissement, Erreur et Erreur fatale. Pour chacun de ces types, vous pouvez choisir où sont envoyés les messages. Les choix sont :--fullmode
Fichier, dans lequel vous pouvez saisir un nom de fichier. Ce fichier est écrit dans votre dossier $HOME
.
Boîte de dialogue. Chaque message de débogage est affiché dans une boîte de dialogue d'information et vous devez cliquer sur pour continuer avec l'application.
Shell, l'élément par défaut. Les messages sont affichés sur stderr et apparaîtront soit dans la fenêtre du shell où l'application a été démarrée, soit dans .xsession-errors
.
Journal système. Cette option envoie chaque message de débogage à la fonction de journalisation système, qui peut effectuer son propre traitement du message.
Aucun. Cette option supprime la sortie de ce type de message.
Pour les messages générés par des erreurs fatales, il est en principe peu judicieux de choisir « Aucun » ou « Syslog », puisque dans les deux cas, vous ne verrez probablement pas le message et que l'application qui rencontre l'erreur fatale disparaîtra sans laisser d'indices quant à la raison de sa disparition. Vous pouvez contrôler que l'application disparaisse ou non sur une erreur fatale avec la case Arrêter lors de problèmes critiques, qui est cochée par défaut — mais vous pourriez vous attendre à ce qu'une application « plante » (d'une manière brutale) si elle rencontre une erreur fatale, de toute façon.
Table des matières
KDE offre une expérience Internet complète, avec tous les programmes dont vous avez besoin pour tirer le meilleur parti du Web, du courrier électronique, de Usenet et des nombreuses autres technologies Internet. Mais avant pouvoir vous livrer aux joies des fonctionnalités avancées de KDE, vous devez vous connecter.
Si vous utilisez un accès « commuté » (c'est-à-dire une connexion à l'Internet avec un modem relié à une ligne téléphonique), vous serez amené à configurer le programme de numérotation de KDE, KPPP. Si cela vous semble compliqué, ne vous inquiétez pas : KPPP offre un assistant de configuration avancé, qui prend en charge la configuration de votre connexion par modem. Jetez un coup d'œil aux deux prochaines sections pour plus de détails.
Si vous utilisez une connexion à haut débit ou si vous vous connectez via un réseau local, les choses sont plus simples (du point de vue de KDE). Dès lors que vous avez configuré la connexion avec les outils fournis par votre distribution Linux® ou UNIX®, KDE utilise la connexion automatiquement.
Si vous avez une distribution Linux® quelque peu moderne, vous devriez trouver le reste de ce document superflu. KPPP est livré avec un petit assistant intelligent qui dans de nombreux cas vous permet de démarrer et d'avoir une connexion Internet opérationnelle simplement en quelques minutes.
Que vous utilisiez ou non l'assistant, vous devriez connaître les informations suivantes avant de commencer :
le numéro de téléphone que votre FAI (fournisseur d'accès Internet) vous a fourni,
votre nom d'utilisateur et votre mot de passe pour votre FAI,
les serveurs DNS de votre FAI (un seul suffit, deux sont préférables).
Les autres informations optionnelles que vous devriez découvrir pour avoir un accès complet aux services de votre FAI sont :
l'adresse du serveur de courrier entrant (souvent pop.votre-fai.fr
ou mail.votre-fai.fr
),
vérifiez également si votre FAI utilise le protocole POP3 ou IMAP,
l'adresse du serveur de courrier sortant (SMTP) (il peut être identique au serveur de courrier entrant, mais il est souvent appelé smtp.votre-fai.fr
),
l'adresse du serveur de nouvelles Usenet (NNTP) (éventuellement news.votre-fai.fr
ou nntp.votre-fai.fr
),
tout serveur de proximité que votre FAI a configuré.
Toutes ces informations sont vraisemblablement disponibles sur tout document officiel que votre FAI vous a envoyé quand vous vous êtes abonné, sinon vous pouvez les lui demander via son service d'assistance téléphonique.
Fort de ces renseignements et d'une installation par défaut récente de Linux®, vous pourrez constater par vous-même que la configuration d'une connexion Internet est aussi simple que de lancer l'assistant KPPP.
Vous pouvez démarrer l'assistant depuis l'écran initial de KPPP. Démarrez KPPP depuis votre menu , où vous trouverez son élément de menu dans en tant que .
La boîte de dialogue suivante apparaît :
La boîte de dialogue de démarrage du numéroteur KPPP
Il n'aura pas vraisemblablement pas d'éléments avec lesquels commencer. C'est ce dont nous allons nous préoccuper maintenant.
Cliquez sur le bouton pour commencer à configurer une nouvelle connexion Internet.
L'assistant vous offre trois choix : , et
L'assistant vous demande ce que vous voulez faire
Choisissez cette possibilité si vous ne voulez vraiment pas configurer un nouveau compte maintenant. La zone de message disparaît et vous retrouvez la fenêtre du numéroteur comme avant.
Si vous avez un modem standard assez moderne et si vous faites appel à un des plus grands fournisseurs d'accès Internet de votre pays, l'assistant sera certainement en mesure de vous configurer immédiatement une connexion Internet opérationnelle. Essayez ceci d'abord, avant de tenter de configurer la connexion manuellement.
Si vous ne réussissez pas avec l'assistant ou si vous préférez simplement faire les choses vous-même, choisissez cette méthode. L'assistant n'est actuellement utile que pour quelques pays et fournisseurs d'accès Internet.
Pour les besoins de ce chapitre, nous partirons du principe que vous choisissez . La configuration via la boîte de dialogue sera décrite dans un autre chapitre.
La première fenêtre que vous voyez contient juste un texte de présentation expliquant ce que que vous lisez dans la première section de ce chapitre. Cliquez sur pour continuer.
La seconde fenêtre vous demande de choisir le pays dans lequel vous résidez. Tous les pays ne sont pas représentés ici et si le vôtre n'y figure pas, vous devez cliquer sur , auquel cas la configuration via la boîte de dialogue démarre pour que vous puissiez continuer.
Sur la fenêtre suivante, apparaît une liste de fournisseurs d'accès Internet que KPPP connaît, suivant le lieu choisi dans la fenêtre précédente. À nouveau, si votre FAI n'y figure pas, cliquez sur et procédez à la configuration via la boîte de dialogue.
Vous êtes maintenant invité à saisir le nom d'utilisateur et le mot de passe réservés à votre connexion Internet. Notez que pour certains FAI, ceux-ci diffèrent de votre nom d'utilisateur et mot de passe de courrier, donc vous devez vous assurer de leur exactitude. Cliquez sur pour continuer.
Sur la fenêtre suivante, vous avez la possibilité de saisir un préfixe de numérotation spécial que vous pourriez avoir - par exemple, si vous devez numéroter « 0 » pour appeler à l'extérieur ou si vous avez un préfixe que vous pouvez numéroter pour désactiver l'attente d'appel. Cliquez sur pour continuer.
C'est tout ! Si vous voulez revenir sur un de vos choix, vous pouvez cliquer sur les boutons et pour naviguer dans les boîtes de dialogue. Quand tout vous semble satisfaisant, cliquez sur le bouton , vous avez fini.
Si vous avez besoin de plus d'informations, vous pouvez lire le manuel KPPP complet dans le Centre d'aide de KDE de KDE ou en saisissant help:/kppp
dans la barre d'URL de Konqueror.
KDE intègre un puissant client de messagerie électronique simple à utiliser, nommé KMail, qui vous permettra d'envoyer, de recevoir et d'organiser vos messages électroniques et ce rapidement et efficacement. Regardons comment le configurer. Si vous rencontrez le moindre problème avec la procédure, référez-vous au manuel complet de KMail.
Certains paramètres de courrier électronique peuvent grandement varier selon votre type de système, la configuration de votre FAI (Fournisseur d'Accès à Internet) et l'organisation de votre réseau local. Vous devrez collecter ces informations avant de pouvoir commencer à paramétrer votre courrier électronique.
Ceci devrait vous être fourni par votre FAI ou votre administrateur système.
Le nom d'utilisateur est souvent la partie précédent le symbole « @ » dans votre adresse électronique, mais pas toujours : vérifiez auprès de votre FAI.
Une fois encore, votre FAI devrait vous avoir fourni cette information. Dans le cas contraire, vous pouvez essayer de la retrouver en la construisant ainsi : smtp.
.nom-de-votre-fai
.com
Si vous ne détenez pas cette information, vous pouvez essayer imap.
pour IMAP, ou nom-de-votre-fai
.compop.
si vous utilisez POP.nom-de-votre-fai
.com
Une fois que vous avez cette information, vous êtes prêt à configurer KMail. Ouvrez KMail depuis le menu (vous pouvez le trouver dans le sous-menu , ou employer une des méthodes décrites dans la section intitulée « Lancer des programmes »). Une fois que KMail s'est ouvert, sélectionnez l'entrée de son menu ->. Les sections suivantes décrivent comment utiliser l'assistant qui apparaît alors, de manière à configurer KMail.
Les paramètres de la page Identités sont assez clairs. Choisissez l'identité par défaut et cliquez sur . Remplissez le champ Votre nom avec votre nom complet (par exemple Albert Dupont
). Si besoin, vous pouvez renseigner le nom de votre Organisation.
Ensuite, remplissez le champ adresse électronique avec votre adresse électronique (par exemple albert.dupont@exemple.fr
).
C'est tout pour cet assistant, à moins que vous ne souhaitiez jouer sur les fonctionnalités avancées (crytographie, signature numérique, etc.). Vous trouverez plus d'information les concernant dans le manuel complet de KMail. Cliquez sur le bouton poru fermet cet assistant, puis passez à la page de configuration suivante...
Cliquez sur l'icône Compte pour vous rendre sur la page de configuration du compte. Elle contient les paramètres qui indique à KMail comment envoyer et recevoir vos messages électroniques. Vous verrez deux onglets sur la droite : Envoyer et Recevoir. Vous devez les configurer tous les deux, donc voyons leur contenu :
L'onglet Envoi fourni une liste des moyens d'envoyer des messages électroniques. La première entrée de cette liste est celle par défaut. En cliquant sur le bouton vous pouvez choisir entre deux manières d'envoyer un courrier électronique : SMTP ou Sendmail. sendmail® fait ici référence à un logiciel installé sur la machine — qui a la réputation d'être compliqué à configurer, donc si vous n'avez pas déjà une configuration fonctionnelle de sendmail® choisissez SMTP et remplissez le champ Nom avec une description du compte (par exemple Mon compte perso
) et le champ Hôte avec le nom et le domaine de votre serveur d'envoi de courrier électronique (par exemple smtp.nom-de-votre-fai.com
). Vous n'aurez probablement pas à changer le port (par convention c'est le port 25
).
Une description des autres options se trouve dans le manuel complet de KMail. Cliquez sur le bouton pour fermer cette fenêtre puis cliquez sur l'onglet Réception des messages.
Pour créer un compte de manière à pouvoir recevoir des messages électroniques, cliquez sur le bouton dans l'onglet Réception des messages. Il vous sera alors demandé le type de votre compte de courrier électronique ; la plupart du temps vous devrez sélectionner POP3 ou IMAP. Si vous souhaitez utiliser un autre système différent, consultez le manuel complet de KMail.
Il vous sera alors présenté la fenêtre Ajouter un compte. Commencez par remplir le champ Nom pour donner un nom à ce compte. Vous pouvez choisir n'importe quel nom. Utilisateur, Mot de passe, et Serveur devraient correspondre à ceux que vous avez rempli précédemment. Dans le cas général, vous ne devriez pas avoir à modifier le port.
Vous êtes prêt pour envoyer et recevoir des messages électroniques. Si vous utilisez IMAP, vous n'avez qu'à ouvrir vos dossiers dans l'arborescence qu'affiche la fenêtre principale de KMail. KMail va alors se connecter à votre serveur et vous présenter les messages électroniques qu'il y a trouvé. Si vous avez préféré POP3 vous passerez par le menu ->.
Tout d'abord, vous devriez vous envoyer un courrier électronique à vous-même afin de tester votre configuration. Pour envoyer un courrier électronique, vous pouvez, au choix, appuyer sur Ctrl+N, sélectionner l'icône Nouveau message ou sélectionner l'entrée -> des menus. La fenêtre de rédaction apparaîtra. Remplissez le champ À : avec votre propre adresse électronique et saisissez quelque chose dans le champ Sujet. Envoyez ensuite le courrier électronique en sélectionnant l'entrée -> des menus.
Pour vérifier l'arrivée de nouveaux messages électroniques, sélectionnez l'entrée -> des menus. Dans le coin se trouvant en bas à droite de la fenêtre principale, une barre de progression vous indiquera l'évolution du téléchargement des nouveaux messages électroniques. Si vous avez reçu le courrier électronique que vous venez d'envoyer, félécitations ! Cependant, si vous avez reçu un message d'erreur, assurez-vous que votre connexion réseau fonctionne et effectuez à nouveau les tests en sélectionnant l'entreé ->.
Informations complémentaires
Le guide de prise en main de KMail contient entre autres toutes les descriptions des paramètres avancés concernant les messages électroniques. Vous pouvez le lire depuis le Centre d'aide de KDE ou en saisissant help:/kmail
dans la Barre d'adresse de Konqueror.
Le site officiel de KMail regroupe les dernières nouvelles, les astuces et beaucoup d'autres choses.
Introduction au navigateur
Les raccourcis Web constituent vraiment une fonctionnalité utile de Konqueror : une fois que vous aurez pris l'habitude de les utiliser, vous vous demanderez comment vous aviez vous en passer auparavant.
Pour voir ce que sont les raccourcis Web, ouvrez Konqueror et saisissez gg:kde
dans la barre d'URL.
Vous allez ainsi sur Google et cherchez le mot clé KDE.
Il y a beaucoup de raccourcis comme ggl:
(Google J'ai de la chance), bug:
(bugs.kde.org) et ainsi de suite.
Pour obtenir une liste complète, cliquez sur dans le menu de Konqueror, puis dans Internet et réseau, sélectionnez Navigateur web et ouvrez Raccourcis Web. Là, vous trouverez une liste complète des raccourcis Web. Vous pouvez en créer de nouveaux, changer ceux qui existent, ou supprimer des raccourcis non utilisés. Vous pouvez également désactiver les raccourcis Web si vous ne les aimez pas. Si vous sélectionnez Moteur de recherche par défaut, vous n'avez plus à saisir le raccourci. Par exemple si vous avez sélectionné Google, vous avez juste à saisir kde
dans la barre d'URL, et une recherche du mot « KDE » sera effectuée dans Google.
Dans Délimiteur du mot-clé vous pouvez choisir, si vous le voulez, de séparer un raccourcis avec deux point (gg: kde
) ou avec un espace (gg kde
).
Une fonctionnalité sympathique des raccourcis Web est que vous pouvez les utiliser depuis la fenêtre Exécuter une commande.... Vous n'avez qu'à l'ouvrir (à l'aide du menu ou avec Alt+F2), saisir votre raccourci, par exemple gg: kde
, et appuyer sur Entrée. Cela ouvrira automatiquement Konqueror avec une recherche de KDE dans Google.
Exemple 19.1. Utiliser votre propre style pour les pages Web
Les pages Web arrivent avec leur lot de couleurs et polices, et parfois le résultat n'est pas adapté. Par exemple, si vous souffrez de troubles visuels il peut vous être difficile voire impossible de lire un texte sur un fond coloré. Konqueror vous permet de choisir vos propres couleurs et de les appliquer à toutes les pages Web. Voici comment procéder :
ouvrez Konqueror et allez dans ->,
dans la boîte de dialogue qui apparaît, sélectionnez la page Feuilles de style sur la gauche,
sur cette page, choisissez Utiliser la feuille de style d'accessibilité, puis cliquez sur Personnaliser..., et choisissez les paramètres que vous préférez,
fermez toutes les fenêtres de Konqueror (il se peut que vous ayez à redémarrer KDE pour être sûr) et quand vous les ouvrirez à nouveau, vos paramètres devraient avoir été pris en compte.
Les nouvelles Usenet sont des forums dans lesquels vous pouvez poster des messages pour parler de différents sujets : presque tous les sujets que vous voulez (y compris ceux que vous ne voulez pas ! ) peuvent être trouvés. Bien que Usenet n'est pas aussi populaire qu'auparavant, en partie à cause de l'augmentation de l'utilisation des forums sur le web, il est néanmoins un outil utile. KDE fournit un lecteur de nouvelles Usenet puissant appelé KNode.
Vous pouvez trouver KNode dans le menu sous l'élément : l'élément de menu lance le programme.
La fenêtre principale de KNode devrait maintenant être affichée sur votre bureau, tel que présenté ; la boîte de dialogue de configuration apparaît lors du premier démarrage.
KNode après le premier démarrage
La première page de la boîte de dialogue de configuration est réservée aux réglages personnels :
Saisie des coordonnées personnelles
Saisissez votre nom dans le champ Nom. Ce nom apparaîtra ensuite dans les forums de discussion en tant qu'expéditeur et pourra être vu par tout un chacun.
Le remplissage du champ Nom est obligatoire.
L'adresse électronique que vous saisissez ici sera utilisée comme expéditeur dans les articles des nouvelles, c'est-à-dire comme adresse réelle de l'auteur, en liaison avec le nom réel (défini dans le champ Nom).
Le remplissage du champ Adresse électronique est obligatoire.
Nous devons à présent indiquer à KNode l'endroit d'où nous extrayons les forums de discussion ou celui où envoyer les articles ultérieurement. Dans la liste sur la droite, il y a un élément Comptes : cliquez dessus et choisissez l'onglet Serveurs de forums car nous voulons d'abord configurer le compte forums de discussion : la liste des comptes est encore vide.
Pour créer un nouveau compte, cliquez sur . La boîte de dialogue suivante apparaît :
La boîte de dialogue Nouveau compte
Le champ Nom peut être rempli selon votre gré ; le texte que vous saisissez sera affiché dans la vue du dossier. Vous pourriez, par exemple, saisir le nom de votre fournisseur d'accès Internet ; pour notre exemple, nous saisirons le nom Compte Mes forums de discussion
.
Le champ suivant est appelé Serveur. Contrairement au champ Nom, ce que vous saisissez est important. Le nom des serveurs de nouvelles est fixe et vous devriez pouvoir l'obtenir de votre fournisseur d'accès Internet. Si vous ne connaissez pas le nom du serveur de nouvelles, vous devriez vous le procurer maintenant : sans cette information, vous ne pouvez lire aucun forum. Si votre fournisseur d'accès Internet ne possède pas de serveur de nouvelles, vous pouvez utiliser un serveur public (les universités fournissent souvent des serveurs de nouvelles).
Pour notre exemple de configuration, nous saisirons le nom
; évidemment, vous saisirez le nom réel de votre serveur de nouvelles.news.serveur.fr
Vous n'aurez vraisemblablement pas besoin de le changer dans le paramétrage par défaut, dans la plupart des cas.
Vous devez parfois répondre à l'auteur d'un article directement, sans poster la réponse au forum de discussion ; par exemple, quand vous voulez faire un commentaire très personnel ou corriger une erreur. Pour cela, sélectionnez l'onglet Serveur de courrier (SMTP). La boîte de dialogue suivante apparaît :
Configuration du compte Courrier
Le nom (adresse) de votre serveur de courrier tel qu'il est indiqué par votre fournisseur d'accès Internet ou votre administrateur système ; tout ce que vous avez à faire ici est de saisir le nom du serveur de courrier dans le champ Serveur.
Dans notre exemple, nous saisirons mail.serveur.fr
Ici aussi, vous n'aurez probablement pas à changer dans le paramètre Port.
Informations connexes
Le forum comp.windows.x.kde newsgroup est le groupe d'entraide principal de KDE sur Usenet. Vous pouvez trouver d'autres ressources pour obtenir de l'aide sur KDE dans la section intitulée « Obtenir de l'aide ».
Gmane fournit une interface graphique pour beaucoup de listes de discussion, y compris la plupart des listes de KDE, donc vous pouvez les lire avec KNode.
Le moyen par défaut d'envoyer des messages instantanés dans KDE est d'utiliser le client de messagerie instantanée Kopete. C'est un client de messagerie instantanée multiprotocole, ce qui signifie qu'il gère plusieurs protocoles différents dont MSN, Jabber, AOL et IRC. Il possède aussi des fonctionnalités pratiques dont le support de KAddressBook, les méta-contacts, le support du chiffrage, et bien d'autres encore.
Kopete, le client de messagerie instantanée de KDE
Lancez Kopete depuis le menu (il peut normalement être trouvé dans le dossier Internet). Une fois lancé, vous devriez voir une fenêtre avec inscrit Kopete en haut, la barre de menus et la barre d'outils en dessous, et ensuite vos contacts encore en-dessous. Vous devriez ajouter des comptes en cliquant sur le menu et en choisissant l'option . En choisissant l'option Comptes vous devriez voir une liste de vos comptes (initialement vide) et des options pour ajouter de nouveaux comptes et pour modifier ou supprimer des comptes existants. En cliquant sur le bouton , vous pouvez ajouter un nouveau compte en utilisant l'assistant. Une fois le compte ajouté, vous pouvez vous y connecter en cliquant sur l'icône appropriée située dans la partie haute de la fenêtre principale de Kopete. Vos contacts devraient alors apparaître dans la fenêtre des contacts.
Les méta-contacts sont une des fonctionnalités de Kopete dont l'utilité apparaît une fois que vous comprenez en quoi ils consistent. Jusqu'à ce que vous passiez à l'acte, elles vous indiffèrent. Ils constituent simplement une manière d'afficher un contact sur un réseau (comme MSN) et de lier celui-ci à un autre contact sur un réseau différent. Ceci est utile lorsque des gens ont des comptes sur différents réseaux de sorte que vous pouvez discuter avec eux sans pour autant avoir besoin de connaître les comptes qu'ils utilisent. Vous pouvez aussi assigner des noms à vos méta-contacts qui ne changent pas lorsque les gens changent leur nom sur leur compte, ce qui est utile si vous avez des contacts qui changent la configuration de leur pseudonyme sur MSN en quelque chose comme « =EF=81=8A ».
Vous pouvez faire d'autre choses utiles avec les méta-contacts comme les lier à des entrées dans votre carnet d'adresses. Voir la section intitulée « Lier le courrier électronique et la messagerie instantanée »
L'Internet Relay Chat (discussion relayée par internet ou IRC) existe depuis bien plus longtemps que la plupart des systèmes de messagerie instantanée (IM), et est toujours largement utilisé. Il est concu principalement pour des communications de groupe (plusieurs à plusieurs) dans des forums de discussions appelés canaux, mais permettent également des communications un à un.
Le canal #kde se trouve sur Freenode, le serveur IRC, qui fournit un environnement interactif pour la coordination et l'aide des projets « peer-directed », y compris -- et tout particulièrement -- les projets liés aux logiciels libres et open source comme KDE.
Alors que Kopete dispose d'un module externe IRC, et gère bien à la fois les canaux et les pseudonymes, les utilisateurs d'IRC depuis longtempts préfèrent un client conçu juste pour remplir cette tâche, comme Konversation. Ce dernier gère des fonctionnalités comme l'octroi et le maintien de l'état d'opérateur, l'interdiction, le changement facile de pseudonyme, le support de canaux spéciaux pour les mots de passe et les invitations, et d'autres choses que les utilisateurs d'IRC peuvent s'attendre à trouver. Il gère également très bien les gros canaux comme #debian. Si vous avez déjà utilisé un autre client IRC auparavant, vous ne devriez pas avoir de problèmes pour utiliser Konversation.
Cela vous est-il déjà arrivé ? Vous avez reçu un courrier électronique et la première chose que vous voudriez faire est d'y répondre, mais pas par courrier électronique. Donc vous passez à votre client de messagerie instantanée et/ou à votre client IRC et regardez si cette personne est en ligne via MSN, Jabber ou IRC. Bien, KDE 3.3 a rendu cette opération bien plus facile. Voici étape après étape la marche à suivre :
Les logiciels requis sont KMail, KAddressBook et Kopete (Konversation devrait le faire aussi). Vérifiez que KMail est configuré et pleinement fonctionnel pour la gestion de vos courriers électroniques, et que Kopete est bien configuré pour l'IRC, Jabber, MSN, et/ou n'importe quel autre protocole de votre choix.
Si un courrier électronique provient d'un contact que vous connaissez, la première chose que vous avez à faire est de l'ajouter à votre carnet d'adresses. Ceci peut être fait en cliquant sur l'adresse et en choisissant dans le menu l'option .
Si vous connaissez le protocole que l'utilisateur utilise, comme par exemple, l'IRC, ouvrez Kopete. Allez dans le menu ->. Dans l'assistant, cochez la case en bas intitulée Utiliser le carnet d'adresses de KDE pour ce contact et cliquez sur . Sélectionnez la bonne entrée de votre carnet d'adresses pour ce contact et cliquez sur . Maintenant vous pouvez introduire le nom et le groupe à qui il appartient pour Kopete. À l'écran suivant, sélectionnez le protocole qui devrait être utilisé si vous êtes connecté à plus d'un protocole. Vous pouvez choisir plus d'un protocole. Après cela, en fonction du protocole choisi, il y aura d'autres questions auxquelles vous pouvez répondre si vous le souhaitez.
Bien que nous avions spécifié de le choisir dans le carnet d'adresses, Kopete n'a pas automatiquement lié votre contact au carnet d'adresses. Sélectionnez donc le contact et choisissez ->. Dans l'onglet General, cochez la case intitulée Est déjà présent dans le carnet d'adresses. Cliquez sur le bouton ... et sélectionnez le contact. Fermez ces deux fenêtres.
Maintenant, ouvrez votre carnet d'adresses. Si vous choisissez le contact, vous verrez qu'il présente un champ supplémentaire Présence, suivi de son état actuel. Cet état sera automatiquement mis à jour dès que le contact s'absente, en mode déconnecté, connecté, etc. Maintenant allez dans KMail, sélectionnez un autre courrier électronique et retournez au courrier électronique original (en d'autres termes, rechargez le courrier électronique actuel). Vous pouvez maintenant voir derrière l'adresse électronique l'état actuel de votre contact.
Si vous voulez discuter avec une personne, faites juste un clic droit sur l'adresse dans KMail et choisissez Discuter avec.... Votre message instantané commencera une conversation avec le contact.
Table des matières
Le projet KDE a également créé une suite bureautique complète appelée KOffice, qui adhère aux standards et s'adapte parfaitement au bureau KDE. Cette section a été écrite en ayant la version 1.4 de KOffice à l'esprit.
KOffice est une suite bureautique hautement intégrée, qui s'articule directement sur la technologie KDE. Celle-ci offre de nombreux avantages en termes d'intégration, de fonctionnalités, de performance, ainsi qu'une apparence et une ergonomie familière, entre autres. Toutes les technologies comme DCOP, KIO, KParts sont directement disponibles.
En particulier, la technologie KParts est étendue pour les composants KOffice de façon à permettre une imbrication très flexible de documents à l'intérieur de documents.
Du fait qu'il y a déjà beaucoup de technologie présente dans KDE lui-même, KOffice est une suite bureautique très légère, qui donne lieu à un démarrage rapide des applications et une faible consommation de mémoire. Ces caractéristiques font de KOffice une suite bureautique très appropriée pour un matériel ancien également, ce qui permet de faire de grosses économies dans certains cas.
KOffice est également une suite bureautique très riche en fonctionnalités. Il ne se limite pas à un traitement de texte, un tableur ou un logiciel de présentation, mais offre également des composants pour la manipulation des images, les organigrammes, la création de rapports d'activités, la gestion de bases de données et la gestion de projets. En raison de l'intégration de composants flexibles, de petits utilitaires comme les diagrammes et les courbes ainsi que l'éditeur de formules sont disponibles en tant qu'outils autonomes.
Comme vous pouvez le voir, KOffice apporte une foule de fonctionnalités qui peuvent enrichir votre expérience bureautique. Son approche simple et près de KDE dans l'apparence et l'ergonomie, ainsi que sa convivialité familière, fait que KOffice a parfaitement sa place pour le travail de bureau quotidien.
Cette liste donne un schéma général des fonctionnalités de KOffice. La suite bureautique KOffice est trop étendue pour pouvoir énumérer chaque détail.
Fonctionnalités de KOffice
S'articule entièrement sur KDE, ce qui rend ces technologies accessibles à faible coût,
s'intègre entièrement dans KDE, ce qui est capital pour les environnements professionnels,
les technologies KDE comprennent une abstraction pour l'emplacement des documents, le scriptage DCOP, des composants et des modules externes,
imbrication complète des composants,
faible empreinte mémoire, démarrage rapide, légèreté,
fonctionnalité complète : de nombreux composants sont offerts,
interface Intuitive, esthétique et facile à apprendre,
adhère aux standards : format de fichiers OASIS OpenDocument
Il est important pour une suite bureautique d'utiliser les standards autant que possible, en particulier en ce qui concerne le format de fichiers. Les spécifications du format de fichiers OASIS OpenDocument sont un standard ouvert pour les applications bureautiques. Ce format se développe de plus en plus et comme c'est aussi le même format de fichiers qu'utilise OpenOffice.org, l'échange de fichiers avec n'importe quel utilisateur de cette suite bureautique ne pose aucun problème.
L'adhésion aux standards officiels est toujours une bonne chose. Pour les environnements professionnels, il est même crucial de bien connaître leurs documents.
KOffice a plus de composants à offrir que ce que recouvrent les spécifications OASIS. De plus, tous les composants couverts par les spécifications OASIS utilisent réellement le format de fichiers OASIS OpenDocument.
Gardez à l'esprit que tous ces composants peuvent très bien s'intégrer l'un dans l'autre. Donc, pour l'essentiel, un tableur peut contenir tout ce qui va des diagrammes aux présentations, des rapports et même des documents textes. De même, pratiquement n'importe quel composant peut contenir pratiquement n'importe quel autre.
KWord est principalement un composant traitement de texte, mais il comporte de nombreux aspects d'une application de PAO.. Ceci crée une combinaison plutôt unique de fonctionnalités qui rend les dispositions intéressantes aisément possibles.
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org/kword/.
Le composant tableur KSpread est un tableur pouvant utiliser des scripts et fournissant à la fois des feuilles orientées tableau et le support de formules mathématiques et statistiques complexes. Les caractéristiques incluent les hyperliens, la vérification de la validité des données des cellules associé à des alertes/actions configurables, l'utilisation de scripts et la configuration spécifique des cellules.
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org/kspread/.
KPresenter est un composant présentation. Il peut être utilisé pour créer des présentations à l'écran ou pour concevoir et afficher des transparents.
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org/kpresenter/.
Le composant de schématisation et de conception de diagrammes. Des motifs additionnels peuvent être utilisés pour des besoin particuliers, il y a un module externe de conception pour fonctionnalités additionnelles et même des diagrammes UML sont réalisables.
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org/kivio/.
Karbon14 est une application de dessin vectoriel.
Le module de dessin et de manipulation d'images. Krita possède à la fois des fonctionnalités faciles d'utilisations et amusantes telles le dessin assisté mais également des fonctionnalités avancées comme le support des images 16 bit, CMYK et même les images OpenEXR HDR.
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org/krita/.
Le composant approprié pour créer des rapports professionnels et qui estréalisé à l'aide du concepteur avancé qu'il contient. Les fonctionnalités incluent l'impression des rapports en PostScript, un contrôle total des polices de caractères, des couleurs, de l'alignement du texte et du recouvrement, mais aussi des fichiers de définition des rapports ouverts (avec le modèle stocké au format XML).
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org/kugar/.
Le composant pour la gestion de projet, permettant la planification et l'ordonnancement de différents projets.
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org/kplato/.
Le composant de gestion de données. Il peut être utilisé pour créer des schémas de base de données, insérer des données, exécuter des requêtes, et exploiter des données. Des formulaires peuvent être créés pour fournir un présentation personnalisée de vos données. Tous les objets de base de données - tables, requêtes et formulaires _ sont stockés dans la base de données, rendant ainsi le partage de données et de conception de base de données facile.
Les sites sur l'Internet sont http://www.koffice.org/kexi/ et http://kexi-project.org.
Le composant de conception de diagrammes : il est utilisé pour inclure des diagramme à l'intérieur des autres composants de KOffice. Il est facile d'utilisation, hautement personnalisable en permettant à tous les paramètres d'être modifiés et possède une disposition flexible.
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org/kchart/.
Un éditeur d'équation qui fournit les fonctions basiques de saisi et le support des fonctionnalités qui apparaissent dans les autres applications de KOffice. Parmi ses fonctionnalités il y a la gestion intelligente du curseur, le support de l'annulation de plusieurs actions et la mise en évidence avancée de la syntaxe.
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org/kformula/.
Informations complémentaires
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org.
Chaque module de Koffice est fourni avec son propre manuel. Ces manuels offrent toutes les dernières informations à propos des différents composants de KOffice et de ceux qu'ils permettent, ils devraient être lus pour en apprendre plus sur KOffice. Les manuels des applications peuvent être obtenus en utilisant le KIO Slave dans Konqueror (pour cela, saisissez help:/
dans la barre d'adresse) ou en sélectionnant le manuel correspondant depuis le Centre d'aide de KDE. Le site internet est également un bon endroit pour trouver plus d'informations, il est à l'adresse : http://www.koffice.org.application
Le site principal sur l'Internet est http://www.koffice.org.
Vous trouverez également des informations sur les listes de discussion utilisateur et développeur, ainsi que des ressources développeur additionnelles.
Le projet Kexi dispose même d'un site web additionnel, que vous trouverez à l'adresse : http://www.kexi-project.org
KOffice peut facilement être étendu via des modules externes (plugins). Le développement de modules externes n'est pas très difficile et permet aisément d'optimiser votre travail quotidien. De telles possibilités sont probablement très intéressantes dans les envieonnements professionnels pour faire en sorte que KOffice réponde aux exigences individuelles. Vous pouvez jeter un coup d'œil aux modules externes existants ou lire une présentation générale sur le site des développeurs. Le site web général des développeurs KDE est disponible à l'adresse : http://developer.kde.org.
Table des matières
KDE définit une hiérarchie de systèmes de fichiers que l'environnement KDE lui-même ainsi que toutes les applications KDE utilisent. En général, KDE stocke tous ses fichiers dans une arborescence de dossiers avec une structure fixe.
Par défaut, KDE utilise deux arborescences :
une au niveau du système (par exemple /opt/kde3
),
une au niveau utilisateur dans le dossier personnel de l'utilisateur (généralement ~/.kde
).
En tant qu'administrateur système, vous pouvez créer des branches additionnelles. Les arborescences additionnelles peuvent être utilisées en tant que profils
SuSE® Linux®, par exemple, utilise :
$
HOME
/.kde
/opt/kde3
. (ceci est propre à SuSE®, il se peut que d'autres distributions emploient /usr
ou /usr/kde3
)
/etc/opt/kde3
. (ceci a été ajouté par SuSE®).
Si vous avez installé la version 0.7 ou supérieure de l'outil d'administration KIOSK, vous pouvez vérifier quelles sont les arborescences de dossiers utilisées avec la commande suivante : kiosktool-kdedirs
--check
KDE et les applications KDE applications examinent les fichiers en analysant toutes les arborescences de dossiers KDE. Ces dernières sont vérifiées par ordre de priorité. Quand un fichier est présent dans plusieurs arborescences de dossiers, le fichier provenant de la dernière arborescence prend la priorité. Normalement, l'arborescence située dans le dossier personnel de l'utilisateur a la priorité la plus élevée. C'est également l'arborescence de dossiers dans laquelle les changements sont enregistrés.
Pour obtenir des informations sur le type MIME text/plain
, une recherche est effectuée sur les fichiers suivants :
$
HOME
/.kde/share/mimelnk/text/plain.desktop
/opt/kde3/share/mimelnk/text/plain.desktop
/etc/opt/kde3/share/mimelnk/text/plain.desktop
Si un utilisateur apporte un changement, celui-ci est écrit dans $
HOME
/.kde/share/mimelnk/text/plain.desktop
Pour les fichiers de configuration, les choses sont un peu différentes. Si des fichiers de configuration multiples du même nom sont trouvés dans les arborescences de dossiers, leur contenu est combiné. L'ordre de priorité des arborescences de dossiers joue un rôle ici. Quand deux fichiers définissent la même clé de configuration, le fichier ayant la priorité la plus élevée est utilisé pour la clé.
Par exemple, si les deux fichiers suivants existent, avec ces contenus :
$HOME
/.kde/share/config/foobar
Color=red Shape=circle
/etc/opt/kde3/share/config/foobar
Position=10,10
Les fichiers seront fusionnés pour produire :
Color=red Shape=circle Position=10,10
KDEHOME
~/.kde
KDEROOTHOME
/root/.kde
KDEDIR
/opt/kde3
, /usr
, /usr/kde3
KDEDIRS
/opt/kde3
, /usr
, /usr/kde3
KDEDIR
N'a pas besoin d'être définie, les valeurs par défaut fonctionnent de manière satisfaisante.
Vous exécutez KDE2 en parallèle avec KDE3 ? Faites pointer $KDEDIR
sur KDE 2 et $KDEDIRS
sur KDE 3.
Un membre du personnel d'une université pourrait avoir les réglages suivants :
KDEHOME='~/.kde3' KDEROOTHOME='/root/.kde3' KDEDIRS='/opt/kde_staff:/opt/kde3'
Dans l'exemple précédent, /opt/kde_staff
contenait des réglages et des applications additionnels pour des membres du personnel. Les « profils utilisateur » vous permettent de n'ajouter ce dossier que pour certains utilisateurs et non pour d'autres. Ajoutez ce qui suit à /etc/kderc
:
[Directories-staff] prefixes=/opt/kde_staff
Ceci crée un profil nommé « staff », qui ajoute l'arborescence de dossier /opt/kde_staff
. (Notez que SuSE® Linux® utilise /etc/kde3rc
au lieu de /etc/kderc
). Maintenant que nous avons un profil nommé, il est possible de l'affecter à des utilisateurs.
Pour faire correspondre des profils à des utilisateurs, il faut spécifier un fichier de correspondance dans /etc/kderc
:
[Directories] userProfileMapFile=/etc/kde-user-profile
Il est à présent possible d'affecter un profil en fonction soit du nom de l'utilisateur, soit du groupe UNIX® dont l'utilisateur fait partie.
Pour affecter le profil « staff » à tous les utilisateurs qui sont membres du groupe staff_members UNIX®, ajouter ce qui suit à /etc/kde-user-profile
:
[General] groups=staff_members [Groups] staff_members=staff
Il est également possible d'affecter un profil à un seul utilisateur :
[Users] bastian=staff
Chaque arborescence de dossiers qu'emploie KDE a une structure de dossier fixe. Il est néanmoins possible de laisser de côté les dossiers sans rapport avec un dossier donné ou qui ne sont simplement pas utilisés. Par exemple, les dossiers auxquels les fichiers temporaires font appel se trouvent habituellement sous $
, mais non dans n'importe quelle autre arborescence de dossiers.KDEHOME
Dossiers propres à une architecture (type de système d'exploitation et de processeur) :
bin
Utilisé pour les exécutables KDE.
lib
Utilisé pour les bibliothèques KDE.
lib/kde3
Ce dossier contient des composants, modules externes et autres objets qu'il est possible de charger au moment de l'exécution, à l'usage des applications KDE 3.x
.
Partagé : non propre à une architecture, peut être partagé entre différentes architectures.
share/applnk
fichiers .desktop
pour le menu KDE (ancien)
share/applications
fichiers .desktop
pour le menu KDE (depuis KDE 3.2)
share/apps
Contient des fichiers de données propres à une application. Chaque application a ici un sous-dossier pour stocker des fichiers de données additionnels.
share/config
Fichiers de configuration. Les fichiers de configuration sont normalement nommés après l'application à laquelle ils appartiennent, plus les lettres « rc ». Un cas spécial est kdeglobals
. Ce fichier est lu par toutes les applications KDE.
share/config/session
Ce dossier est utilisé par la gestion de session et n'est normalement disponible que sous $
. À la fin d'une session, les applications KDE y enregistrent leur état. Les noms des fichiers se composent du nom de l'application suivi d'un nombre. Le gestionnaire de session ksmserver stocke les références à ces nombres lors de l'enregistrement d'une session dans KDEHOME
ksmserverrc
.
share/doc/HTML
Ce dossier contient de la documentation pour les applications KDE. La documentation est classifiée par langue et selon l'application à laquelle elle appartient. Normalement, on trouve au moins deux fichiers dans un dossier : index.docbook
, qui contient la documentation au format DocBook non formaté et index.cache.bz2
, qui contient la même documentation au format HTML compactée sous bzip2. La version HTML est celle qu'utilise le Centre d'aide de KDE. Si elle est absente, le Centre d'aide de KDE la régénère à partir de la version DocBook, mais c'est un processus qui prend du temps.
share/icons
Sous ce dossier, sont stockées les icônes. Les icônes sont classées par catégories de thème, dimension et utilisation.
share/mimelnk
Dans ce dossier, sont stockés les fichiers .desktop
qui décrivent les types MIME. KDE fait appel aux types MIME pour identifier le type d'un fichier.
share/services
Ce dossier contient les fichiers .desktop
, qui décrivent des services. Les services sont comme les applications, mais ce sont habituellement d'autres applications au lieu de l'utilisateur qui les lancent. Ils n'apparaissent pas dans le menu KDE
share/servicetypes
Ce dossier contient les fichiers .desktop
qui décrivent les servicetypes. Un servicetype représente d'ordinaire une certaine interface de programmation. Les applications et les services regroupent dans leurs fichiers
>.desktop
les servicetypes qu'ils fournissent.
share/sounds
Ce dossier contient les fichiers son.
share/templates
Ce dossier contient les modèles permettant de créer des fichiers de divers types. Un modèle se compose d'un fichier .desktop
, qui décrit le fichier et renferme une référence à un fichier dans le sous-dossier .source
. Les modèles de ce dossier apparaissent dans le menu disponible sur le bureau et dans l'explorateur de fichiers. Quand un utilisateur sélectionne un modèle dans le menu, son fichier source est copié.
share/wallpapers
Ce dossier contient des images que l'on peut employer comme fond d'écran.
Il y a trois dossiers propres à un hôte, qui sont l'objet d'un lien symbolique vers d'autres emplacements. Si les dossiers n'existent pas déjà, les liens symboliques et les dossiers suivants seront créés à l'aide de l'utilitaire lnusertemp :
$KDEHOME
/socket-$HOSTNAME
Habituellement, /tmp/ksocket-$
est utilisé pour divers sockets UNIX®.USER
/
$KDEHOME
/tmp-$HOSTNAME
Habituellement, /tmp/kde-$
est utilisé pour les fichiers temporaires.USER
/
$KDEHOME
/cache-$HOSTNAME
Habituellement, /var/tmp/kdecache-$
: est utilisé pour les fichiers mis en cache.USER
/
Du fait que les deux fichiers /tmp
et /var/tmp
sont universellement inscriptibles, il est possible que les dossiers ci-dessus existent déjà, mais qu'ils soient la propriété d'un autre utilisateur. Dans ce cas, l'utilitaire lnusertemp crée un nouveau dossier avec un autre nom et un lien vers celui-ci à la place.
KDE utilise un format de fichiers de type texte simple pour tous ses fichiers de configuration. Il se compose de paires clé-valeur qui sont placées dans des groupes. Tous les fichiers de configuration KDE font appel à l'encodage UTF-8 pour le texte en dehors de la plage ASCII.
Le début d'un groupe est indiqué par un nom de groupe qui est placé entre crochets. Tous les éléments clé-valeur qui suivent appartiennent au groupe. Le groupe se termine soit quand un autre groupe commence, soit quand la fin du fichier est atteinte. Les éléments situés au début du fichier qui ne sont pas précédés d'un nom de groupe appartiennent au groupe par défaut.
L'exemple suivant montre un fichier de configuration qui se compose de deux groupes. Le premier groupe contient les clés LargeCursor
et SingleClick
, tandis que le second groupe contient les clés Show hidden files
et Sort by
:
[KDE] LargeCursor=false SingleClick=true
[KFileDialog Settings] Show hidden files=false Sort by=Name
Les éléments d'un groupe se composent d'une clé et d'une valeur séparées par un signe égal. La clé peut contenir des espaces et être suivie d'options placées entre crochets. La partie après le signe égal est la valeur de l'élément. Tout blanc entourant le signe égal est ignoré, comme s'il s'agissait d'un espace de fin quelconque. En bref, le format est :
élément
=valeur
Si une valeur est censée inclure un espace au début ou à la fin, il est possible de l'obtenir à l'aide d'une barre oblique inverse suivie d'un « s ».
Il y a plusieurs autres codes de barres obliques inverses. En voici une liste complète :
\s peut servir d'espace,
\t peut servir à insérer une tabulation,
\r pour un caractère retour chariot,
\n pour un caractère saut de ligne (retour à la ligne),
\\ pour insérer la barre oblique inverse proprement dite.
Dans l'exemple suivant, la valeur de l'élément Caption
commence par deux espaces, tandis que l'élément Description
contient trois lignes de texte. Les sauts de ligne en notation barre oblique inverse sont utilisés pour séparer les différentes lignes.
[Preview Image] Caption=\s Ma légende Description=Ceci est\nune très longue\ndescription.
Les lignes vides dans les fichiers de configuration sont ignorées, puisque ce sont des lignes qui commencent par un caractère dièse (« # »). Le caractère dièse peut être utilisé pour ajouter des commentaires aux fichiers de configuration. On notera que quand une application KDE met à jour un fichier de configuration, les commentaires ne sont pas préservés.
Il peut y avoir de multiples fichiers de configuration du même nom dans le sous-dossier share/config
des diverses arborescences de dossiers KDE. Dans ce cas, les informations de tous ces fichiers de configuration sont combinées selon un principe clé par clé. Si la même clé au sein d'un groupe donné est définie dans plusieurs endroits, la valeur clé lue depuis l'arborescence des dossiers ayant la priorité la plus élevée sera utilisée. Les fichiers de configuration sous $
ont toujours la priorité la plus élevée. Si une clé dans un groupe donné est définie plusieurs fois dans un seul fichier, la valeur du dernier élément est utilisée.KDEHOME
Si $
contient : HOME
/.kde/share/config/foobar
[MyGroup] Color=red Shape=circleet si
/etc/opt/kde3/share/config/foobar
contient [MyGroup] Color=blue Position=10,10, le résultat sera :
[MyGroup] Color=red Shape=circle Position=10,10
Si $
contient HOME
/.kde/share/config/foobar
[MyGroup] Color=red Shape=circle [MyGroup] Color=greenet si
/opt/kde_staff/share/config/foobar
contient [MyGroup] Color=purple Position=20,20et si
/etc/opt/kde3/share/config/foobar
contient [MyGroup] Color=blue Position=10,10, le résultat sera :
[MyGroup] Color=green Shape=circle Position=20,20
Pour empêcher les utilisateurs de pouvoir annuler les réglages par défaut, il est possible de marquer ces réglages comme immuables. On peut rendre les réglages immuables individuellement, par groupe ou par fichier. Un élément individuel peut être verrouillé en ajoutant [$i]
à côté de la clé, par exemple :
Color[$i]=blue
On peut verrouiller un groupe d'éléments en plaçant [$i]
à côté du nom du groupe, par exemple :
[MyGroup][$i]
Pour verrouiller le fichier entier, commencez-le par [$i]
sur une seule ligne, c'est-à-dire :
[$i]
Si $
contient : HOME
/.kde/share/config/foobar
[MyGroup] Color=red Shape=circleet si
/etc/opt/kde3/share/config/foobar
contient : [MyGroup][$i] Color=blue Position=10,10, le résultat sera :
[MyGroup] Color=blue Position=10,10
Si $
contient : HOME
/.kde/share/config/foobar
[MyGroup] Color=red Shape=circleet si
/opt/kde_staff/share/config/foobar
contient [MyGroup] Color=purple Shape=rectangleet si
/etc/opt/kde3/share/config/foobar
contient [MyGroup][$i] Color=blue Position=10,10le résultat sera
[MyGroup] Color=purple Shape=rectangle Position=10,10
On peut faire intervenir ce qu'on appelle l'« expansion du shell » pour fournir plus de valeurs par défaut dynamiques. Avec l'expansion du shell, la valeur d'une clé de configuration peut être construite à partir de la valeur d'une variable d'environnement ou de la sortie d'une commande shell. Pour activer l'expansion du shell pour un élément de configuration, la clé doit être suivie de [$e]. Normalement, la forme étendue est écrite dans le fichier de configuration de l'utilisateur après la première utilisation. Pour empêcher cela, il est recommandé de verrouiller l'élément de configuration à l'aide de [$ie]. L'utilisateur ne peut évidemment pas le changer ensuite.
Dans l'exemple suivant, la valeur de l'élément Host
est déterminée par la sortie du programme hostname Ce paramètre est également verrouillé pour garantir que la valeur est toujours déterminée dynamiquement.
La valeur concernant l'élément Email
est déterminée en remplissant les valeurs des variables d'environnement $USER
et $HOST
. Quand joseph
est connecté sur joseph_host
, on obtient une valeur égale à joseph@joseph_host
. Le paramètre n'est pas verrouillé.
[Mail Settings] Host[$ie]=$(hostname) Email[$e]=${USER}@${HOST}
La plupart des éléments de configuration peuvent être indexés avec un code de langue. Dans ce cas, la langue que l'utilisateur a choisie sur le bureau sert à rechercher la valeur de la clé. Si l'on a choisi la langue par défaut (anglais américain) ou s'il n'a pas d'index qui correspond à la langue choisie, l'élément clé sans index est utilisé.
Dans l'exemple suivant, la valeur de l'élément Caption
dépend de la langue. Si l'utilisateur a choisi le français (code de langue fr
), la valeur de l'élément sera « Ma légende ». Dans tous les autres cas, la valeur « My Caption » sera utilisée.
[Preview Image] Caption=My Caption Caption[fr]=Ma légende
Dans cet exemple, la valeur de l'élément Caption
dépend de la langue. Si l'utilisateur a choisi le français (code de langue fr
), la valeur de l'élément sera « Ma légende ». Dans tous les autres cas, la valeur « My Caption » sera utilisée.
[Preview Image] Caption=My Caption Caption[fr]=Ma légende
En général, les éléments susceptibles d'apparaître dans un fichier de configuration ne sont pas documentés. KDE 3.2 a permis de commencer à changer cet état de choses. Dans $
, se trouvent des fichiers qui fournissent une description formelle des éléments possibles dans un fichier de configuration. Le nouvel éditeur de configuration KDE s'en sert quand ils sont disponibles.KDEDIR
/share/config.kcfg
Voici un exemple de fichier de configuration XML :
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE kcfg SYSTEM "http://www.kde.org/standards/kcfg/1.0/kcfg.dtd">
<kcfg>
<kcfgfile name="korganizerrc"/>
<group name="General">
<entry type="Bool" key="Auto Save">
<label>Enable automatic saving of calendar</label>
<default>true</default>
</entry>
<entry type="Int" key="Auto Save Interval">
<default>10</default>
</entry>
</group>
</kcfg>
Il a le même effet que :
[General] Auto Save=false Auto Save Interval=25
Il s'exécute toujours en tant que root
et utilise $
et KDEDIR
/share/config/kdmrc/etc/X11/xdm/Xservers
. Ce dernier contient des éléments comme :
:0 local /usr/X11R6/bin/X :0 vt07
D'autres fichiers sont utiles au démarrage :
La section [X-*-Core] dans kdmrc |
Configuration - /etc/X11/xdm/Xsetup |
L'utilisateur entre le nom d'utilisateur et le mot de passe |
Démarrage - /etc/X11/xdm/Xstartup - en tant que superutilisateur |
Session - /etc/X11/xdm/Xsession - démarre la session en tant qu'utilisateur |
= Pour une session KDE : kde ou startkde |
= Si présent ~/.xsession ou ~/.xinitrc |
Reset - /etc/X11/xdm/Xreset - après que la session soit terminée |
La séquence de démarrage de KDE commence par le script startkde
. Dans la plupart des cas, il est appelé depuis le gestionnaire d'affichage (kdm) une fois que l'utilisateur a été authentifié. On trouve deux lignes très importantes dans le script startkde
:
LD_BIND_NOW=true kdeinit +kcminit +knotify and kwrapper ksmserver $KDEWM
La première ligne commence par le processus maître kdeinit. Le processus maître kdeinit est utilisé pour démarrer tous les autres processus KDE. Il apparaît dans la sortie de ps aux
en tant que kdeinit: Running...
. Les arguments placés après kdeinit sont les noms des processus additionnels à démarrer. Le + indique que kdeinit doit attendre que le processus ait terminé. kdeinit démarre aussi dcopserver, klauncher et kded.
La seconde ligne demande à kdeinit de démarrer le processus du gestionnaire de session ksmserver. Le gestionnaire de session détermine la durée de vie de la session. Quand ce processus se termine, l'utilisateur est déconnecté.
Tous les services d'arrière-plan de KDE sont propres à l'utilisateur : contrairement aux démons système, ils ne sont pas partagés entre les utilisateurs. Ils sont non seulement particuliers à chaque utilisateur, mais également à chaque affichage du serveur X. Les processus sont :
Communication avec le bureau
Démon générique des services.
Active les mises à jour de la base de données Sycoca lorsque c'est nécéssaire
Service d'initialisation
Voir la section intitulée « kcminit » pour plus d'informations.
Lancement du programme (ce n'est pas la boîte de dialogue Alt+F2 !)
Voir la section intitulée « klauncher » pour plus d'informations.
Notifications à l'utilisateur.
Voir la section intitulée « knotify » pour plus d'informations.
Gestion de la session
voir la section intitulée « KSMServer » pour plus d'informations.
kdeinit sert à démarrer tous les autres programmes KDE. kdeinit peut démarrer les fichiers des programmes exécutables normaux ainsi que les modules chargeables kdeinit (KLM). Les KLM fonctionnent exactement comme les fichiers exécutables des programmes, mais peuvent être démarrés plus efficacement. Les KLM résident dans $
.KDEDIR
/lib/kde3
L'inconvénient est que les programmes démarrés de cette manière apparaissent en tant que kdeinit
dans la sortie de top et ps. Utilisez top -c
ou ps aux
pour voir le nom véritable du programme :
%
ps
aux
waba 23184 0.2 2.1 23428 11124 ? S 21:41 0:00 kdeinit: Running... waba 23187 0.1 2.1 23200 11124 ? S 21:41 0:00 kdeinit: dcopserver --nosid waba 23189 0.2 2.4 25136 12496 ? S 21:41 0:00 kdeinit: klauncher waba 23192 0.7 2.8 25596 14772 ? S 21:41 0:00 kdeinit: kded waba 23203 0.8 3.4 31516 17892 ? S 21:41 0:00 kdeinit: knotify
kdeinit: Running...
indique le processus maître kdeinit. Les autres processus répertoriés sont les programmes démarrés en tant que KLM.
Lorsque kdeinit démarre pour la première fois, il lance dcopserver, klauncher et kded, ainsi que des programmes additionnels spécifiés sur sa ligne de commande dans le script startkde, normalement kcminit et knotify.
dcopserver est un démon qui fournit des fonctions de communication inter-processus (DCOP) à toutes les applications KDE. Les fonctions DCOP sont accessibles depuis l'interpréteur de commandes via l'outil en ligne de commande dcop. DCOP est essentiel pour la totalité des applications KDE.
Certains fichiers connexes :
$HOME
/.DCOPserver_$HOSTNAME
_$DISPLAY
par exemple .DCOPserver_linux__0
. Contrôlé par $DCOPAUTHORITY
/tmp/.ICE-unix/dcoppid
-nombre
par exemple dcop7634-1069677856
. C'est le fichier sur lequel le fichier DCOPserver
ci-dessus pointe.
$HOME
/.ICEauthority
Informations d'autorisation contrôlées par $ICEAUTHORITY
kcminit exécute les services d'initialisation pendant le démarrage. Les services d'initialisation sont spécifiés dans les fichiers .desktop
des applications ou des services via la ligne X-KDE-Init
:
[Desktop Entry] Encoding=UTF-8 Exec=kcmshell energy Icon=energy_star Type=Application X-KDE-Library=energy X-KDE-Init=energy
Les services d'intialisation servent généralement à initialiser le matériel en fonction de paramètres spécifiés par l'utilisateur.
kcminit
peut être utilisé pour montrer tous les services d'initialisation et --list
kcminit
pour exécuter un seul service de façon explicite. Ce comportement peut être utile lorsqu'on fait une analyse des problèmes de démarrage.service
klauncher est un démon respondable de l'activation des services au sein de KDE. Il opère en liaison étroite avec le processus maître kdeinit pour démarrer de nouveaux processus. Les applications KDE communiquent avec klauncher au travers de DCOP afin de démarrer de nouveaux services ou applications.
Le plus connu des messages d'erreur : KLauncher could not be reached via DCOP
qui indique soit un problème grave avec le dcopserver, soit que klauncher a « planté ».
klauncher peut être redémarré en redémarrant kdeinit depuis d'une fenêtre de console. Assurez-vous que $HOME
, $DISPLAY
et les diverses $KDEDIR
sont définies correctement en faisant cela !
ksmserver est le gestionnaire de session de KDE. Au démarrage, le gestionnaire de session lance les applications démarrant automatiquement et restaure les applications de la session précédente. Les applications à démarrer automatiquement sont indiquées par les fichiers .desktop
dans le dossier $
. Quelle soit à démarrer automatiquement ou non, il est possible de rendre conditionnelle une application en fonction de certains éléments de configuration déterminés par l'élément KDEDIR
/share/autostartX-KDE-autostart-condition
dans le fichier .desktop
.
Le fichier ktip.desktop
, par exemple, contient :
X-KDE-autostart-condition=ktiprc:TipOfDay:RunOnStart:true
Cela signifie qu'une vérification est effectuée sur le fichier de configuration ktiprc
pour rechercher un élément RunOnStart
dans la section [TipOfDay]
. Si elle ne trouve aucun élément de ce genre, true
est supposé, ce qui signifie que ktip est une des applications démarrées automatiquement par défaut.
Certaines des applications démarrées automatiquement par ksmserver sont :
Le bureau KDE
Le tableau de bord de KDE
Un programme d'astuces du jour
Un utilitaire permettant de recevoir les messages du système envoyés à l'utilisateur
Un utilitaire presse-papiers qui s'intègre au tableau de bord
Un utilitaire qui avertit des événements et des rendez-vous prochains
kdesktop démarre à son tour les applications stockées dans $
. kdesktop ouvre automatiquement tout fichier stocké dans ce dossier, y compris les documents, fichiers exécutables ou applications sous forme de fichiers KDEHOME
/Autostart.desktop
.
Le gestionnaire de session KDE restaure également une des sessions précédentes. Une session contient une collection d'applications, ainsi que des informations propres à une application qui reflètent l'état des applications au moment où la session a été enregistrée. Les sessions sont stockées dans le fichier de configuration ksmserverrc
, qui contient des références aux informations d'état propres à une application. Les informations d'état propres à une application sont enregistrées dans $
. Les informations d'état de KWin contiennent l'emplacement des fenêtres d'application de toutes les autres applications de la session. KDEHOME
/share/config/session
Quelques variables d'environnement importantes que KDE utilise :
KDEDIR
Doit être positionnée si KDEDIRS
n'est pas définie et doit pointer sur la racine de l'arborescence d'installation de KDE. Permet à KDE de chercher ses données comme les icônes, les menus et les bibliothèques.
KDEDIRS
Annule KDEDIR
et vous permet de spécifier de multiples dossiers où KDE recherche ses données. Utile si vous voulez ou devez installer certains programmes avec un préfixe autre que le reste de KDE.
$KDEHOME
Si elle n'est pas définie, KDE utilise ~/.kde
comme dossier où sont stockées les données personnelles.
KDEROOTHOME
Si elle n'est pas définie, KDE utilise ~root/.kde
comme dossier pour les données personnelles de root
. A été introduite pour empêcher KDE d'écraser accidentellement les données utilisateur ayant des droits d'accès root quand l'utilisateur exécute un programme KDE après être passé avec su à root
.
KDEWM
Si la variable d'environnement KDEWM
a été définie, alors elle sera utilisée comme gestionnaire de fenêtres de KDE dans le script startkde à la place de KWin.
KDE_LANG
Annule la configuration de la langue de KDE, par exemple KDE_LANG=fr kprogram &
démarre un programme comportant une traduction en français si les fichiers nécessaires sont installés.
KDE_MULTIHEAD
Définissez cette variable à true
pour indiquer que KDE tourne sur un système « multifonctions » (multi-head).
KDE_FORK_SLAVES
(Depuis KDE 3.2.3) Définissez cette variable pour donner naissance à des processus esclaves KIO directement depuis le processus de l'application lui-même. Par défaut, les esclaves KIO sont générés à l'aide de klauncher/kdeinit. Cette option est utile si l'esclave KIO doit s'exécuter dans le même environnement que l'application. Ce peut être le cas avec Clearcase.
KDE_HOME_READONLY
Définissez cette variable pour indiquer que votre dossier personnel est monté en lecture seule.
KDE_NO_IPV6
(Depuis KDE 3.2.3) - Définissez cette variable pour désactiver la prise en charge d'IPv6 et les recherches DNS IPv6.
KDE_IS_PRELINKED
(Depuis KDE 3.2) - Définissez cette variable pour indiquer que vous avez prélié vos exécutables et vos bibliothèques KDE. Cela désactivera kdeinit.
KDE_UTF8_FILENAMES
Si cette variable d'environnement est définie, KDE part du principe que tous les noms de fichiers sont encodés en UTF-8, quelle que soit la locale C actuelle.
KDE_FULL_SESSION
(Depuis KDE 3.2) Définie automatiquement à true
au démarrage de KDE, elle est utilisée par Konqueror, par exemple, pour savoir s'il doit envisager de rester en mémoire pour une réutilisation future au moment de sa fermeture. Si elle n'est pas définie, Konqueror sort après avoir été fermé (par exemple KDE su le fait, c'est également utile pour le débogage).
KDESYCOCA
Vous permet de spécifier le chemin d'accès et le nom du fichier de cache de configuration système KDE généré.
KDETMP
Permet de spécifier un autre chemin d'accès que /tmp
où KDE stocke ses fichiers temporaires.
KDEVARTMP
Permet de spécifier un autre chemin d'accès que /var/tmp
où KDE stocke ses fichiers de variables.
XDG_DATA_HOME
(Depuis KDE 3.2) Définit le dossier de base précisant où les fichiers de données propres à l'utilisateur devraient être stockés. Par défaut, il s'agit de $
.HOME
/.local/share
XDG_DATA_DIRS
(Depuis KDE 3.2) Définit l'ensemble des dossiers de base définis par ordre de préférence pour rechercher les fichiers de données en plus du dossier de base $
. Par défaut, il s'agit de XDG_DATA_HOME
/usr/local/share/:/usr/share/
.
KDE ajoute des emplacements à partir de $KDEDIRS
ainsi que des profils. Utilisée pour les fichiers de menu .desktop
et .directory
. Les fichiers .desktop
sous $
. Les fichiers XDG_DATA_DIRS
/applications.directory
sous $XDG_DATA_DIRS/desktop-directories.
XDG_CONFIG_HOME
(KDE 3.2) - Définit le dossier de base précisant où les fichiers de configuration propres à l'utilisateur devraient être stockés. Par défaut, il s'agit de $
.HOME
/.config
XDG_CONFIG_DIRS
(KDE 3.2) - Définit l'ensemble des dossiers de base définis par ordre de préférence pour rechercher les fichiers de données en plus du dossier de base $XDG_CONFIG_HOME
. Le dossier par défaut est /etc/xdg
. KDE ajoute des emplacements à partir de $KDEDIRS
et des profils également. Utilisée par les descriptions .menu
dans $
. XDG_CONFIG_DIRS
/menus
kdeinit sert à démarrer tous les autres programmes KDE. kdeinit peut démarrer les fichiers des programmes exécutables normaux ainsi que les modules chargeables kdeinit (KLM). Les KLM fonctionnent exactement comme les fichiers exécutables des programmes, mais peuvent être démarrés plus efficacement. Les KLM résident dans $
.KDEDIR
/lib/kde3
L'inconvénient est que les programmes démarrés de cette manière apparaissent en tant que kdeinit
dans la sortie de top et ps. Utilisez top -c
ou ps aux
pour voir le nom véritable du programme :
%
ps aux | grep bastian
bastian 26061 0.0 2.2 24284 11492 ? S 21:27 0:00 kdeinit: Running... bastian 26064 0.0 2.2 24036 11524 ? S 21:27 0:00 kdeinit: dcopserver bastian 26066 0.1 2.5 26056 12988 ? S 21:27 0:00 kdeinit: klauncher bastian 26069 0.4 3.2 27356 16744 ? S 21:27 0:00 kdeinit: kded bastian 26161 0.2 2.7 25344 14096 ? S 21:27 0:00 kdeinit: ksmserver bastian 26179 1.1 3.4 29716 17812 ? S 21:27 0:00 kdeinit: kicker bastian 26192 0.4 3.0 26776 15452 ? S 21:27 0:00 kdeinit: klipper bastian 26195 1.0 3.5 29200 18368 ? S 21:27 0:00 kdeinit: kdesktop
Ceci a un autre effet de bord, il complique la suppession un process qui cause des problèmes :
%
killall kdesktop
kdesktop: no process killed
Vous pouvez essayer killall kdeinit
, pour tuer tous les process kdeinit qui aura pour effet d'arrêter tout KDE. Une véritable destruction totale !
Il y a deux solutions simples pour ceci :
%
kdekillall kdesktop
ou le bon vieux%
kill 26195
kdekillall fait partie du paquet SDK de KDE.
KDE utilise plusieurs types d'icônes :
Documents
Liens vers des sites web (en utilisant le fichier .desktop
)
Liens vers des applications (en utilisant le fichier .desktop
)
Périphériques - Disques, partitions, etc. :
Explicite en utilisant le fichier .desktop
Automatique via devices:// io-slave
Propre au fournisseur (par exemple My Computer de SuSE®)
Liens vers des sites web en utilisant le fichier .desktop
: ->. Changez d'icône à l'aide des boîtes de dialogue Propriétés. Le fichier obtenu .desktop
:
[Desktop Entry] Encoding=UTF-8 Icon=/opt/kde3/share/apps/kdesktop/pics/ksslogo.png Type=Link URL=http://www.kde.org/
Liens vers des applications en utilisant le fichier .desktop
: ->. Vous devez fournir les détails vous-même. Faites glisser depuis le menu KDE : copiez ou liez (cette action crée un lien symbolique), beaucoup plus facile.
[Desktop Entry]Encoding=UTF-8 GenericName=IRC Client
GenericName[af]=Irc Kliët GenericName[de]=IRC Programm ... GenericName[zu]=Umthengi we IRC
SwallowExec=
Name=KSirc Name[af]=Ksirc Name[de]=KSirc ...
![]() | Texte stéréotypé |
![]() | Description traduite de manière générique, non utilisée sur le bureau |
![]() | Hérité, ne peut pas être supprimé |
![]() | Nom traduit, tel qu'il apparaît sur le bureau |
Icônes du bureau
... Name[zu]=Ksirc MimeType=Exec=ksirc %i %m
Icon=ksirc
TerminalOptions=
Path=
Type=Application
Terminal=0
X-KDE-StartupNotify=true
X-DCOP-ServiceType=Multi
Categories=Qt;KDE;Network
![]()
Après la commande, vous pouvez avoir plusieurs paramètres fictifs qui seront remplacés par les valeurs réelles lorsque le programme réel s'exécute :
Un seul nom de fichier : utilisée lorsqu'on fait glisser un fichier sur une icône ou avec des associations de fichiers.
Une liste de fichiers : utilisée pour les applications qui peuvent ouvrir plusieurs fichiers locaux en même temps.
Une seule URL : si l'application peut gérer par exemple des URL FTP ou HTTP elle-même, sinon KDE.
Une liste d'URL : téléchargera le fichier d'abord puis transmettra un fichier local à l'application !
Le dossier du fichier à ouvrir : utile si l'application doit avoir un fichier dans le dossier de travail en cours.
Une liste de dossiers : pas très pratique.
L'icône avec l'option --icon
: l'application KDE utilisera l'icône provenant de la ligne Icon
= dans la barre des tâches.
La mini-icône : héritée.
La légende avec l'option --caption
: l'application KDE utilisera le nom provenant de la ligne Name
= dans la barre d'outilsr.
Exemples :
exec
: ksirc %iexec
: cd %d; kedit $(basename %f)Liens vers les périphériques en utilisant le fichier .desktop
: Créer un nouveau périphérique
De nombreux endroits pour définir les icônes du bureau :
~/Desktop
: copié depuis /etc/skel/Desktop
$
(fusionné)KDEDIR
/apps/kdesktop/Desktop
$
(copié)KDEDIR
/apps/kdesktop/DesktopLinks
Icônes des périphériques (fusionnées dynamiquement)
La distribution SUSE Linux copie certaines icônes dans startkde.theme depuis /opt/kde3/share/config/SuSE/default/
Dans KDE 3.2, un format de menu commun est introduit à http://freedesktop.org/Standards/menu-spec/
Avant KDE 3.2 :
Structure des dossiers sous share/applnk
La structure des dossiers représente la structure des menus
Chaque fichier .desktop
représente une seule application
Comme il a été difficile de réorganiser la structure dans KDE 3.2, le nouveau format de menu :
Définit une structure dans un seule fichier .menu
Est basé sur des catégories
Est partagé entre GNOME et KDE
Prend en charge les menus dans le style applnk également
Exemple de applications.menu
:
<Menu>
<Name>Office</Name>
<Directory>suse-office.directory</Directory>
<Include>
<Filename>Acrobat Reader.desktop</Filename>
<Filename>kde-kpresenter.desktop</Filename>
<Filename>kde-kword.desktop</Filename>
</Include>
<Menu>
Élément de menu avec 3 applications :
/usr/share/applications/Acrobat Reader.desktop
/opt/kde3/share/applications/kde/kpresenter.desktop
/opt/kde3/share/applications/kde/kword.desktop
Les fichiers .menu
décrivant la structure des menus. Les fichiers sont stockés dans $
et KDEDIR
/etc/xdg/menus/etc/xdg/menus
. Ceux-ci stockent la structure des menus à l'échelle du système et sont contrôlés par $XDG_CONFIG_DIRS
. $
stocke les changements propres à l'utilisateur dans la structure des menus et est contrôlé par $HOME
/.config/menusXDG_CONFIG_HOME
. Pour plus d'informations, reportez-vous à http://www.freedesktop.org/Standards/basedir-spec.
Les fichiers .desktop
décrivent les applications et sont stockés dans : $
, KDEDIR
/share/applications/usr/share/applications
, /usr/local/share/applications
. Ce sont des fichiers .desktop
d'application à l'échelle du système, qui sont contrôlés par $XDG_DATA_DIRS
.
$
contient les fichiers HOME
/.local/applications.desktop
propres au système et les changements propres à l'utilisateur. Il est contrôlé par $XDG_DATA_HOME
. Pour plus d'informations, reportez-vous à http://www.freedesktop.org/Standards/basedir-spec
Les fichiers .directory
décrivant les sous-menus sont stockés dans : $
, KDEDIR
/share/desktop-directories/usr/share/desktop-directories
, /usr/local/share/desktop-directories
. Ce sont des fichiers .directory
à l'échelle du système, contrôlés par $XDG_DATA_DIRS
. Les changements propres à l'utilisateur sont stockés dans $
. Ceux-ci sont contrôlés par $HOME
/.local/desktop-directoriesXDG_DATA_HOME
. Pour plus d'informations, reportez-vous à http://www.freedesktop.org/Standards/basedir-spec
Exemple de applications.menu
:
<Menu>
<Name>Art</Name>
<Directory>suse-edutainment-art.directory</Directory>
<Include>
<Category>X-SuSE-Art</Category>
</Include>
</Menu>
Art
est le nom interne de ce menu. suse-edutainment-art.directory
définit le nom et l'icône de ce menu et le menu regroupe toutes les applications qui ont X-SuSE-Art
répertorié comme catégorie, par exemple :
Categories=Qt;KDE;Education;X-SuSE-Art
suse-edutainment-art.directory
définit le nom et l'icône de ce menu :
[Desktop Entry] Name=Art and Culture Icon=kcmsystem
Les applications qui ne sont pas dans le menu n'existent pas par rapport aux autres applications ou associations de fichiers : si vous supprimez une application du menu, KDE part du principe que vous ne voulez pas l'utiliser.
Quand des applications sont indésirables dans le menu, placez-les soit dans le menu .hidden
, soit dans un menu dédié avec
NoDisplay=truedans le fichier
.directory
$
contient KDEDIR
/etc/xdg/menus/applications-merged/kde-essential.menu
regroupant certains menus essentiels qui ne sont normalement pas affichés dans le menu KDE lui-même :
Le Centre de configuration a un menu Configuration caché dont le contenu est défini par kde-settings.menu
et dont l'icône ainsi que le nom sont définis par kde-settings.directory
.
Le Centre d'informations comporte un menu Informations caché dont le contenu est défini par kde-information.menu
et dont l'icône ainsi que le nom sont définis par kde-information.directory
.
Le menu Écrans de veille contient un menu Système / Écrans de veille caché, dont le contenu est défini par kde-screensavers.menu
et dont l'icône ainsi que le nom sont définis par kde-system-screensavers.directory
. $
contient : KDEDIR
/share/desktop-directories/kde-system-screensavers.directory
NoDisplay=true
KDE continue à gérer les menus de style ancien qui sont définis par les structures de dossiers dans $
(à l'échelle du système) et KDEDIR
/share/applnk$
(propre à l'utilisateur). Ceci est observé à moins que le fichier HOME
/.kde/share/applnk.desktop
comporte une ligne Categories
=. Dans ce cas, les catégories déterminent l'emplacement dans le menu.
KSycoca met en cache la structure des menus et les informations sur toutes les applications disponibles. Vous pouvez reconstruire la base de données avec kbuildsycoca
. La base de données construite réside dans /var/tmp/kdecache-${
. Elle est automatiquement mise à jour par KDED, vérifiée pendant la connexion à KDE et KDED surveille les changements au cours de l'ouverture de session.USER
}/ksycoca
Pour désactiver la surveillance des changements (puisqu'il y a un risque de problème sur NFS), ajoutez ce qui suit à kdedrc
:
[General] CheckSycoca=false
Pour forcer la régénération, exécutez touch $
.KDEDIR
/share/services/update_ksycoca
KMenuEdit est destiné à la configuration pour un seul utilisateur. Les changements apportés à la structure des menus sont enregistrés dans ~/.config/menus/applications-kmenuedit.menu
, ceux des applications le sont dans ~/.local/share/applications/
et ceux qui concernent les sous-menus (icône, nom) dans ~/.local/share/desktop-directories/
. L'outil d'administration KIOSK utilise KMenuEdit et copie les changements ci-dessus dans des emplacements à l'échelle d'un profil ou du système.
Le tableau de bord de KDE est également connu comme Kicker. Il est modulaire et repose sur les composants suivants :
Applets,
Boutons d'applications,
Boutons spéciaux.
Par défaut, le tableau de bord contient les applets suivantes :
Pager - affiche les bureaux virtuels,
Barre des tâches,
Boîte à miniatures,
Horloge.
Menu KDE,
Bouton Bureau.
Divers boutons d'applications sont également ajoutés :
Bouton Dossier personnel,
Bouton Navigateur,
Bouton KMail.
Les associations de fichiers associent un type de fichier avec une application ou des applications. Le type d'un fichier est établi en déterminant son type MIME. Les types MIME connus de KDE sont stockés dans $
et chaque fichier KDEDIR
/share/mimelnk.desktop
de l'application contient une liste de types MIME pris en charge par cette application.
kview.desktop
:
MimeType=image/gif;image/x-xpm;image/x-xbm;image/jpeg; image/x-bmp;image/png;image/x-ico;image/x-portable-bitmap; image/x-portable-pixmap;image/x-portable-greymap; image/tiff;image/jp2
kuickshow.desktop
:
MimeType=image/gif;image/x-xpm;image/x-xbm;image/jpeg; image/png;image/tiff;image/x-bmp;image/x-psd;image/x-eim; image/x-portable-bitmap;image/x-portable-pixmap; image/x-portable-greymap
Les deux peuvent ouvrir image/gif. Laquelle est utilisée pour ouvrir un fichier .gif
?
L'application ayant la préférence la plus élevée ! kview.desktop
contient
InitialPreference=3alors que
kuickshow.desktop
contient InitialPreference=6Par conséquent, KuickShow sera utilisé pour ouvrir les fichiers
.gif
. Comment pouvons-nous créer les paramètres par défaut de KView ?
Un utilisateur peut changer les associations de fichiers dans le Centre de configuration de KDE. Ces changements sont stockés dans $
. Pour utiliser les mêmes réglages pour des utilisateurs multiples, stockez ces réglages dans le dossier des profils des utilisateurs ou le dossier de configuration globale de KDE auquel faire appel en tant que dossier par défaut pour des utilisateurs multiples.HOME
/.kde/share/config/profilerc
Les fonctionnalités de verrouillage de KDE sont centrées autour des options suivantes :
Les options immuables permettent à l'administrateur système de fournir des paramètres par défaut qui ne peuvent pas être changés par l'utilisateur.
Les options de configuration préexistantes de l'utilisateur sont ignorées dès lors qu'une option de configuration est rendue immuable.
Les options peuvent être contrôlées par élément, par groupe d'éléments ou par fichier.
Si un fichier ou un groupe est immuable, toutes les options de configuration pour ce fichier ou ce groupe sont immuables, même les options pour lesquelles l'administrateur système n'a pas de valeurs par défaut prévues.
La prise en charge des options immuables dans les applications peut varier d'une application à l'autre. Bien que l'utilisateur ne soit pas en mesure de rendre permanents les changements des options de configuration immuables, l'utilisateur peut encore obtenir une option d'interface utilisateur pour apporter ce type de changement.
Les applications KDE sont construites autour de la notion d'action. Les actions peuvent être activées de différentes façons, généralement via la barre de menus, une des barres d'outils ou un raccourci clavier. Enregistrer le document est un exemple d'action. Si vous connaissez le nom interne d'une action, il est possible de restreindre cette action. Quand une action est restreinte, elle n'apparaît plus dans la barre de menus ou la barre d'outils. Le nom interne de l'action Enregistrer le document est action/file_save
. La fenêtre de verrouillage fournit aussi un ensemble de restrictions plus abstraites qui peuvent servir à désactiver la fonctionnalité non assurée par une seule action. Un exemple est la restriction shell_access
qui désactive toute la fonctionnalité qui offrirait l'accès utilisateur à un interpréteur UNIX®.
Exemple 27.1. Restreindre l'accès utilisateur aux interpréteurs
Pour empêcher l'accès utilisateur à un interpréteur de commandes, nous pouvons restreindre l'action shell_access
en ajoutant ce qui suit à kdeglobals
:
[KDE Action Restrictions] shell_access=false
Puisque ceci affecte le menu KDE et les applications disponibles, nous devons forcer une mise à jour de la base de données sycoca :
touch $KDEDIR
/share/services/update_ksycoca
Reconnectons-nous à KDE et vérifions les points suivants :
le menu ,
dans Konqueror, ->,
la commande d'exécution Alt+F2.
Vous trouverez une documentation complète sur les actions disponibles à l'adresse http://www.kde.org/areas/sysadmin/.
Quelques-unes des actions les plus intéressantes sont répertoriées ci-dessous :
action/options_configure
L'option du menu
action/help_report_bug
L'option du menu .
action/kdesktop_rmb
Le menu du bouton
de la souris sur le bureau.action/kicker_rmb
Le menu du bouton
de la souris sur le tableau de bord.user/root
Cache toutes les actions ou applications qui nécessitent un accès root
.
shell_access
Cache toutes les actions ou applications qui fournissent un accès à l'interpréteur de commandes.
print/system
Désactive l'option permettant de sélectionner le système d'impression (backend).
lock_screen
Décide si l'utilisateur sera ou non en mesure de verrouiller l'écran
start_new_session
Décide si l'utilisateur peut démarrer une deuxième session X (voir aussi kdm)
opengl_screensavers
Décide si l'utilisation des économiseurs d'écran OpenGL est autorisée
manipulatescreen_screensavers
Autorise les économiseurs d'écran qui ne masquent pas l'écran entier
Il y a trois types de restrictions susceptibles de s'appliquer aux URL :
Pour contrôler si un listage de dossiers est autorisé.
Pour contrôler si certaines URL peuvent être ouvertes
Pour contrôler si une URL peut ouvrir une autre URL, automatiquement ou via un lien hypertexte.
Les règles sont vérifiées dans l'ordre dans lequel elles sont définies. La dernière règle qui est applicable à une URL définit s'il est possible d'accéder à l'URL.
Les règles suivantes désactivent l'ouverture des URL http et https en dehors de .notreentreprise.com
:
[KDE URL Restrictions] rule_count=2 rule_1=open,,,,http,,,false rule_2=open,,,,http,*.notreentreprise.com,,true
![]() | Les quatre premières virgules sautent les critères de sélection par rapport à l'URL d'origine. Cette partie n'est nécessaire qu'avec les règles de type redirection. |
![]() |
|
![]() |
|
Les règles suivantes font que l'utilisateur ne peut plus naviguer dans les dossiers sur le système de fichiers local qui sont en dehors de son dossier $HOME
:
[KDE URL Restrictions] rule_count=2 rule_1=list,,,,file,,,false rule_2=list,,,,file,,$HOME,true
![]() |
|
![]() |
|
$HOME
et $TMP
sont des valeurs spéciales pour indiquer le dossiers personnel des utilisateurs et le dossier temporaire KDE de l'utilisateur, par exemple /tmp/kde-bastian
.
Les règles suivantes font que l'utilisateur ne peut plus ouvrir les fichiers locaux qui sont en dehors de son dossier $HOME
:
[KDE URL Restrictions] rule_count=3 rule_1=open,,,,file,,,false rule_2=open,,,,file,,$HOME,true rule_3=open,,,,file,,$TMP,true
![]() |
|
![]() |
|
![]() |
|
L'option de redirection contrôle si les documents d'un emplacement donné peuvent renvoyer, automatiquement ou manuellement via un lien hypertexte, à un autre emplacement donné. Un ensemble de règles par défaut est présent à titre de mesure de sécurité générale. Par exemple, des documents qui se trouvent sur l'Internet peuvent ne pas renvoyer à des documents stockés en local.
Par exemple, si nous voulons donner au serveur intranet www.monentreprise.com
la possibilité de renvoyer à des fichiers locaux, nous pourrions ajouter la règle suivante :
[KDE URL Restrictions] rule_count=1 rule_1=redirect,http,www.monentreprise.com,,file,,,true
Au lieu de lister un protocole par nom, il est également possible de spécifier un groupe entier de protocoles. Pour ce faire, les groupes suivants ont été définis :
Les protocoles qui accèdent aux informations stockées en local : des exemples sont file:/, man:/, fonts:/, floppy:/
Protocoles internet courants tels que http et ftp
Les informations sur les protocoles sont stockées dans les fichiers *.protocol
, qui se trouvent dans $
.KDEDIR
/share/services
L'élément Class
= définit le groupe auquel un protocole appartient : grep
Class=
$
KDEDIR
/share/services/*.protocol
Règles générales :
Les protocoles :local peuvent renvoyer n'importe quel autre protocole
Il est toujours autorisé de renvoyer à un protocole :internet
Tous les protocoles ne font pas partie d'un groupe, fish:/ par exemple
KDE comporte des modules de configuration permettant de configurer divers aspects de l'environnement KDE. Les modules de configuration apparaissent dans le Centre de configuration, dans la boîte de dialogue Configuration d'une application ou les deux.
Le module de configuration Serveur mandataire apparaît dans le Centre de configuration mais fait également partie de la boîte de dialogue Configuration de Konqueror dans Konqueror.
Les modules de configuration individuels peuvent être démarrés via kcmshell module
Pour démarrer le serveur mandataire, utilisez :
kcmshell kde-proxy.desktop
kcmshell proxy
Toutes les applications n'utilisent pas les modules de configuration. Souvent la boîte de dialogue fait partie intégrante de l'application elle-même.
Tous les modules de configuration font partie à proprement parler du menu KDE.
Les modules que l'on peut voir dans le Centre de configuration comportent normalement un fichier .desktop
dans $
et sont triés sous le menu par le KDEDIR
/share/applications/kdekde-settings.menu
, inclus depuis kde-essential.menu
.
kbuildsycoca --menutest
2> /dev/null | grep Configuration-Modules
Les modules propres à une application comportent normalement un fichier .desktop
sous $
, qui correspond au menu caché .hidden, inclus à la suite de <KDELegacyDirs/>KDEDIR
/share/applnk/.hidden
kbuildsycoca --menutest
2> /dev/null | grep .hidden
Dans KDE 3.3, il est possible de modifier le Centre de configuration avec kcontroledit. kcontroledit fonctionne exactement comme kmenuedit, mais ne change que pour l'utilisateur actuel. Utilisez kiosktool pour effectuer les changements pour chacun.
Les modules de configuration individuels peuvent être désactivés en ajoutant ce qui suit à kdeglobals
:
[KDE Control Module Restrictions]
module-id
=false
Par exemple, pour désactiver le serveur mandataire, utilisez
[KDE Control Module Restrictions] kde-proxy.desktop=false
Vérifiez le Centre de configuration et la boîte de dialogue Configurer Konqueror... si la configuration du serveur mandataire est encore présente.
Le partage de bureau distant permet à des utilisateurs distants de voir et éventuellement de contrôler le bureau de l'utilisateur courant. L'utilisateur distant doit avoir reçu une invitation et il est possible de créer un mot de passe pour protéger une invitation en attente. Cela convient parfaitement pour des équipes de support technique ou des administrateurs pour obtenir l'accès aux bureaux des utilisateurs afin de les dépanner ou les guider dans une procédure.
Le partage de bureau distant repose sur deux applications : Desktop Sharing (KDE remote frame buffer, un serveur VNC) et Remote Desktop Connection (KDE remote desktop connection, un client VNC).
Desktop Sharing peut être utilisé par tout utilisateur pour créer et gérer des invitations. Les invitations créent un mot de passe à usage unique qui permet au destinataire de se connecter à votre bureau. Par défaut elle est valable pour une seule connexion réussie et expire au bout d'une heure de non utilisation.
Les connexions entrantes sont gérées par le module kinetd kded. Vous pouvez utiliser la commande dcop kded kinetd services
pour vérifier que Desktop Sharing est en cours d'exécution et attend par défaut les connexions sur le port 5900. Quand une connexion entrante est établie, une boîte de dialogue apparaît pour demander confirmation à l'utilisateur courant.
Desktop COmmunication Protocol, DCOP (protocole de communication du bureau) est un mécanisme léger permettant la communication inter-processus. DCOP permet à l'utilisateur d'interagir avec les applications qui s'exécutent actuellement. KDE fournit deux programmes pour tirer parti de DCOP : dcop, un programme en ligne de commande et kdcop, un programme d'interface graphique (GUI).
Voici quelques remarques sur l'utilisation de dcop :
dcop [options] [application [object [function [arg1] [arg2] ... ] ] ]
Les applications qui peuvent ouvrir plusieurs fenêtres à la fois seront répertoriées sous la forme d'un PID d'<application>
Tous les arguments sont sensibles à la casse. 'setFullScreen' et 'setfullscreen' sont deux fonctions différentes.
Le jeton (token) de l'expression rationnelle * peut être utilisé dans l'application et les arguments de l'objet.
%
dcop
konqueror-16006 konsole-8954kon*
Voici quelques exemples de commandes et leur sortie :
%
dcop
konsole-8954konsole*
Une Konsole s'exécute avec un PID de 8954.
%
dcop
KBookmarkManager-.../share/apps/kfile/bookmarks.xml KBookmarkManager-.../share/apps/konqueror/bookmarks.xml KBookmarkNotifier KDebug MainApplication-Interface konsole (default) konsole-mainwindow#1 ksycoca session-1 session-2 session-3 session-4konsole-8954
Vous voyez ici qu'il y a quatre sessions actives.
%
dcop
QCStringList interfaces() QCStringList functions() int sessionCount() QString currentSession() QString newSession() QString newSession(QString type) QString sessionId(int position) void activateSession(QString sessionId) void nextSession() void prevSession() void moveSessionLeft() void moveSessionRight() bool fullScreen() void setFullScreen(bool on) ASYNC reparseConfiguration()konsole-8954
konsole
Voici les options du programme Konsole principal.
%
dcop
QCStringList interfaces() QCStringList functions() bool closeSession() bool sendSignal(int signal) void clearHistory() void renameSession(QString name) QString sessionName() int sessionPID() QString schema() void setSchema(QString schema) QString encoding() void setEncoding(QString encoding) QString keytab() void setKeytab(QString keyboard) QSize size() void setSize(QSize size)konsole-8954
session-1
Voici les options de la première session, session-1.
%
dcop
konsole-8954
konsole
setFullScreen
true
Cette commande place Konsole en mode plein écran.
Quand il y a plusieurs applications/objets, lequel devrez-vous utiliser ? Avez-vous une référence ?
%
echo
DCOPRef(konsole-7547,konsole)$KONSOLE_DCOP
%
dcop
session-6$KONSOLE_DCOP
newSession
%
dcopstart
konsole-9058 #!/bin/sh konsole=$(dcopstart konsole-script) session=$(dcop $konsole konsole currentSession) dcop $konsole $session renameSession Local session=$(dcop $konsole konsole newSession) dcop $konsole $session renameSession Remote session=$(dcop $konsole konsole newSession) dcop $konsole $session renameSession Code dcop $konsole $session sendSession 'cd /my/work/directory'konsole
Vous pouvez utiliser les boîtes de dialogue KDE depuis vos propres scripts pour combiner la puissance du scriptage shell d'UNIX® à la facilité d'utilisation de KDE.
kdialog --msgbox 'Vous avez de nouveaux messages !'
kdialog --title 'Nouveaux messages'
--msgbox 'Vous avez de nouveaux messages !'
Le composant KDialog peut être remplacé par l'option --caption
kdialog --title 'Nouveaux messages'
--msgbox 'Vous avez de nouveaux messages !'
--dontagain myfile:mykey
Enregistre ce qu'il faut ou non afficher à nouveau dans $
(en insérant dans ce fichier les lignes suivantes :KDEHOME
/share/config/myfile
[Notification Messages] mykey=false
À la place de --msgbox
, vous pouvez également faire appel à --sorry
et --error
, comme approprié. Par exemple, vous pourriez utiliser kdialog --sorry 'Le réseau est inaccessible'
ou kdialog --error 'Impossible d'ouvrir la boîte aux lettres'
.
Il est également possible de créer des boîtes de messages qui acceptent une réponse oui ou non.
kdialog --yesno 'Voulez-vous vous connecter
à l'Internet ?'
echo $?
Valeur de retour | Signification |
---|---|
0 | Oui, OK, Continuer |
1 | Non |
2 | Annuler |
Veillez à enregistrer le résultat dans une variable si vous ne l'utilisez pas directement, la prochaine commande complète $? avec une nouvelle valeur. Vous pouvez faire appel à --dontagain
ici également, car elle retient le choix de l'utilisateur et le retourne les fois suivantes sans jamais plus afficher la boîte de dialogue.
Les autres variations sont :
--warningyesno
comme --yesno
, mais avec une icône différente
--warningcontinuecancel
Avec les boutons et .
--warningyesnocancel
Avec les boutons , et . Par exemple :
kdialog --warningyesnocancel 'Voulez-vous
enregistrer les changements ?'
kdialog --inputbox "Saisissez votre nom :" "VotreNom"
Le résultat s'affiche sur la sortie standard. Pour le placer dans une variable, vous pouvez utiliser name=$(kdialog --inputbox "Saisissez votre nom :" "VotreNom")
. Le dernier argument est optionnel, il sert à préremplir la boîte de dialogue.
mot_de_passe
=$(kdialog --password "Saisissez votre mot de passe :"
)
L'option --dontagain
ne fonctionne pas avec --inputbox
ou --password
Il y a deux boîtes de dialogue qui permettent à l'utilisateur de faire un choix dans une liste :
--menu
Permet à l'utilisateur de sélectionner un seul élément dans une liste.
--checklist
Permet à l'utilisateur de sélectionner un ou plusieurs éléments dans une liste.
ville
=$(kdialog --menu "Sélectionnez une ville" a Londres b Madrid c Paris d Berlin
)
$ville
sera a, b, c ou d.
ville
=$(kdialog --checklist "Sélectionnez des villes" a Londres off b Madrid on c Paris on d Berlin off
)
Madrid et Paris seront présélectionnées. Le résultat avec Madrid et Paris sélectionnées sera "b" "c".
Si vous ajoutez l'option --separate-output
, elle placera b etc chacune sur une ligne propre, ce qui rend le résultat plus facile à traiter.
file=$(kdialog --getopenfilename $HOME) file=$(kdialog --getopenfilename $HOME "*.png *.jpg|Image Files") file=$(kdialog --getsavefilename $HOME/SaveMe.png) file=$(kdialog --getexistingdirectory $HOME)
J'ai cherché pendant longtemps une solution de PIM (Personal Information Manager) qui me permettrait de partager des données, de manière à gérer mes contacts, rendez-vous, etc. avec mon secrétariat. Étant un utilisateur de KDE, j'avais entendu parlé du projet Kroupware puis attendu qu'il s'achève. Mais quand j'ai vu combien l'architecture et la configuraiton de Kolab serveur 1.0 (la partie serveur du projet) sont compliqués, j'ai abandonné en attendant un Kolab 2.0 plus simple à déployer. De toutes manières, les possibilités de Kolab dépassaient largement mes besoins. Heureusement j'ai fini par trouvé, dans le wiki KDE, un bout de discussion sur IRC dans laquelle ils échangeaient sur l'art et la manière de partager des données sans passer par l'infrastucture de Kolab... hmmm intéressant !
Pour des besoins restreints, vous pouvez utiliser Kontact et son partage des données sans installer le serveur Kolab ou tout autre gestionnaire de groupware. Il fonctionnera en s'appuyant sur un serveur IMAP, qui peut être facilement mis en place.
Mon scénario se base sur un serveur géré par une Debian unstable et KDE 3.4. Depuis Windows, j'accède à Kontact et autres fabuleuses applications GNU/Linux via Cygwin/X en attendant que le projet Wine permette l'exécution des tout derniers programmes dont j'ai besoin (et pour lesquels il n'y a pas d'équivalent sous GNU/Linux). Je souhaite partager mes contacts, évènements, « trucs à faire » et notes avec ma secrétaire.
Cette définition provient du site ComputerUser.com High-Tech Dictionary :
Internet Message Access Protocol ou « Protocole d'Accès aux Message par Internet ». Un protocole qui permet à un utilisateur d'effectuer certaines manipulations électroniques de courriers électroniques sur un server distant, plutôt que sur une machine locale. Par le biais de IMAP, l'utilisateur peut créer, supprimer et renommer des boîtes aux lettres ; connaître l'arrivé de nouveaux courriers électroniques ; supprimer des courriers électroniques et enfin y effectuer des recherches. Un autre protocole est nécessaire à l'envoi de courrier électronique. Il est également appelé Internet Mail Access Protocol ou « Protocole d'Accès aux Courriels par Internet ».
On peut donc le considérer comme un moyen de stocker des données. Pour l'utiliser il vous faut un serveur IMAP comme Cyrus, Courier ou UW.
Kolab vous permet de partager des données entre différents clients. Par exemple, votre secrétariat peut utiliser Outlook tandis que vous, vous utilisez Kontact.
Vous trouverez une interface de configuration qui prend en charge la gestion des utilisateurs, la configuration des comptes de courrier électronique, la configuration de l'annuaire central LDAP et un serveur de carnet d'adresses, le filtrage des pourriels et des virus, les scripts d'absence, la maintenance des listes de disponibilité, la gestion des ressources diverses (pièces, véhicules), les groupes, les listes de distribution, la gestion automatique des invitations, etc.
Mais ceci peut causer des ennuis dans la configuration initiale. Pour un débutant comme moi cela signifie un long, long cauchemar de frustration et trop de complexité à gérer une fois en marche. Alors non merci : je vais simplement utiliser IMAP.
Mon choix s'est porté sur Cyrus, qui fait partie de l'ensemble de logiciels nommé Kolab. De cette manière, si je décide un jour de passer à Kolab, je m'y connaîtrai déjà un peu.
Commençons l'installation et la configuration !
Devenez l'utilisateur root
.
#apt-get install cyrus21-imapd cyrus21-common cyrus21-admin cyrus21-client sasl-bin sasl2-bin
Installing cyrus21-imapd...
L'installateur m'a demandé quelque chose que je n'ai pas compris à propos d'une adresse de recherche... J'ai juste pressé la touche Entrée.
L'installateur a également créé l'utilisateur cyrus
qui fait (automatiquement) partie du groupe sasl
. C'est le « propriétaire » des fichiers de Cyrus. Enfin, à l'aide de la commande ps -A
vous pouvez retrouver les nouveaux processus : cyrmaster et notifyd.
Le vrai problème dans la configuration de Cyrus c'est l'authentification, et ce simplement parce qu'elle n'est pas triviale et que je suis un débutant.
Cyrus peut utiliser différents mécanismes SASL (Simple Authentication and Security Layer ou « Couche Simple d'Authentification et de Sécurité ») : celui par défaut sasldb (il enregistre les noms d'utilisateur et mots de passe dans le fichier secret SASL sasldb
), mais sont également disponibles getpwent, kerberos4, kerberos5, PAM, rimap, shadow et LDAP.
Comme je ne vois pas l'intérêt de définir d'autres couples utilisateur / mot de passe que ceux qui ont le droit d'accès à ma boîte Linux®, je choisis le mécanisme « shadow » et indique ainsi à Cyrus que, pour l'authentification, il doit utiliser les mots de passe Linux®.
Pour ce faire, nous devons configurer sasl pour qu'il utilise comme méthode d'authetification saslauthd, puis réitérer avec la commande saslauthd pour qu'elle utilise le mécanisme d'authentification « shadow » (ou « getpwent »).
Ok, on y va !
En tant qu'utilisateur root
, modifiez le mot de passe Linux de l'utilisateur cyrus
:
# passwdcyrus
Saisissez le mot de passe qui vous plaira (et dont vous vous souviendrez). Dans cet exemple, nous utiliserons le mot de passe « cyrus » comme mot de passe « administrateur » pour l'application cyrus.
# vi /etc/imapd.conf
sasl_pwcheck_method :saslauthd
au lieu de celle par défautauxprop
Retirez le #
de la ligne :
# admins: cyrus
De cette manière, vous pouvez administrer les identifications cyrus en tant qu'utilisateur cyrus
(n'est-ce pas merveilleux tout ça ?)
# vi /etc/default/saslauthd
Décommentez la ligne :
# START=yes
(autrement, saslauthd ne se lancera pas au démarrage, même s'il se trouve référencé dans un quelconque /etc/rcX.d
!)
et à la place de MECHANISMS="pam"
, mettez MECHANISMS="shadow"
. Ainsi, la commande saslauthd -a
sera exécutée au démarrage.shadow
Une fois sorti de l'éditeur, redémarrez sasl et cyrus.
Pour tester IMAP :
su
$cyrus
imtest
-m login -p imap localhost
On vous demande le mot de passe de cyrus
(l'utilisateur), alors saisissez-le.
Si l'utilisateur cyrus
est correctement authentifié, les lignes suivantes apparaîtront :
S: L01 OK User logged in
Authenticated.
Pour sortir, saisissez . logout
(c'est-à-dire point espace « logout »)
Maintenant, ajoutez un utilisateur nommé groupware
puis affectez-lui un mot de passe, à l'aide de vos outils systèmes habituels. Il doit appartenir à un groupe sans privilège tel que nobody
, et ne requérir ni « shell » d'identification, ni dossier « personnel ».
Maintenant, vous devez créer l'utilisateur et un serveur IMAP dans cyrus :
#cyradm
Après avoir saisi le mot de passe de l'administrateur--user cyrus localhost
cyrus
, vous obtenez l'invitelocalhost>
localhost>
cm
user.groupware
localhost>
lm
liste les boîtes aux lettres tout juste crééesuser.groupware (\HasNoChildren))
localhost>
quit
Vous pouvez saisir help
pour obtenir la liste des commandes disponibles.
Vous pouvez vérifier ce qui s'est passé en saisissant :
#ls
-l
/var/spool/cyrus/mail/g/user/groupware
total 12 -rw------- 1 cyrus mail 4 Oct 29 20:55 cyrus.cache -rw------- 1 cyrus mail 155 Oct 29 20:55 cyrus.header -rw------- 1 cyrus mail 76 Oct 29 20:55 cyrus.index
Maintenant vous devriez pouvoir vous connecter à l'aide d'un client IMAP comme l'utilisateur groupware
, et ainsi voir la INBOX
.
Dans le protocole IMAP, sélectionner de la boîte de réception (INBOX
) est magique, une sorte « d'alias » vers la structure du dossier au dessus. Le client voit INBOX
et le serveur IMAP le fait correspondre au dossier /var/spool/cyrus/mail/...
et à la structure de type « fichier ».
Je me connecte à mon PC serveur GNU/Linux (une sorte de « boîte noire » sans écran ni clavier) depuis deux PC sous Windows® 2000 en les utilisant comme serveur X-Window à l'aide de Cygwin/X (dans un avenir proche j'espère pouvoir les remplacer tous les deux par de simples discrets clients mini-itx en utilisant LTSP). Avec cette configuration, tout utilisateur lance Kontact sur la même machine, qui héberge Cyrus (localhost).
Pour faire fonctionner Kontact avec IMAP, il faut franchir les étapes suivantes :
créer un compte IMAP sur Cyrus pour l'utilisateur factice groupware
(que vous aurez créé préalablement !),
créer / configurer un compte IMAP dans KMail afin de vous identifier en tant que cet utilisateur,
utiliser kresources afin de faire fonctionner les composants de Kontact avec les données issues de la source IMAP,
activer la fonctionnalité « groupware » et créer les sous-dossiers correspondant à cette INBOX
IMAP (si ce n'est pas déjà fait),
profiter de Kontact et partager des données à travers Cyrus en IMAP.
Donc, identifiez-vous auprès de KDE avec le premier compte « d'utilisateur réel » auquel vous souhaitez fournir la fonctionnalité groupware.
Créons le compte IMAP dans KMail.
Lancez Kontact puis sélectionnez Message (le composant KMail). Dans le menu, sélectionnez ->+Comptes+Réception des messages (onglet), cliquez sur le bouton . Il vous sera alors demander de préciser le type de votre compte de courrier électronique et vous sélectionnerez IMAP déconnecté (et non pas IMAP seul). Ensuite, dans l'onglet Généeral, saisissez les données suivantes :
office_gwdata
Un nom qui sera utilisé pour la création du dossier « local » pointant vers ce compte IMAP.
groupware
L'utilisateur Cyrus que nous avons choisi comme « propriétaire » de toutes les données.
Le mot de passe de l'utilisateur groupware
.
localhost
Souvenez-vous que, pour notre exemple, le client Kontact tourne sur la même machine que le serveur IMAP.
143
Par défaut
Cochez la case Enregistrer le mot de passe IMAP de manière à ce qu'il ne vous soit pas demandé à chaque fois que vous lancerez Kontact. Cochez la case Activer la vérification régulière de l'arrivée de nouveaux courriers électroniques et réglez l'intervalle de temps laissé entre deux vérifications.
Notez que nous avons coché la case IMAP déconnecté pour le type de compte. Ceci a pour principale conséquence qu'une copie des données de « groupware » est stockée « localement » pour le client (dans son dossier personnel), données qui sont synchronisées à chaque fois que le client se connecte. Ceci peut paraître très inefficace étant donnée la redondance d'information que cela implique (c'est-à-dire si vous avez 10 utilisateurs qui utilisent Kontact, vous avez 10+1 exemplaires des mêmes données), mais c'est le seul moyen de faire fonctionner le tout suffisament rapidement. En effet, à chaque connexion, Kontact doit rechercher toutes les données, puis les faire interpréter par KOrganizer et KAddressBook. En utilisant « IMAP déconnecté » les données sont en cache localement, ainsi seul le « delta » est envoyé (c'est-à-dire les données qui ont changées).
D'un autre côté, si vos utilisateurs lancent KOrganizer sur la machine qui héberge le serveur IMAP, il semble raisonnable d'utiliser IMAP (également nommé « IMAP connecté ») afin d'épargner un peu d'espace disque étant donné que la vitesse de transfert ne sera pas de problème. Mais malheureusement ceci ne fonctionne pas, car Kontact ne met pas automatiquement à jour le dossier Calendar dans le mode « IMAP connecté », et donc vous n'êtes pas averti de l'ajout d'un évênement par un tiers (vous devez passer manuellement dans KMail et cliquer sur le dossier Calendar). De plus, au démarrage, comme il ne lit pas les dossiers Calendrier, vous pourriez observer un gros clignotement et une lenteur dans la mise à jour des données.
Maintenant nous devons demander à Kontact d'utiliser IMAP comme source de données pour ses différents composants. Dans le menu menu , choisissez et lancez kcmshell kresources
. Dans la liste déroulante choisissez Contacts, puis cliquez sur le bouton et choisissez Carnet d'adresses sur serveur IMAP via KMail. Ensuite, sélectionnez cette nouvelle ligne et cliquez sur le bouton . Faites de même pour Calendar et Notes.
Voilà, nous avons activé la fonctionnalité groupware de KMail (et par conséquence tout Kontact) :
allez dans le menu ->+Divers+Travail en groupe,
cochez Activez les fonctionnalités des ressources IMAP,
choisissez Français comme Langue pour les dossiers du travail en groupe (ceci au cas où vous disposeriez déjà des dossiers sur le serveur IMAP, créés par un autre programme, dans une langue différente),
maintenant, allez dans Les dossiers de ressources sont dans le compte et sélectionnez le sous-dossier Boîte de réception du dossier office_gwdata.
Laissez Cacher les dossiers du travail en groupe décoché pour l'instant, de manière à ce que nous puissions observer ce qui se passe. Vous pourrez revenir ici et cocher la case une fois que tout sera correctement mis en place.
Quand vous appuyez sur OK s'affiche ce qui suit : KMail va maintenant créer les dossiers requis pour la ressource IMAP, en tant que sous-dossiers de la boîte de réception
Si vous ne souhaitez pas cela, cliquez sur et la ressource IMAP sera désactivée. Cliquez sur (ceci n'est demandé que la première fois et seulement au premier « utilisateur réel »). Vous verrez immédiatement que dans l'arborescence KMail, sous la boîte de réception office_gwdata+Inbox ces dossiers sont créés :
Calendar |
Contacts |
Notes |
Tasks |
Journal |
si maintenant vous faites un :
# ls-l /var/spool/cyrus/mail/g/user/groupware/
drwx------ 2 cyrus mail 144 Oct 31 16:36 Calendar drwx------ 2 cyrus mail 144 Oct 31 16:36 Contacts drwx------ 2 cyrus mail 144 Oct 31 16:36 Journal drwx------ 2 cyrus mail 144 Oct 31 16:36 Notes drwx------ 2 cyrus mail 144 Oct 31 16:36 Tasks -rw------- 1 cyrus mail 4 Oct 31 15:28 cyrus.cache -rw------- 1 cyrus mail 155 Oct 29 20:55 cyrus.header -rw------- 1 cyrus mail 76 Oct 31 15:28 cyrus.index
Comme vous le voyez, office_gwdata Inbox n'est pas stockée localement par rapport au dossier personnel de l'utilisateur Kontact mais dans les dossiers IMAP groupware
des utilisateurs.
Voilà, Kontact est prêt à fonctionner et enregistrer des données. Dans le calendrier, si le compte IMAP KMail était du type « déconnecté », la fenêtre ressource devrait afficher l'élément ressources IMAP avec trois sous-éléments qui sont les chemins vers les fichiers personnels locaux. De son côté, l'application Contacts ne montre pas les sous-éléments en dessous de resources IMAP.
Vous pouvez désormais vous identifier auprès de KDE avec l'identifiant d'un utilisateur différent et configurer son client Kontact d'une manière trèe similaire :
Ouvrez Kontact et dans le composant Mail ajoutez un compte IMAP en spécifiant comme hôte la machine sur laquelle tourne le serveur Cyrus (dans mon cas, il s'agit de : 192.168.1.3
).
N'oubliez-pas de cocher la case Activer la vérification régulière de l'arrivée de nouveaux courriers électroniques et de renseigner le temps d'attente (en minutes) entre deux vérifications. Quand vous confirmez vous n'êtes pas averti de la création des sous-dossiers (tant qu'ils sont trouvés sur le serveur IMAP), mais vous les voyez dans l'arborescence.
Activez la fonctionnalité groupware de manière à pouvoir enregistrer des données sur le serveur IMAP.
Ayez bien conscience du fait que, dans le mode « disconnected IMAP », les données sont transmises d'un client à un serveur IMAP uniquement quand les clients se connectent pour vérifier l'arrivée de nouveaux courriers électroniques. Donc si vos clients KMail sont configurés pour effectuer automatiquement cette opération, disons toutes les cinq minutes, dans le pire des cas vous aurez un délai de 10 minutes entre la création d'un événement et son apparition sur les écrans des autres utilisateurs.
Notez que l'on m'a confirmé que l'implantation du protocole IMAP de Notes dans Kontact à partir de la versiion antérieur à la version 1.01 est incorrecte, et que donc cette configuration ne fonctionnera pas avec elles. Par conséquent, si vous souhaitez les utiliser, vous devrez utiliser la configuration précédente.
Dans la configuration précédente nous avions le même utilisateur « bidon » nommé groupware
, utilisé par chaque utilisateur « réel » de Kontact (c'est-à-dire tony
, rohn
, amanda
, etc.) à travers son compte IMAP et avec son identifiant et son mot de passe. Mais de cette manière, tous les utilisateurs réels ont les mêmes droits de lecture/écriture, car tous se connectent en tant que l'utilisateur groupware
au serveur IMAP.
Afin de limiter l'accès à certains utilisateurs (typiquement, fournir uniquement l'accès en lecture), nous pouvons utiliser les ACL (Access Control Lists pour « Listes de Contrôle d'Accès »).
Dans KMail, sélectionnez un sous-dossier de la boîte de réception office_gwdata, par exemple Calendar ; et cliquez avec le bouton droit de la souris. Sélectionnez Propriétés, onglet Contrôle de l'accès. Vous pouvez indiquer ici les utilisateurs auxquels vous souhaitez donner l'accès à ce dossier et préciser ce qu'ils peuvent y faire.
Afin de simplement expérimenter l'échange des événements, donnons « Toutes » les permissions à l'utilisateur mary
.
Au niveau cyrus (sur le PC qui héberge le serveur IMAP cyrus, avec les outils cyrus), nous devons tout d'abord ajouter l'utilisateur mary
, de manière à en faire un utilisateur IMAP reconnu ; puis créer un dossier IMAP qui lui soit propre.
Ensuite, nous nous identifions auprès de GNU/Linux en tant qu'utilisateur mary
et entrons dans Kontact. Comme nous l'avons montré précédemment, nous allons créer un compte IMAP dans KMail avec les mêmes données, mais celles du vrai utilisateur (au lieu d'utiliser l'utilisateur factice groupware
et son mot de passe, nous utiliserons mary
et son mot de passe propre).
Cette fois, dans l'arborescence de KMail, vous trouverez la structure suivante : ->->->. Vérifiez l'arrivée de nouveaux messages (->) et vous aurez entre autres un dossier « inbox » sous « office_gwdata ».
Maintenant activez la fonctionnalité travail en groupe de KMail et dans Les dossiers ressources sont des sous-dossiers de, mettez qui est sous-dossier de « office_gwdata ».
Maintenant activez la fonctionnalité groupware de KMail et dans Les dossiers resource sont des sous-dossiers de mettez la qui est sous-dossier de .
Désormais vous avez deux branches de sous-dossiers sous « office_gwdata » :
« inbox » avec Calendar, Contacts, Notes, Tasks et Journal, qui sont enregistrés sur les dossiers IMAP de mary
sur le serveur IMAP.
« user », avec les sous-dossiers « groupware » et ceux auxquels mary
a accès (dans cet exemple, Calendar et Tasks)
Cliquez avec le bouton l'utilisateur » « Calendar » et vérifiez s'il est du type Calendar (si ce n'est pas le cas, modifiez-le afin qu'il le devienne), et vérifiez également que « l'utilisateur Tasks » est du type Tasks.
de la souris sur «Dans Calendar vous avez maintenant deux ressources IMAP prêtes pour l'écriture, donc si vous créez un nouvel événement, il vous est demandé de choisir laquelle employer (et si vous avez quitté les ressources locales, vous en avez trois).
Dans Calendar, vous devez vous rendre dans la petite fenêtre situe en bas à gauche - celle qui affiche les ressources disponibles - puis désélectionner celles ne pointant pas vers un chemin tel que .groupware.directory (regardez la fin du chemin de chaque ressource).
Je suis débutant (newbie), et pour créer cette documentation (HowTo) j'ai pris sur mon temps, armé de ma volonté. Pour ce qui est des connaissances, je tiens vraiment à remercier certains gars du salon (channel de discussion « freenode ») pour leur compétence, leur patience et leur aide.
Remerciements spéciaux à :
Pour la partie IMAP de Cyrus dans le salon #cyrus :
[protagonist] Andy Morgan (morgan AT orst.edu)
[plixed] Okke Timm (okke.timm AT web.de)
Pour la partie Kontact dans le salon #kontact :
[till] Till Adam (adam AT kde.org)
[dfaure] David Faure (faure AT kde.org)
[mdouhan] Matt Douhan (matt AT fruitsalad.org)
Merci beaucoup les gars !
Ah, et je dois m'ajouter, [markit] Marco Menardi (mmenaz AT mail.com)
Référence
KDE : http://www.kde.org
site web de Kontact : http://www.kontact.org
Proje Kroupware : http://www.kroupware.org
Wiki de la communauté KDE : http://wiki.kde.org
Projet Wine : http://www.winehq.org
Projet Cygwin/X http://x.cygwin.com
Projet LTSP : http://www.ltsp.org
Table des matières
Les applications KDE sont souvent préfixées (ou contiennent) la lettre k. Les noms sont généralement suffisamment explicite, mais il est parfois encore difficile de trouver les paquetages appropriés. Les migrations depuis des systèmes d'exploitation comme Microsoft Windows® ou Apple Macintosh® peuvent avoir pour une utilisation particulière des difficultés dans la localisation d'une application. Ci-dessous une table avec une extension pour le menu avec les équivalents Win/Mac respectifs.
Tableau 30.1. Table exemple
Chemin dans menu | Application KDE | Équivalent Windows® | Équivalent Macintosh® | Notes | |
---|---|---|---|---|---|
Gestionnaire de fichiers | Konqueror (Dossier personnel) | Explorateur Windows | Le gestionnaire de fichiers intégré contient une visionneuse/lecteur et un navigateur Web | ||
Paramètres système et utilisateur | Centre de configuration de KDE | Panneau de configuration | |||
Suite bureautique | Suite Office
|
|
| ||
Gestion d'informations personnelles (PIM)
|
| MS Outlook | Le gestionnaire d'informations personnelles Kontact intègre toutes les autres applications PIM KDE. | ||
Internet | Navigateur Web | Konqueror | MS Internet Explorer | Safari | Gestionnaire de fichiers intégré, navigateur Web, gestionnaire FTP et lecteur universel d'application. |
Messagerie instantanée | Kopete
| MSN Messenger | Logiciel global de messagerie instantannée compatible multi-réseau | ||
Chat (IRC) | KSirc | mIRC | |||
Multimedia | Musique/audio | JuK | Windows® Media Player | ||
Graveur CD/DVD | K3b | Nero | |||
Lecteur vidéo | Noatun | Windows® Media Player | |||
Extracteur de CD audio | KAudioCreator | ||||
Contrôleur de son | KMix | ||||
Système | Centre d'informations système | KInfoCenter | |||
Terminal | Konsole | CMD | |||
Gestionnaire utilisateurs | KUser | Gestionnaire utilisateurs | |||
Gestionnaire de paquetages | KPackage | Ajout / suppression de programmes | |||
Utilitaires | Gestionnaire d'archives | Ark | WinZip | ||
Gestionnaire de mots de passe | KWallet | ||||
ÉDiteur texte | Kate | Notepad |
Informations associées
Beaucoup plus d'applications KDE sont disponibles depuis le KDE extragear (voir Chapitre 7, Les applications de la section Extragear de KDE pour plus d'information) ou depuis http://kde-apps.org
Référence : http://kudos.berlios.de/kf/kf1.html#pkgtablestock
Une des façons principales de contrôler les programmes de KDE se fait via les menu des programmes. Ils fournissent un accès à presque tout ce dont vous avez besoin dans l'application. Afin que vous puissiez vous souvenir plus facilement où se trouvent les choses dans les menus, et pour vous aider à apprendre à utiliser les nouveaux programmes plus facilement, les menus sont organisés de manière standard. Ceci signifie qu'une fois que vous savez comment ouvrir un fichier dans un programme, vous savez comment ouvrir un fichier dans tous les programmes KDE. Jetons un coup d'œil aux menus standards :
Le menu
Cet élément démarre un nouveau document vide, approprié pour le programme que vous utilisez. Par exemple, dans Kate (l'éditeur de texte avancé de KDE), cet élément crée un nouveau fichier texte.
L'élément de menu affiche la boîte de dialogue d'ouverture de fichiers, dans laquelle vous pouvez choisir un fichier à ouvrir dans l'application que vous utilisez. Cette boîte de dialogue est standardisée, c'est donc la même dans tous les programmes de KDE. Vous pouvez en savoir plus sur l'utilisation de cette boîte quelque part ailleurs dans ce guide.
Vous avez probablement remarqué que cette entrée est suivie de points de suspension après le nom de l'élément. Ceci signifie qu'en cliquant dessus, une boîte de dialogue s'affichera. Si vous faites des changements dans cette boîte de dialogue, ils ne prendront effet que lorsque vous cliquerez sur . Vous pouvez à tout moment ignorer les changements effectués, et fermer la boîte de dialogue, en cliquant sur le bouton .
Cet élément de menu enregistre tous les changements effectués sur le fichier sur lequel vous travaillez actuellement. S'il s'agit du premier enregistrement, la boîte de dialogue d'« enregistrement » de KDE vous demandera un nom et un emplacement pour ce fichier.
L'élément de menu enregistre le fichier sur lequel vous travaillez avec un autre nom. La boîte de dialogue d'enregistrement apparaît, et vous pouvez choisir un nom et un emplacement comme d'habitude. Notez qu'une fois que vous avez enregistré le fichier avec , vous travaillez avec le nouveau fichier. Si vous enregistrez des modifications, elles seront enregistrées dans le nouveau fichier. Pour clarifier les choses, prenons un exemple :
Vous travaillez sur un fichier nommé bonjour.txt
qui contient le texte « Bonjour tout le monde ! »
Vous utilisez l'élément de menu pour enregistrer le fichier avec le nouveau nom nouveauBonjour.txt
.
Vous ajoutez le texte « Content de vous voir ! » dans le fichier, et utilisez l'élément de menu pour Enregistrer ces changements.
nouveauBonjour.txt
contient le texte « Bonjour tout le monde !Content de vous voir ! », tandis que le fichier bonjour.txt
contient uniquement le texte « Bonjour tout le monde ! ». Cet élément de menu affiche la boîte de dialogue d'impression de KDE, prête à imprimer le document actuel. Vous pouvez trouver davantage d'informations sur les options disponibles dans cette boîte de dialogue dans la section intitulée « Imprimer depuis des applications ».
Cet élément de menu ferme le document en cours. Si vous avez effectué des modifications depuis le dernier enregistrement du document, on vous demandera si vous souhaitez enregistrer ces changements. Vous pouvez choisir d' ou d' ces changements. Si vous ne vouliez pas fermer le fichier, cliquez simplement sur .
Utilisez cet élément pour fermer le programme que vous êtes en train d'utiliser. Si des documents contiennent des changements non enregistrés, on vous demandera si vous souhaitez les enregistrer ou non.
Le menu
Utilisez cet élément de menu pour enlever l'effet de la dernière action que vous avez effectuée dans l'application. Par exemple, si vous avez supprimé une ligne de texte, l'élément de menu remettra cette ligne en place.
Utilisez cet élément de menu pour refaire la dernière action que vous avez supprimé avec l'élément de menu . Par exemple, si dans l'exemple précédent, vous aviez remis en place une ligne de texte supprimée, avec , l'élément supprimera à nouveau cette ligne.
Cet élément de menu coupe le contenu de la sélection en cours dans le presse-papiers. Voir la section intitulée « Utilisation du presse-papiers » pour plus d'informations
Cet élément de menu copie le contenu de la sélection en cours dans le presse-papiers. Voir la section intitulée « Utilisation du presse-papiers » pour plus d'informations
Cet élément de menu colle le contenu du presse-papiers dans le document en cours Le contenu du presse-papiers est inséré à la position du curseur dans le document.
Utilisez cet élément de menu pour sélectionner la totalité du document.
Cet élément de menu affiche une boîte de dialogue permettant de chercher du texte, à partir de laquelle vous pouvez chercher un mot ou une phrase dans le document actuel.
Utilisez cet élément de menu pour trouver l'occurrence suivante du texte que vous avez cherché en dernier avec la commande
Le menu
Dans la boîte de dialogue affichée par cet élément de menu, vous pouvez modifier les raccourcis-clavier utilisés par l'application. Voyez la section intitulée « Configurer les raccourcis clavier ».
Dans la boîte de dialogue affichée par cet élément de menu, vous pouvez modifier les boutons qui apparaîssent dans les barres d'outils de l'application. Voyez la section intitulée « Configurer les barres d'outils ».
Dans la boîte de dialogue affichée par cet élément de menu, vous pouvez modifier les notifications (sons, messages d'erreurs, etc.) utilisées par l'application. Voyez la section intitulée « Configurer les notifications ».
Dans la boîte de dialogue affichée par cet élément de menu, vous pouvez modifier les réglages liés au fonctionnement général de l'application.
Invoque le système d'aide de KDE
en démarrant avec le manuel de KApp
(ce document).
Dessine un point d'interrogation (?) à côté du pointeur
de la souris. Cliquer sur un élément dans KApp
affiche alors une
fenêtre d'aide (si celle-ci existe pour cet élément particulier), expliquant la fonction
de l'élément en question.
Ouvre une boîte de dialogue de rapport de bogue. Vous pouvez alors envoyer un rapport de bogue ou émettre un souhait.
Affiche des informations sur la version et sur l'auteur
Affiche la version de KDE et d'autres informations basiques
Termes KDE / GUI (interface graphique) / UNIX qui nécessitent des explications.
Des problèmes qui n'en sont pas
Applications gelées (comment les terminer)
Les choses qui ne s'ouvriront pas
Cette boîte de dialogue effrayante après un plantage
Bogues recensés
D'autres ressources
Une infrastructure réseau mal configurée peut souvent être la cause d'un lancement lent des applications KDE ou, dans le pire des cas, pas de lancement du tout. Votre X-Server a une interface client / serveur très puissante et très attentive au réseau.
X utilise le nom d'hôte pour créer à la fois une clé unique d'autorisation et pour découvrir où (via $DISPLAY
) envoyer les fenêtres réelles qu'il dessine sur l'écran. Si votre ordinateur ne connaît pas son propre nom, il passera un temps excessif à essayer de le chercher, ce que vous pouvez éviter en apprenant à votre ordinateur quel est son propre nom.
Vérifiez votre fichier /etc/hosts
et assurez-vous qu'il y a un élément pour « localhost » qui ressemble à ceci au début du fichier (après n'importe quel commentaire) :
127.0.0.1 localhost
Vous devriez également ajouter le nom de domaine pleinement qualifié de votre ordinateur, son nom abrégé et son adresse IP s'il a une IP statique. Si votre adresse IP est affectée dynamiquement via DHCP, vous pouvez vous contenter d'indiquer l'adresse du périphérique de bouclage.
127.0.0.1 hal.btl hal (for dhcp) 192.168.0.1 hal.btl hal (static)
Assurez-vous que votre pare-feu n'est pas restrictif au point d'arrêter les paquets à destination du périphérique de bouclage. Par exemple, dans iptables, si la règle par défaut sur la chaîne INPUT
pour ce périphérique est définie autrment qu'à
>ACCEPT
, il s'ensuivra des problèmes de performance dans X. Pour le vérifier, vous pouvez saisir :
%
iptables-save
|
greplo
-A
INPUT
-i
lo
-j
ACCEPT
La règle
devrait toujour fonctionner, à moins qu'il n'y ait d'autres règles mal configurées (comme un -A
INPUT
-i
lo
-j
ACCEPT
DROP
sur la chaîne OUTPUT
).
Parfois, quand vous démarrez une application, elle n'ouvre pas la fenêtre attendue. Voici quelques questions auxquelles répondre et les étapes qui vous aideront à comprendre ce qui ne fonctionne pas.
Si tel est le cas, comme il se peut par exemple que vous ayez cliqué sur une icône de votre bureau qui fonctionnait précédemment, ce n'est probablement pas un problème avec le lanceur lui-même.
Si néanmoins vous démarrez normalement votre application à partir d'une icône sur Kicker et si cette fois elle a démarré avec une icône du bureau, il se peut simplement que le lanceur soit défectueux.
Foo
Quelques informations simples pour encourager les gens à participer à KDE, informations sur ce qui est disponible et comment démarrer.
Table des matières
KDE est écrit par l'équipe KDE qui en détient tous les droits.
Tous les droits de ce document appartiennent à l'équipe de documentation de KDE (copyright 2006). Voici la liste des participants à sa rédaction :
(tomalbers AT kde.nl)
(bastian AT kde.org)
A écrit les notes qui sont devenues Partie VI, « KDE pour les administrateurs ».
(gbell72 AT rogers.com)
(garycramblitt AT comcast.net)
A écrit le Chapitre 15, Accessibilité.
(faure AT kde.org)
(goutte AT kde.org)
(francisg AT gmail.com)
Relecture et mise à jour de certaines parties
A écrit la section intitulée « L'utilisation de KDE comme superutilisateur »
A écrit le Chapitre 6, Les applications de base de KDE.
A écrit le Chapitre 7, Les applications de la section Extragear de KDE.
A écrit le Chapitre 14, KDE Edutainment.
A écrit le Chapitre 30, Guide d'application pour migrer.
(groot AT kde.org)
(jes.hall AT kdemail.net)
(annma AT kde.org)
Relecture et mise à jour de certaines parties
(rich AT kde.org)
A écrit les sections kstart and ksystraycmd.
(p.s.nuttall AT dur.ac.uk)
(s.a.robson AT sms.ed.ac.uk)
A fait les captures d'écran pour la section intitulée « Écouter de la musique », la section intitulée « Extraction de CD audio dans KDE », la section intitulée « Le gestionnaire de fichiers » et le Chapitre 15, Accessibilité.
(phil AT kde.org)
Relecture et correction.
A écrit la section intitulée « Se connecter et se déconnecter ».
A écrit la section intitulée « Utilisation du presse-papiers ».
A écrit le Chapitre 32, Les entrées de menu standards.
A balisé des parties de Partie VI, « KDE pour les administrateurs ».
(antrix AT gmail.com)
(robert_angie AT ozemail.com.au)
(carlosdgtorres AT gmail.com)
(titeuf AT ph34rus.org)
(lauri AT kde.org)
A écrit le contenant.
A balisé des parties de Partie VI, « KDE pour les administrateurs ».
(christian.weickhmann AT gmx.de)
Traduction française par l'équipe francophone de KDE.
Cette documentation est soumise aux termes de la Licence de Documentation Libre GNU (GNU Free Documentation License).
Would you like to make a comment or contribute an update to this page?
Send feedback to the KDE Docs Team